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Ces perturbateurs endocriniens qui font grossir !

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Les perturbateurs endocriniens qui sont présents dans de nombreux emballages alimentaires auraient tendance à nous faire grossir. Une étude allemande a mené des tests en ce sens et le Rapport ECOD alerte sur ces perturbateurs endocriniens car ils pourraient être impliqués dans la survenue du surpoids et de l’obésité !

Et si le fait de surveiller notre ligne commençait bien en amont du contrôle de notre assiette ? En effet, si les graisses et les sucres favorisent les kilos en trop, il semblerait que d’autres facteurs entrent en jeu dans le processus de prise de poids.

Ainsi, une récente étude allemande de la Hemholtz Centre for Environmental Research a pointé du doigt le rôle des emballages alimentaires. D’après leurs recherches, les phtalates présents dans certains contenants favoriseraient la prise de poids. Ce perturbateur endocrinien aurait, en plus de tous les effets délétères connus de cette famille de composants, une tendance à bloquer l’amaigrissement.

Ce que l’étude a montré : une différence de poids conséquente.

Pour comprendre les effets des phtalates sur l’organisme, les chercheurs allemands ont travaillé sur des souris comme cobayes. Ils ont créé deux groupes alimentés de la même façon. La première entité a été exposée aux phtalates, l’autre non.

Les souris exposées au perturbateur endocrinien ont vu leur poids osciller à la hausse de manière significative contrairement aux souris du groupe qui ne s’est pas vu administrer de phtalates. Le premier enseignement que les scientifiques ont tiré est que les phtalates influent sur notre poids. L’hypothèse qu’ils ont retenu pour expliquer ce phénomène est que cette substance augmenterait le taux d’acides gras présents dans le sang.

C’est le Réseau Environnement Santé qui publie cette alerte dans son rapport ECOD, montrant un panorama de données scientifiques sur les liens entre l’épidémie d’obésité et de diabète et l’exposition aux polluants chimiques.

En France, l’incidence du diabète a presque doublé entre 2000 et 2008 et atteint 1,8 million de personnes. Depuis les années 80, les pouvoirs publics ont mis l’accent sur les mesures hygiéno-diététiques pour lutter contre l’obésité et le diabète, une alimentation trop riche et une sédentarité accrue étant retenues comme les deux facteurs de l’épidémie. Mais cette politique ne parvient pas à enrayer la croissance des maladies métaboliques.

 

La pollution chimique apparaît comme un facteur explicatif complémentaire.

Le rapport du RES Évaluation du lien entre environnement chimique, obésité et diabète (ECOD) met en évidence l’action perturbatrice de polluants chimiques diabétogènes et obésogènes sur le métabolisme glucido-lipidique. Plusieurs polluants organiques agissent par un mécanisme de perturbation endocrine.

Gilles Nalbone, directeur de recherche émérite à l’INSERM et membre du RES explique que le tissu adipeux est un tissu endocrine qui peut être perturbé très directement.

Ce qu’il faut en conclure : évitez les perturbateurs endocriniens à tout prix

La prévention de l’obésité devrait donc porter sur l’exposition chimique, en plus de mesures diététique et d’hygiène de vie. 

Or, le Plan National Santé Environnement (PNSE) ne se préoccupe pas d’alimentation ; et le Plan National Nutrition Santé et le Plan Obésité ne se préoccupent pas de la pollution chimique.

Les perturbateurs endocriniens sont de toute façon mauvais pour la santé. Baisse de la fertilité, apparition de cancer… on les soupçonne d’être responsables de nombreux maux. Il convient de les éviter dans nos emballages alimentaires, et pas uniquement, pour préserver notre ligne. Ainsi fuyez les contenants en plastique et préférez les récipients en verre pour stocker vos aliments.

Enfin, et on ne le répétera jamais assez, les plats industriels qui, en plus de contenir trop de sucres et de graisse, sont souvent conditionnés sous forme de barquette en plastique sont à consommer de façon exceptionnelle car sur le plan de la diététique, ils ont tout faux !

Les perturbateurs endocriniens sont présent partout ! Dans notre nourriture via les pesticides, dans les plastiques avec les phtalates, dans les cosmétiques qui contiennent des parabens mais également dans nos maison à cause notamment des alkylphénols contenus dans la grande majorité des  produits d’entretiens.

Sur la page suivante, vous découvrirez quelques solutions simples et efficaces pour remplacer une grande partie de ces produits toxiques de votre quotidien et de votre environnement familiale. 

Sources :
lci.fr : https://www.lci.fr/sante/letude-sante-du-jour-les-emballages-nous-font-grossir-1502483.html

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