Le régime cétogène est une forme de régime qui préconise de consommer beaucoup de lipides, un quantité modérée de protéines et peu de glucides. Son objectif est de diminuer les stocks de glycogène du corps pour qu’il puise son énergie dans les lipides et les protéines.
Le corps entre alors en état de cétose, un état métabolique au cours duquel le foie produit un grand nombre de cétones, une source d’énergie alternative pour le cerveau.
Ce régime est très populaire, et on peut voir d’innombrables photos avant-après circuler sur les réseaux sociaux pour vanter ses résultats. Voici quelques avantages à suivre un régime keto et les raisons pour lesquelles il peut vous aider à atteindre vos objectifs.
Perte de poids
Plusieurs études ont démontré que les personnes ayant adopté alimentation riche en lipides et pauvre en glucides brûlent les graisses plus rapidement que celles qui consomment beaucoup de glucides et peu de lipides. C’est avant tout parce que le taux d’insuline bas induit par un régime pauvre en glucides (keto) permet d’éliminer l’eau en excès dans le corps. Au cours de la cétose, vous ressentez moins la faim, ce qui peut être très utile pour contrôler votre apport calorique et encourage la perte de poids. Il a été remarqué que les régimes pauvres en glucides réduisent aussi efficacement la graisse viscérale stockée principalement dans la cavité abdominale.
Performances mentales
Les cétones produites au cours d’un régime pauvre en glucides sont une source d’énergie bien plus efficace que le glucose. Des études ont démontré qu’elles peuvent améliorer les troubles cognitifs et même avoir un effet positif sur certaines conditions médicales telles que la maladie d’Alzheimer et de Parkinson.
Un régime riche en lipides contribue à stimuler l’équilibre des oméga 3s et 6s, vitaux pour des fonctions cérébrales optimales. De plus, l’état de cétose peut encourager la production de mitochondries et d’adénosine triphosphate dans les cellules à mémoire du cerveau, ce qui améliore les performances et la clarté mentale.
Réduction des risques de maladies chroniques
Un régime keto peut stimuler les défenses du corps contre de nombreuses conditions médicales. En réduisant les inflammations et en améliorant le fonctionnement des mitochondries, il peut contribuer à diminuer le risque de développer plusieurs maladies chroniques.
Les cellules cancéreuses possèdent généralement des mitochondries anormales qui nécessitent davantage de glycogène. L’état de cétose permet aux cellules normales d’être nourries tout en affamant les cellules cancéreuses qui ne peuvent pas utiliser l’énergie des cétones à cause de leur disfonctionnement mitochondrial.
Amélioration de la tension artérielle
Une tension élevée augmente sensiblement le risque de contracter plusieurs maladies ; c’est une des principales causes de décès dans le monde. Il a été démontré qu’un régime pauvre en glucides est plus efficace qu’un régime pauvre en lipides pour réduire la tension artérielle.
Certaines personnes affirment même que le régime keto est aussi efficace que certains traitements médicamenteux, surtout associé à la perte de poids qu’il entraîne, garantissant d’améliorer la santé et les fonctions cardiovasculaires.
De nombreuses études scientifiques nutritionnelles ont prouvé que ce régime peut avoir un impact très positif sur la santé générale et sur les fonctions corporelles. Tant que vous parvenez à respecter ce régime, les récompenses sont nombreuses. Pour les personnes n’ayant pas réussi à obtenir de résultats satisfaisants avec des méthodes traditionnelles, l’approche cétogène vaut vraiment la peine d’être envisagée.
En 2014, j’ai soudainement commencé à avoir des douleurs intenses au talon gauche, tous les jours, peu après le réveil, pendant 10 à 15 longues secondes. J’avais l’impression que quelqu’un m’enfonçait une aiguille dans le talon gauche. Cette douleur vive et intense s’arrêtait aussi vite qu’elle arrivait, et ne revenait que le lendemain.
Tous les matins, c’était la même chose. Pendant environ 6 mois. Des visites chez deux ostéopathes ne m’ont apporté aucune explication ni amélioration.
J’ai un jour décidé de changer de stratégie, et grâce à un protocole entièrement naturel, ma guérison a été immédiate et totale. Cette guérison est arrivée en conclusion d’une démarche de santé extraordinaire, simple et efficace, que chacun peut faire chez soi : le NETTOYAGE DU FOIE.
Grâce à un protocole précis, j’ai expulsé de mon foie des centaines de « calculs biliaires* », et cela a stoppé ma douleur au talon dès le lendemain. En prime, je me sentais plein d’énergie et je ressentais un grand sentiment de légèreté et de liberté.
Le lendemain de mon premier nettoyage du foie, MA DOULEUR AU TALON A DISPARU. Elle n’est revenue que quelques semaines plus tard, lors du 2ème nettoyage du foie, mais elle n’a duré que quelques secondes. Cette douleur n’est depuis plus jamais revenue !
Lors de chaque nettoyage, j’ai éliminé plusieurs dizaines de calculs, sans douleur, facilement, et sans fatigue.
Attention, la photo qui suit pourra heurter certaines sensibilités. Ce sont les calculs que j’ai évacués lors de mon premier nettoyage du foie. Avec ces calculs en moins, mon talon a cessé d’être douloureux et mon niveau d’énergie a fait un bon spectaculaire !
*Certaines théories intéressantes estiment que chez la majorité d’entre nous (pour ne pas dire chez tout le monde), le foie serait encombré de « calculs biliaires », principalement composés de cholestérol, qui l’empêchent de fonctionner de façon optimale. Notre foie est un organe incroyablement complexe et notre santé dépend grandement de la sienne. Aussi, la présence de ces « calculs » peut engendrer des problèmes qui peuvent toucher quasiment toutes les parties du corps.
Les troubles associés aux calculs biliaires en excès vont des douleurs articulaires à un taux de cholestérol élevé, des compulsions alimentaires, de l’asthme, un surpoids, de la fatigue, ou encore des migraines.
Aujourd’hui, nos modes de vie déstructurés, notre alimentation dénaturée, notre niveau de stress élevé, notre déshydratation chronique ou encore notre exposition de plus en plus importante à de nombreux polluants favorisent l’apparition de ces calculs biliaires.
Quand les calculs biliaires au niveau du foie sont trop nombreux, c’est tout le corps qui souffre.
Voici une liste non exhaustive des troubles associés aux calculs biliaires au niveau du foie :
– manque d’appétit, troubles alimentaires ou compulsions alimentaires – constipation, hémorroïdes – cirrhose du foie, hépatites – taux de cholestérol élevé – maladies cardiaques – personnalité colérique ou « bilieuse », dépression – impuissance et autres problèmes sexuels – maladies de la prostate – problèmes de menstruation – problèmes urinaires – déséquilibres hormonaux – maux de tête et migraines – problèmes de dents et de gencives – sciatique, scoliose – maladies articulaires, raideurs dans les articulations et les muscles – fatigue chronique – maladies des reins – problèmes de vision, yeux bouffis et cernes sombres sous les yeux – problèmes de peau et grains de beauté en excès – cheveux gras ou perte de cheveux – difficulté à cicatriser – vertiges, pâleur – langue chargée – sclérose en plaque ou fibromyalgie – maladie d’Alzheimer – froid aux mains et aux pieds – problèmes de sommeil et insomnies, cauchemars
Rien que ça !
Jérémie
PS : Vous avez vu tous ces calculs. C’est impressionnant tout ce qu’il y a, pourtant je suis encore « jeune » et plutôt en bonne santé !
Si vous pensez qu’il vaut mieux prévenir que guérir, ou si vous souffrez d’un des maux cités ci-dessus et souhaitez y remédier, Jérémie ce qu’il vous faut.
Il a créé un programme pour vous accompagner pas à pas dans le nettoyage de votre foie, de façon précise et efficace, sans vous prendre la tête.
Le curcuma est une épice aux multiples vertus préventives comme curatives. Excellent pour la digestion, le curcuma a aussi la capacité de diminuer les inflammations, prévenir le cancer et protéger le cerveau de la maladie d’Alzheimer.
La première fois que j’ai préparé un curry, je dois vous le confesser, c’était à peine mangeable. Heureusement, j’ai depuis perfectionné mes talents culinaires. Pourtant, il arrive encore que j’essuie des refus : on me dit que c’est un plat exotique, plutôt épicé, et donc certainement mauvais pour la santé…
Et bien, détrompez-vous ! Le principal ingrédient du curry, celui qui lui donne cette couleur jaune orangé si particulière, est excellent pour la santé. Il s’agit du curcuma, une racine dont l’Inde est la principale productrice.
Non seulement elle est utilisée en teinture pour donner un jaune vif magnifique, mais surtout, elle est utilisée depuis des millénaires par la médecine indienne, dite ayurvédique.
Or le curcuma suscite aujourd’hui l’intérêt des chercheurs. Pour ses propriétés digestives, bien sûr, mais aussi pour sa capacité à diminuer les inflammations, prévenir le cancer et protéger le cerveau de la maladie d’Alzheimer.
Un exotisme rentré dans les mœurs
Si le curcuma peut paraître exotique à bon nombre d’entre nous, il est pourtant connu des médecins français depuis très longtemps.
Ainsi on le retrouve dans nos traités médicaux dès le XVIIe siècle. Employé contre les affections de la peau et des yeux, il avait aussi la réputation d’ouvrir l’appétit, de soigner la rate, le foie, de dissoudre les calculs rénaux et de parer aux dysfonctionnements urinaires.
Ces utilisations se retrouvent au XIXe siècle chez les médecins Cazin, Leclerc et Parturier, et encore aujourd’hui, l’organisation européenne de phytothérapie, l’ESCOP, le recommande contre les maux digestifs.
De nombreuses études phytothérapeutiques
Ces derniers temps, le curcuma est, comme le safran qu’il remplace souvent, au centre de nombre d’études phytothérapeutiques. En particulier la curcumine, l’un de ses composants principaux, qui pourrait grandement contribuer à la prévention des cancers.
Cela s’explique par la capacité de cette molécule à lutter contre le stress oxydatif – responsable de la dégénérescence cellulaire – mais aussi contre l’inflammation qui, lorsqu’elle est chronique, entraîne des dysfonctionnements immunitaires et métaboliques en chaîne. Deux situations qui sont étroitement liées à l’apparition et au développement des tumeurs.
Ces vertus préventives fonctionneraient ainsi contre nombre de cancers, notamment contre ceux de la sphère ORL, du poumon et du sein. Il aurait aussi un effet résolument bénéfique dans la réduction de la néoplasie intra-épithéliale, un état précancéreux de la prostate.
Toutefois, ces propriétés peuvent aussi vous servir si vous n’êtes pas gravement malade : parce qu’elle est antioxydante, la curcumine permet de prévenir le vieillissement cellulaire. D’autre part, de récentes études montrent qu’un traitement à base de curcumine conduirait à une amélioration des symptômes en cas de polyarthrite inflammatoire et à une diminution des inflammations postopératoires.
Chimios boostées ou inhibées
C’est un fait, la curcumine ne fait pas que prévenir le cancer, elle permet aussi de lutter contre lui. En Chine, on l’emploie par exemple pour traiter les premières phases du cancer du col de l’utérus, ce qui fait l’objet de plusieurs études convergentes.
Elle aurait également un effet positif contre le cancer de la peau, notamment par un rétrécissement des lésions cancéreuses externes, mais aussi contre la polypose recto-colique familiale, les métastases hépatiques, et surtout le très répandu cancer colorectal.
Comme le note Bérengère Arnal-Morvan, gynécologue et spécialiste du cancer du sein, le curcuma a un effet particulier sur les chimiothérapies. Par prudence, il vaut mieux éviter d’en prendre deux jours avant et après le traitement. Surtout s’il implique certaines molécules (camptothécine, doxorubicine, méchloréthamine, cyclophosphamide et vincristine) dont il inhibe en partie les effets.
Au contraire, si votre traitement inclut certains autres médicaments chimiothérapeutiques (gemcitabine, paclitaxel, docétaxel et oxaliplatine), non seulement le curcuma en potentialise les effets, mais en plus, il en améliore la tolérance, explique la spécialiste.
Le curcuma pour un cerveau en pleine forme
Le curcuma est donc plein de ressources, et l’une d’elles, moins connue, consiste à contribuer à la lutte contre le diabète, avant tout en faisant baisser la glycémie. Mais en plus, des études sur les animaux ont montré qu’il retardait l’apparition et la progression de la cataracte due au diabètechez les sujets testés.
Ceux qui mangent du curry auront ressenti un certain éveil des sens, surtout s’il est épicé ! Il se trouve que la curcumine est incontestablement bonne pour les capacités intellectuelles et qu’elle ferait un remède de premier ordre contre la maladie d’Alzheimer. Cette dégénérescence des facultés intellectuelles est marquée par l’inflammation neuronale et l’agrégation cérébrale de plaques amyloïdes, un ensemble de protéines gênant la transmission des informations dans le cerveau.
Or la curcumine accroît notre capacité d’élimination de la bêta-amyloïde et réduit également les fibrilles qui sont caractéristiques de la maladie d’Alzheimer. Ainsi, non seulement la curcumine nous permet de prévenir cette pathologie, mais elle permettrait aussi de contenir le processus une fois qu’il est apparu.
La consommation de curcuma pourrait-elle en partie expliquer pourquoi la prévalence de la maladie d’Alzheimer chez les adultes de 70-79 ans en Inde est 4,4 fois inférieure à celle des personnes du même âge aux États-Unis ?
La parade indienne pour mieux l’assimiler
Oui, la cuisine indienne est particulièrement riche, ce qui décourage certains d’en manger. Et pourtant, si les Indiens s’en nourrissent quotidiennement, c’est qu’ils ont des parades, et le curcuma n’est pas la moindre.
Déjà, il est très nutritif ! Condiment consommé frais en Asie du Sud-Est ou séché et pulvérisé en Inde, il contient des fibres et aussi beaucoup de vitamines : C, E, K, B1, B2, B3, B6 et B9. Mais pas de vitamine B12. Très riche en sels minéraux, en manganèse et en fer, il constitue également un très bon apport en potassium, calcium, magnesium, cuivre et zinc.
Cependant, ces qualités nutritionnelles sont les moindres de ses avantages… Ainsi, le curcuma favorise le processus digestif, régule la flore intestinale, atténue les risques de gastrites et d’ulcères, protège le foie, améliore la digestion des corps gras et des sucres et augmente la sécrétion de bile. Il est dès lors particulièrement recommandé en cas de difficultés digestives, de colite, de coliques, de prise d’antibiotiques irritants, de brûlures d’estomac, de gaz et de ballonnements. Et il aide aussi à faire baisser le mauvais cholestérol.
Une de ses propriétés recherchées est sa capacité à lutter contre une bactérie pathogène appelée Helicobacter pylori, qui vit dans l’estomac et s’y rend responsable de l’ulcère gastroduodénal. Les dernières études en attestent.
En outre, il serait également efficace pour combattre les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, notamment d’origine auto-immune : le syndrome du côlon irritable, mais aussi la proctite ulcéreuse, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique.
Nous vous en avons déjà parlé : ce que les intestins ne filtrent pas, c’est la peau qui s’en charge. Ne vous étonnez donc pas que les vertus digestives du curcuma contribuent aussi à vous débarrasser de l’eczéma, de l’acné, mais aussi du psoriasis et de ses démangeaisons si déplaisantes.
Du poivre pour optimiser… avec un mais
Seul bémol : parsemer sa nourriture de curcuma, ou en prendre une cuillerée par-ci par-là, ne suffit pas pour pleinement profiter de ses vertus thérapeutiques. En effet, notre intestin peine à capter les molécules de curcumine, trop volumineuses et trop facilement éliminées par notre métabolisme. De sorte que notre santé n’en profite guère.
Les Indiens ont trouvé une parade avec le poivre, et plus spécifiquement le poivre long, l’un des secrets d’un bon curry. La pipérine que contient le poivre permet ainsi de décupler notre capacité à profiter des vertus du curcuma. C’est ce que l’on appelle sa biodisponibilité.
Mais attention ! La pipérine n’offre pas une biodisponibilité optimale, et surtout, elle augmente l’absorption d’autres molécules par notre intestin : celles des métaux lourds, mais aussi et surtout celles des médicaments, dont elle fausse les dosages.
Soyez donc prudent avec le duo curcumine + poivre si vous êtes sous traitement médicamenteux. Pour éviter ces déconvenues, des compléments alimentaires ont été créés pour garantir une meilleure absorption du curcuma, sans ces inconvénients (voir le carnet d’adresse).
Quelques recettes… et quelques précautions
Je me suis souvent demandé pourquoi le curry, qui est certes excellent, a eu un succès tel que la recette s’est disséminée de l’Inde jusqu’au Japon. La réponse tient peut-être aux vertus du curcuma.
Donc si vous n’êtes pas malade et que vous voulez en profiter à titre de thérapie douce pour ses effets préventifs, vous pouvez en prendre à raison d’une cuillère maximum par jour, avec du poivre, bien sûr.
Vous pouvez ainsi vous concocter quelques recettes en l’ajoutant comme ingrédient. Mais là encore, faites attention !Les taches laissées par le curcuma, produit de teinture encore utilisé comme tel aujourd’hui, ne partent pas facilement !
Pour la décoction, mettez deux cuillerées à café de racine concassée dans un bol et faites bouillir 3 minutes, puis infusez 10 minutes. Prenez-en à raison de 2 à 3 bols par jour, et vous profiterez de ses bienfaits.
Si ce sont plutôt ses effets dermatologiques qui vous intéressent, délayez une cuillère à café dans un peu d’eau et appliquez-la sous forme de cataplasme 3 fois par jour. Toutefois, d’un point de vue purement esthétique, nous vous déconseillons de vous en mettre sur le visage…
N’oubliez pas non plus que le curcuma, remède solide et utilisé de longue date, réclame quelques précautions. Ainsi, il est déconseillé à haute dose en cas de calculs biliaires, de grossesse ou de prise d’anticoagulants.
N’hésitez pas à nous envoyer vos recettes de curry !
La sciatique, à son niveau le plus élémentaire, est causée par l’irritation du nerf sciatique. Ce nerf va de la colonne vertébrale à la plante des pieds – ce qui explique pourquoi la douleur liée à la sciatique se ressent souvent comme des “chocs” électriques partout dans les membres inférieurs.
Si vous souffrez de sciatique, loin de vous l’idée de faire de l’exercice ou de pratiquer une activité physique. C’est tout à fait compréhensible – surtout si la douleur est sévère. Pourtant, il est essentiel de rester actif pour empêcher vos muscles de devenir trop faibles et trop raides.
La meilleure façon de le faire est par le biais d’exercices guidés contre la sciatique. En utilisant une combinaison d’exercices de renforcement musculaire et de mobilité, vous pourrez maintenir la force et réduire la compression du nerf sciatique. Cela pourra conduire à une amélioration relativement rapide de la douleur.
Il ne s’agit pas simplement de regarder sur Google et de commencer un certain nombre d’exercices aléatoires contre la sciatique. Mais c’est pourtant l’erreur commune que de nombreuses personnes font – cela conduit généralement à une augmentation des douleurs et du temps de récupération. C’est également l’une des principales raisons pour lesquelles les personnes qui utilisent des programmes d’exercices de soulagement de la sciatique ne réduisent pas la douleur comme ils le souhaiteraient.
Pourquoi les programmes d’exercice contre la sciatique sont souvent inefficaces ?
La sciatique peut être causée par différents problèmes, y compris une hernie discale dans la colonne vertébrale, des infections de la colonne vertébrale, des blessures répétitives, un agrandissement des ligaments… et bien plus. Le fait de pratiquer le mauvais exercice pour traiter la cause sous-jacente de votre sciatique pourra avoir comme effet d’aggraver votre douleur – et peut augmenter le temps pris pour un rétablissement complet.
Si votre sciatique est par exemple causée par une flexion excessive de la colonne vertébrale, des exercices visant à augmenter la portée du mouvement lombaire pourront aggraver vos douleurs. En revanche, ces mêmes exercices pourront être efficaces pour traiter la sciatique causée par une rigidité musculaire excessive autour du nerf sciatique.
Voilà pourquoi vous devez être extrêmement prudent au moment d’adopter une routine quotidienne d’exercices contre sciatique que vous avez trouvée en ligne. En fait, à moins que le programme ne recommande des exercices différents pour chaque cause de sciatique, il est probablement préférable de l’éviter.
Création d’une routine d’exercices efficaces contre la sciatique
Les nombreux programmes d’exercices de soulagement de la sciatique engendrent généralement un problème beaucoup plus grave. Même si un programme de base peut offrir un soulagement à court terme, nombre sont ceux qui ne prennent pas en compte les composantes essentielles et nécessaires à la réussite sur le long terme.
Un programme efficace doit inclure:
Des exercices pour prévenir la faiblesse musculaire sans aggraver votre état actuel.
Un système pour augmenter progressivement l’intensité pour acquérir la puissance et réduire la douleur.
Des exercices pour réduire le stress dans le bas du dos.
Des exercices structurés conçus spécifiquement pour attaquer la cause sous-jacente de votre sciatique.
Un guide complet pour connaitre la position correcte pour chaque exercice – de sorte que vous n’aggraviez pas votre état accidentellement ou que vous provoquiez une nouvelle blessure.
Sans ces éléments, un programme d’exercice ne fera certainement pas de différence durable sur la sensation de douleur. Vous pourrez éprouver un certain soulagement à court terme, mais le problème sous-jacent reviendra souvent rapidement.
Comment guérir la sciatique à la maison
Si vous en avez assez que la sciatique ait le contrôle sur votre vie, ne désespérez pas!
Voici trois des traitements les plus courants que vous pouvez réaliser à domicile pour soulager la sciatique – et comment vous pouvez les utiliser pour réduire la douleur rapidement.
Ces traitements peuvent véritablement guérir la sciatique – pas uniquement anesthésier la douleur.
Commençons dès maintenant…
1. Program d’exercices à la maison
Les programmes d’exercices sont une composante importante de tout traitement de la sciatique. En étirant et en renforçant certaines parties de votre corps pouvant causer une irritation du nerf sciatique, vous pourrez réduire la douleur et accélérer la récupération.
Les exercices les plus efficaces dépendent de la raison pour laquelle vous souffrez de la sciatique. Les sciatiques causées par une hernie discale, par exemple, ne sont pas traitées avec les mêmes exercices que les sciatiques causées par la sténose spinale. Pour trouver les meilleurs exercices pour chaque cause de sciatique, cliquez ici.
Il est également important de veiller à ce que votre corps soit détendu pour lui permettre de guérir. Une excellente façon de le faire, sans aggraver votre état, est de marcher rapidement. D’autres activités légères peuvent avoir un effet similaire, mais si vous ressentez une douleur, cessez immédiatement.
Astuce : Il est essentiel que vous ne restiez pas complètement cloué au lit en raison de la douleur. Si vous restez allongé au lit pendant plus de deux jours, votre sciatique va empirer, car vos muscles se contractent et s’affaiblissent.
2. Équilibrez votre alimentation
Soigner la sciatique de manière permanente signifie souvent traiter plus que les causes physiques. Vous devrez également améliorer votre alimentation pour prévenir la douleur de réapparaitre de nouveau.
Une des façons les plus faciles de réduire la douleur associée à la sciatique est de boire plus d’eau. Lorsque vous êtes déshydraté, certaines parties de votre colonne vertébrale se dégonflent. Ceci peut provoquer une pression supplémentaire sur le nerf sciatique.
Si possible, essayer d’éviter également les aliments anti-inflammatoires. Il existe beaucoup trop d’aliments inflammatoires dont la liste est disponible dans cet article, mais quoi qu’il en soit à haute teneur en sucre. Ceux-ci peuvent potentiellement conduire à l’inflammation et à l’augmentation de la douleur.
3. Remèdes maison
Les remèdes maison peuvent produire une grande différence pour calmer la douleur sciatique – et souvent de manière rapide. Les remèdes maison ont également l’avantage de ne pas nécessiter de prescription ou d’ingrédients coûteux.
Un des remèdes maison les plus simples est de consommer des arachides. En effet, les arachides contiennent beaucoup de magnésium, un élément crucial pour permettre aux muscles de se détendre.
En mangeant une petite/moyenne portion d’arachides chaque jour, les muscles qui entourent le nerf sciatique seront davantage susceptibles de se détendre et de réduire la pression.
Choisir le bon remède maison contre la sciatique
Chacun de ces traitements maison peut être efficace – mais vous ne devez pas choisir de traitements aléatoires contre la douleur. Il est important de choisir le bon traitement pour traiter la cause sous-jacente à votre sciatique, ou votre douleur pourra s’aggraver – ou ne pas disparaitre.
Si vous souhaitez apprendre à soulager la sciatique en seulement sept jours, cliquez ici pour un programme de traitement complet. Ce programme comporte également un guide pour une routine d’exercices en toute sécurité, peu importe la cause de la sciatique, et il vous indiquera exactement les exercices que vous devriez faire pour soulager votre sciatique! Arrêtez d’essayer et débarrassez-vous de votre sciatique en moins d’une semaine – 100% garanti => Cliquez-ici pour en savoir plus
Les anti inflammatoires nous permettent de réduire les douleurs. Certaines herbes, épices ou autres aliments contiennent des enzymes qui réduisent la douleur dans l’organisme.
Ces aliments stimulent une plus grande production des bonnes bactéries et agissent au niveau des sources de la douleur dans votre organisme. Découvrez les 8 meilleurs anti inflammatoires naturels.
La bromelaïne
Généralités
La bromelaine provient de l’ananas. Elle est l’enzyme principale de ce fruit. La bromélaïne a été identifiée par la première fois par le chimiste Vénézuélien Vicente Marcano en 1891 par la fermentation de l’ananas.
L’ananas a été découvert dans les pays d’Amérique du sud avant de s’étendre au reste du monde tropical au 19 -ème siècle
La bromelaïne conserve toujours ses propriétés lorsqu’elle. est chauffée à 40 degrés Celsius. Au-delà de ce degré, elle perd 20-25% de ses vertus (1) .
Cette enzyme est contenue dans les différentes partie de l’ananas : la peau, la tige, la pulpe, le jus recueilli.
La bromélaïne contenue dans la peau de l’ananas est beaucoup plus concentrée que celle contenue dans la pulpe du fruit. En cas de fièvres, faites bouillir la pelure d’ananas combinée à du citron. Effet garanti.
Que contient exactement la bromelaine et comment agit-elle dans votre organisme ?
La bromélaïne est constituée d’un groupe d’enzymes protéolytiques. Une enzyme est une protéine crée par votre organisme qui permet d’activer et/ou d’accélérer les réactions chimiques dans le corps.
On a les enzymes digestives comme la bromelaïne. Contrairement à plusieurs enzymes qui sont dissoutes dans le système digestif, la bromelaïne n’est pas dissoute dans le système digestif.
Ce groupe d’enzymes arrive à pénétrer dans le sang, et à circuler dans les différentes parties de l’organisme. De cette façon, la bromelaïne apaise les douleurs dans les divers endroits de l’organisme.
Des suppléments de bromelaïne sont vendus pour les personnes ayant des douleurs au quotidien.
Depuis longtemps, l’ananas a été utilisé pour attendrir la viande. Ceci était possible grâce à la bromelaïne qu’elle contient.
La bromélaïne, enzyme protéolytique aide à la digestion dans le tube digestif tout comme elle agit sur la viande à l’extérieur.
La consommation de lait ou de produits laitiers en même temps que la bromelaïne agit négativement sur les effets de cette enzyme.
L’ananas est utilisé pour traiter les angines, les gorges irritées, le rhume, les fièvres, le décongestionnement, la guérison des plaies ou les bronchites.
Dans ces différentes études portant sur la bromelaïne, il a été reconnu le rôle important de cette enzyme dans le traitement de l’arthrose, particulièrement l’arthrose touchant les épaules et les genoux (2).
La bromelaïne en tant que supplément alimentaire peut être prise trois fois par jour, en prise de 500mg. Reportez-vous à la notice du supplément alimentaire.
Vous pouvez la consommer par contre en quantité voulue à travers l’ananas.
Le saule blanc ou osier blanc
L’osier blanc, saule blanc ou encore arbre de la douleur pousse dans les endroits humides en Amérique du nord, en Europe et en Asie (3).
C’est un arbre de la famille des salicacées qui peut atteindre 25 mètres de hauteur.
Saule blanc-antiinflammatoire naturel
Les racines du saule blanc étaient utilisées dans la Grèce antique par les médecins pour faire tomber la fièvre. Elles servaient également d’anti inflammatoires.
En chine, les écorces de cet arbre sont utilisées depuis plus de 2500 ans en tant qu’analgésique, anti inflammatoire, antipyrétique.
Pour apaiser les douleurs lombaires dans les temps anciens, on écrasait les feuilles de saule blanc mélangées à du poivre et trempées dans du vin qu’on donnait à consommer aux malades.
Pour rappel, le poivre contient de la pipérine, un nutriment qui amplifie les propriétés des aliments dans le corps. En combinant donc le saule blanc au poivre, cela multipliait les effets de cet anti inflammatoire dans l’organisme, pour un meilleur résultat.
Le saule blanc est composé de flavonoïdes, de tanin et principalement d’acide salicitanique.
En 1828, on a découvert la salicine dans cette plante. Elle agit comme une prodrogue dans votre organisme. La salicine traverse le sang et se transforme en acide salicylique.
Faites bouillir les écorces, les feuilles de l’osier blanc pour lutter contre les douleurs.
Les autres propriétés médicales de l’osier blanc sont les suivantes :
Antiseptique,
Fébrifuge,
Analgésique,
Tonifiant.
Pour lutter contre les douleurs lombaires, les maux de tête, les fièvres, les douleurs dentaires, les cystites, les bouffées de chaleurs, les arthroses, les sueurs nocturnes, le rhumatisme, le saule blanc est le bienvenu chez vous (4).
Par contre il ferait baisser la libido, donc consommez cette plante avec modération.
L’écorce de saule a été longtemps utilisée jusqu’au 19 -ème siècle dans les traitements anti inflammatoires.
Son utilisation s’est réduite peu à peu avec la découverte de certains médicaments tels que l’aspirine. Finalement l’écorce de saule est passée aux oubliettes. Mais elle est toujours utilisée en phytothérapie et dans les médecines traditionnelles chinoises.
On a découvert par la suite que même si son action est moins lente que celle de l’aspirine dans le corps ; cependant elle a des effets qui durent plus longtemps dans le corps ; contrairement à l’aspirine.
La racine de harpagophytum ou griffe du diable appelée devil’s claw en Anglais pousse dans les pays Africains, principalement en Afrique de l’Est. La Namibie en est le premier producteur mondial avec 40% de la production mondiale (5).
La griffe du diable est une plante herbacée de la famille des pedaliaceae. Elle est une plante grimpante pouvant atteindre 1,5 mètres de long. Elle pousse dans les sols argileux et sablonneux.
La médecine traditionnelle de ces peuples Africains utilise les griffes du diable depuis très longtemps pour traiter les problèmes digestifs, les inflammations, les rhumatismes et bien d’autres problèmes de santé.
Les tradipraticiens Africains l’utilisaient pour soigner les leurs ainsi que les colons Allemands souffrant de douleurs rhumatismales.
Les griffes du diable contiennent :
Des flavonoïdes,
De la quinone,
Des phytostérols,
Et autres nutriments essentiels.
La racine d’harpagophytum est un anti inflammatoire efficace dans la lutte contre la goutte. Elle permet de diminuer le taux d’acide urique dans le sang.
Les racines d’harpagophytum vous permettent également de lutter contre les douleurs de l’arthrose, les maux de dos, les lombalgies, les fibromyalgies.
Elles sont efficaces dans le traitement des douleurs musculaires, des foulures, des tendinites. Elles aident également à lutter contre les problèmes digestifs.
Les propriétés anti inflammatoires de la griffe du diable stimulent la mobilité et la souplesse des articulations.
La dose efficace est de 300-400 mg par jour.
Des extraits de la plante existe en gélules, en teinture, en poudre.
Le blanc d’œuf
Votre blanc d’œuf est …. un anti inflammatoire. Eh oui !
Il contient des antioxydants, des protéines, des vitamines et des minéraux. Des études sont de plus en plus menées pour déterminer l’efficacité, l’utilité du blanc de l’œuf dans certains traitements.
Une étude récente faite au Canada a porté sur l’efficacité du blanc d’oeuf dans le traitement de l’arthrose et des douleurs articulaires en général (6).
Pendant 8 semaines, 67 personnes ont consommé du blanc d’œuf. Le premier groupe consommait réellement des suppléments à base de blanc d’œuf pour lutter contre les douleurs.
Dans le deuxième groupe, un placebo a été donné aux patients en guise de traitement au blanc d’œuf contre les douleurs.
La consommation de blanc d’œuf s’est montrée beaucoup plus efficace dans le traitement des douleurs contrairement à son placebo.
Pour rappel, le placebo est une simulation de médecine donnée. Le médicament ne contient en réalité aucun élément actif.
Ce qui a fait dire que le blanc d’œuf peut être plus étudié pour son utilité dans le traitement des douleurs.
Il agit également comme un anti poison pour lutter contre les intoxications et les surdosages. Le blanc d’œuf permet de lutter contre les diarrhées, les gastrites, les entérites.
Le curcuma
Le curcuma est une épice de couleur jaune. Elle existe en général sous forme de poudre. Le curcuma est le principal épice du curry. Ce dernier doit d’ailleurs sa couleur au curcuma.
Le curcuma longa, de son nom scientifique est un puissant anti inflammatoire et un anti cancérigène. En Inde, cette épice est présente dans la quasi-totalité des plats. Ce qui justifie le faible taux de cancer et de problèmes inflammatoires dans ce pays.
En fait le curcuma a pour nutriment actif la curcumine, un pigment soluble qui fait la spécialité du curcuma.
La curcumine traverse difficilement le système digestif. Généralement, il est conseillé de consommer le curcuma avec du poivre ou piperine ou d’acheter des suppléments de curcumine associés à de la pipérine.
La curcumine à elle seule ne traverse pas le sang et ne peut donc pas agir en tant qu’anti inflammatoire à divers niveaux de l’organisme. La pipérine contenue dans le poivre permet de la rendre biodisponible dans le sang et dans l’organisme.
20 grammes de poudre de racine de curcuma contiennent environ 200 mg de curcumine, la substance active du curcuma.
La curcumine a des effets anti inflammatoires (7). Par ailleurs, plusieurs études ont démontré l’inhibition des cellules cancéreuses par la curcumine dans le corps.
Mais pour que cela soit possible, la curcumine a été administrée à de fortes doses et associée à d’autres aliments tels que le poivre.
Si vous souhaitez utiliser les extraits de curcumine pour lutter contre les inflammations, achetez celles de bonnes qualités et associées à du poivre.
Le curcuma intervient également dans la protection du colon et du pancréas. Sa consommation permet de prévenir le cancer du côlon et du pancréas.
Le curcuma est utilisé dans le golden Milk, une célèbre recette indienne pour lutter contre la fièvre, le rhume et les migraines.
Le curcuma permet de lutter contre la dégénérescence osseuse et les maladies liées à l’œil.
En externe, elle est appliquée en cataplasme sur les blessures sportives pour calmer la douleur.
Elle est aussi efficace contre les acnés et permet d’avoir une belle peau et de longs cheveux .
La qualité de la curcumine compte pour beaucoup dans ses propriétés anti inflammatoires.
Le gingembre
Le gingembre est un anti inflammatoire naturel. Il est composé de gingerol, son principal élément actif qui agit contre les foyers d’inflammation dans le corps.
Gingembre-Anti inflammatoire naturel
En plus, le gingembre est composé de minéraux, d’antioxydants, de vitamines, de protéines…
Le gingembre a des propriétés anti bactériennes et anti inflammatoires. Il intervient souvient en phytothérapie, dans l’ayurveda (médecine traditionnelle Indienne) et dans les médecines traditionnelles chinoises et Africaines.
Le gingembre en infusion permet de soulager les douleurs menstruelles, les maux de gorge, les angines, les fièvres.
Dans une étude, il a été donné à des hommes souffrant d’arthrite des extraits de gingembre. Ils consommaient 250 grammes d’extrait de gingembre 4 fois par jour.
Ce qui a espacé leurs douleurs après quelques semaines. Après 3 mois, les douleurs se sont totalement arrêtées.
Vous pouvez combinez le gingembre à l’ananas pour faire vos infusions ou vos tisanes anti inflammatoires. Le gingembre s’allie parfaitement au citron également.
Le gingembre est aussi efficace dans le traitement des problèmes digestifs (8). Pensez au jus de gingembre dans ce cas.
Si vous souffrez de calculs biliaires, de difficultés de coagulation, ou de diabète, limitez votre consommation de gingembre (à titre de traitement). Mieux, parlez-en à votre médecin.
La boswellie
La boswellie ou boswellia en Anglais est une plante qui est utilisée dans la médecine traditionnelle ayurvédique seule ou en association avec d’autres plantes.
La résine de boswellia est un anti inflammatoire qui intervient dans les traitements contre le rhumatisme, contre les problèmes des voies respiratoires et du système digestif.
Le boswellia contient des principes actifs qui inhibent l’activité et le développement des leucotriènes. Les leucotriènes sont des substances produites dans le corps qui stimulent les inflammations à divers niveaux.
Cette plante est également utilisée dans le traitement de l’asthme et des problèmes respiratoires dus au tabagisme.
L’ail
L’ail est composé de plusieurs vitamines, de minéraux et autres nutriments. Les bienfaits de l’ail ne sont plus à démontrer.
À lire: les 12 bienfaits de l’ail (à lire absolument)
L’ail est un anti inflammatoire, à condition qu’il soit consommé frais. Il agit également dans le système cardiovasculaire dans la lutte et la prévention des crises.
Il est également conseillé aux personnes souffrant d’hypertension de consommer régulièrement de l’ail.
Conclusion
Il nous arrive à tous d’avoir parfois des douleurs. Ces douleurs peuvent être passagères ou se pérenniser. C’est le cas des douleurs rhumatismales, des jambes sans repos et autres.
Pour un mieux-être, nous vous conseillons de faire des tisanes ou des décoctions de plantes anti inflammatoires.
Ceci allègera dans un premier temps vos douleurs. Si vous suivez régulièrement ces antiinflammatoires sur 3 mois environ, vous aurez une bien meilleure santé.
Concernant certains aliments tels que l’ail, le gingembre, consommez un peu plus que d’habitude pour ressentir les effets dans votre organisme.
Si vous avez déjà souffert d’un problème de poids dans le passé, alors vous savez sûrement que lorsqu’il s’agit de maigrir, chacun a sa propre théorie et ses « principes clé » sur le sujet.
Heureusement, certains de ces « principes » ont fait l’objet de recherches, et les résultats sont plutôt surprenants. À savoir, le petit-déjeuner est-il réellement « le repas le plus important de la journée » ? Est-ce vraiment « mauvais de grignoter entre les repas » ?
La nutrition, et notamment les calories et les graisses, sont des sujets qui nous intéressent et nous concernent tous. Qui n’aimerait pas connaître la meilleure façon de perdre du poids sans en reprendre ?
Nombre d’informations circulent sur les régimes mais beaucoup d’entre elles ne sont ni fondées ni prouvées scientifiquement. Récemment, le Journal de médecine de la Nouvelle-Angleterre a publié un article qui éclaircit les mythes et croyances les plus répandus sur le sujet :
1. Il est important de se fixer des objectifs réalistes quant au poids idéal à atteindre pour éviter toute frustration.
Bien que ce principe semble assez raisonnable, il n’a pas été prouvé que des objectifs irréalistes empêchent de perdre du poids.
En outre, des recherches récentes ont démontré que des objectifs ambitieux menaient à de meilleurs résultats.
2. Les personnes qui perdent du poids rapidement ont plus de chance d’en reprendre que celles qui en perdent progressivement.
En comparant les résultats du maintien de la perte de poids après un régime, et ce au cours de la première année et des années suivantes, les statistiques montrent qu’il n’existe pas de différence significative entre les personnes ayant perdu du poids rapidement ou progressivement.
3. Dépenser un peu plus d’énergie entraîne une perte de poids plus significative sur le long terme.
Nous savons tous que pour perdre du poids, il est nécessaire de réduire son apport journalier en calories. Par exemple, pour perdre 1 kg par semaine il faudrait réduire son apport calorique hebdomadaire de 3500 calories. Selon cette hypothèse, brûler seulement 100 calories de plus par jour (l’équivalent d’environ 1,5 km de marche) conduirait à une perte de poids de 20 kg en cinq ans grâce à l’augmentation de la masse musculaire et à la réduction de la masse graisseuse.
Cependant, cette hypothèse ne prend pas en compte les changements d’apport calorique au quotidien et la masse corporelle. En réalité, la personne en question ne pourrait perdre qu’environ 5 kg en cinq ans.
4. Pour réussir à perdre du poids, il faut être prêt à changer sur le plan émotionnel.
Être prêt au changement n’est pas nécessaire pour les personnes ayant fait le choix de suivre un programme d’amincissement ou de subir une chirurgie bariatrique. En effet, la seule décision de suivre un tel programme ou de se faire opérer exprime déjà un souhait de changer quelque chose dans sa vie, ce qui est apparemment suffisant.
5. La gymnastique réduit et prévient de manière significative le risque d’obésité chez les enfants.
Des études montrent que rien ne prouve que la gymnastique scolaire contribue à réduire ou prévenir l’obésité. Deux grandes études ont démontré que les programmes scolaires visant à promouvoir l’exercice physique n’ont pas réussi à réduire la masse corporelle ou le taux d’obésité chez les enfants. Selon les chercheurs, c’est peut-être parce que la quantité d’exercice physique effectuée par les enfants n’est pas suffisante pour prévenir l’obésité.
6. L’allaitement prévient le risque d’obésité chez les enfants.
Une étude poussée sur le sujet, ayant observé 13 000 enfants pendant six ans, n’a pas établi de lien entre le fait d’allaiter et la réduction du risque d’obésité chez les enfants allaités. Par ailleurs, il faut noter que les idées préconçues sur l’allaitement peuvent affecter les résultats des recherches. Ceci-dit, l’allaitement présente de nombreux autres avantages au point de vue santé.
7. Faire l’amour permet de brûler entre 100 et 300 calories.
Selon des études menées sur le sujet, la relation sexuelle dure environ 6 minutes. Eh oui, c’est tout. En faisant une arithmétique toute simple, un homme de corpulence moyenne qui pèse environ 70 kg et brûle 3 calories par minute ne brûlera seulement que 21 calories pendant l’acte. Bien moins que ce que nous aurions pu penser.
8. Prendre son petit-déjeuner diminue le gain de poids.
Deux grandes études montrent qu’il n’existe pas de rapport entre un petit-déjeuner pris régulièrement et la perte de poids. En réalité, ce qui affecte la capacité d’une personne à perdre du poids sont ses habitudes alimentaires maintenues tout au long de la journée.
9. Se contenter de rajouter des fruits et légumes à ses repas contribue à la perte de poids.
Les études montrent que rajouter des fruits et légumes à son régime alimentaire sans restreindre son alimentation peut au contraire conduire à un gain de poids.
10. Grignoter fait prendre du poids.
Eh bien, pas nécessairement. Selon des recherches, il n’existe pas de rapport statistique entre grignoter dans la journée et prendre du poids.
Le régime méditerranéen n’est pas un régime tendance ! On ne sait jamais quel sera le prochain régime à la mode. Les régimes alimentaires tendent à se remplacer l’un l’autre tous les quelques mois, chacun plus extrême que l’autre. Aujourd’hui, vous abandonnez les glucides, demain, vous vous toquerez pour un jus détox, puis dans quelques années, de nouvelles versions en apparaitront, pour disparaitre à leur tour. Bien sûr, il y a une raison qui en fait des régimes “passade”.
Quelles que soient les résultats, vous suivrez un simili régime express, excitant pendant un moment, mais il n’est pas possible de suivre un tel régime alimentaire (sans risque) sur le long terme. Au lieu de chercher un régime alimentaire drastique à court terme, une approche beaucoup plus saine serait d’adapter un mode de vie sain et éprouvé, qui pourra vous conduire vers un âge avancé, non seulement sans problème, mais avec d’abondants avantages.
Le régime méditerranéen est tout sauf un phénomène de mode. C’est un mode de vie qui s’est avéré être encore et toujours la référence, qui persiste depuis des générations dans plusieurs pays. Avant que les habitudes occidentales modernes n’aient commencé à les remplacer, les foyers méditerranéens dépendaient des plantes et des animaux de leur région, et avaient des repas équilibrés. Le régime méditerranéen est bien sur étroitement lié à la culture de la région. Ces repas sains sont de longs et savoureux événements, partagés entre amis et famille, et souvent accompagné d’un verre de vin rouge.
Qu’est-ce qu’est le régime méditerranéen ?
Aujourd’hui, nous n’avons pas à nous soucier beaucoup de la provenance de nos aliments. Nous pouvons manger les fruits et les légumes que nous voulons, quelle que soit la saison, et nous avons des usines de snacks et de bonbons qui nous approvisionnent de partout dans le monde. Mais dans le bassin méditerranéen, l’alimentation traditionnelle reflète simplement ce qui est disponible sur terre et dans la mer.
Le régime méditerranéen est en fait un modèle, dont certaines localités de la région ont leur propre version. Dans l’ensemble, ce que ces régimes ont en commun, est qu’ils mettent l’accent sur les fruits frais et les légumes, les graines complètes, les légumineuses et l’ huile d’olive (comme alternative au beurre), et au lieu d’une surcharge en viande rouge, ils se tournent vers les sources de protéines maigres de poisson, la volaille, et des produits laitiers faibles en gras naturellement, des animaux du pâturage. Le vin rouge se déguste avec modération, et les aliments sont aromatisés avec des épices et des herbes, au lieu du sel.
Comme dans n’importe quel domaine, la clé du régime méditerranéen se trouve dans la modération. Même si vous faites attention à consommer des aliments sains, vous devez veiller à en manger en quantité raisonnable. Ainsi, les normes de nutrition incluent ce qui suit dans le régime méditerranéen :
• Manger en abondance: légumes (y compris les tubercules comme les pommes de terre), fruits, noix, graines, légumineuses, grains et produits complets, herbes, épices, fruits de mer (y compris les poissons gras) et de l’huile d’olive extra vierge.
• Manger avec modération: volailles, œufs, yaourts et fromages à pâte molle et semi-molle (tous du pâturage)
• Manger rarement: la viande rouge (du pâturage).
• Ne pas manger: Boissons sucrées, sucres ajoutés, salaisons, céréales raffinées, huiles hydrogénées et raffinées, et autres aliments hautement transformés.
Le régime méditerranéen est-il bon pour moi ?
En un mot ? Sans doute ! Le régime méditerranéen a été confirmé dans de nombreuses études comme réduisant le risque de maladie cardiaque. Dans une étude de plus de 1,5 millions d’adultes en bonne santé, le régime méditerranéen s’est avéré être lié à une réduction du risque de maladies cardiaques, du cancer, de la maladie de Parkinson et d’Alzheimer. En plus, les recherches ont montré que le régime méditerranéen peut aider à perdre du poids, améliorer le contrôle de la glycémie, et réduire les niveaux d’inflammation.
Les chercheurs ont étudié les effets du régime méditerranéen depuis de nombreuses années, et il n’y a aucun doute qu’il a bénéficié à la santé de ceux qui vivent dans la région. Selon une étude réalisée en Grèce par Antonia Trichopoulou, le régime méditerranéen a été confirmé comme réduisant le risque de déclin cognitif. L’étude d’ Artemis Simopoulos relie cette alimentation à un risque moindre de cancer du sein, et Michel de Lorgeril , non seulement au risque de cancer du sein, mais aussi au diabète.
Bien que ces avantages impliquent que ce régime puisse améliorer la santé de tous, certaines conditions ou restrictions alimentaires peuvent rendre plus difficile pour certaines personnes de le suivre. Par exemple, ceux ayant des sensibilités aux graines devront contourner la recommandation de graines complètes. Les végétaliens doivent mettre l’accent sur les sources de protéines d’origine végétale, car ils n’en prendront pas dans les; poisson, volaille ou œufs qui caractérisent traditionnellement le régime méditerranéen. Ceci dit, même ceux qui trouvent que certains aspects de ce régime ne leur conviennent pas, peuvent trouver utile d’en emprunter certains éléments. Il ne s’agit certainement pas de ” tout ou rien”, et les bienfaits à long terme du régime méditerranéen valent la peine de s’y atteler.
Le régime méditerranéen n’est pas étranger à la substitution. À proprement parler, le régime n’est rien d’autre qu’une structure ou un modèle d’alimentation. Vous pouvez facilement garder ce modèle, et le travailler pour y inclure des aliments locaux de votre propre région. Par exemple, le régime nordique est fondamentalement le même que le régime méditerranéen, mais avec les aliments disponibles dans les régions nordiques, comme la Scandinavie.
Comment puis-je commencer le régime méditerranéen ?
Certes, les « règles » de ce régime sont un peu plus compliquées que “ne pas manger des glucides”, ou « ne pas manger de sucre. » Mais si vous prenez quelques semaines pour faire vos recherches, ajuster votre liste de courses et planifier vos repas, vous vous retrouverez avec un régime beaucoup plus facile à gérer à long terme. Il n’y a vraiment que quelques idées directrices dans le régime méditerranéen : ce qui constitue un repas, ce qui constitue une collation et ce que signifie ”se laisser aller” (sainement). Pour vous aider à démarrer, voici une petite explication sur ce qui fait la grandeur du régime méditerranéen.
Légumes Alors que l’Amérique est un pays très hétérogène en termes d’alimentation, la consommation moyenne de légumes n’est pas aussi élevée qu’elle devrait l’être. La recommandation générale est de 3 à 8 portions de légumes chaque jour (en tenant compte qu’une portion peut varier de ½ une tasse à 2 tasses). Un simple point de référence, est de se rappeler que plus coloré c’est, mieux c’est. Une variété de couleurs vous aidera à obtenir un éventail d’antioxydants et de vitamines, et une grande salade est une excellente façon de consommer une grande diversité de légumes dans un repas.
Protéines Nous recevons habituellement nos protéines de l’une des pires sources qui soit: la viande rouge. Le régime méditerranéen nous incite à considérer à la place le poulet sans peau, la dinde, le poisson, les haricots et les noix comme sources quotidienne de protéines. Essayez de manger du poisson deux fois par semaine, particulièrement riche en oméga 3- des poissons gras comme le saumon et le thon. Au lieu de mettre votre source de protéine au centre du repas (c.-à-d. hamburger avec des frites à côté), essayez d’organiser votre repas autour des graines complètes et des légumes avec votre viande comme accompagnement. (Par exemple, une salade de poulet vous permet de prendre plus de vert que de poulet).
Graines complètes Certains régimes prétendent que tous les graines doivent être évitées, alors qu’il est démontré qu’elles sont bénéfiques pour la majorité des individus sous forme complète. Si votre organisme peut tolérer les graines, alors le régime méditerranéen stipule que vous devriez les aimerez (raisonnablement).
Ceci dit, essayez d’être plus une discriminant dans la façon dont vous choisissez les céréales que vous mettez sur votre liste de courses. Les graines complètes ont beaucoup plus à offrir que leurs homologues raffinés (c’est-à-dire le pain blanc), et vous pouvez être sur que vous vous plairez dans toute la gamme des graines saines bien connues qui s’offrent à vous (orge, avoine, maïs soufflé avec huile d’olive) et plongerez dans certaines des graines « anciennes » qui ont conservé leur valeur d’origine de” super-aliment” (quinoa, épeautre, engrain, épeautre gruau d’avoine). Si vous sentez que c’est trop difficile de vous mettre directement aux pains et pâtes complets, essayez de commencer en mélangeant dans un repas pâtes complètes moitié –moitié avec des pâtes raffinées. Au fil du temps, vous pourrez vous sentir prêt à 100 % pour le complet.
Des solutions saines de rechange aux graines, cadrant avec une bonne nutrition existent; tubercules, féculents comme les pommes de terre, surtout celles avec de la couleur (c’est-à-dire douces, violettes) et panais et même des châtaignes.
Huile d’olive L’ingrédient le plus connu du régime méditerranéen est peut-être l’huile d’olive. Là où les occidentaux choisissent beurre, margarine et huile végétale, en Méditerranée on connait les avantages d’une bonne giclée d’huile d’olive. Une étude très récente chez les espagnols a montré que l’adhésion à ce régime, mettant l’accent sur l’huile d’olive, a été associée à un risque significativement plus faible de cancer du sein.
L’huile d’olive est une excellente source d’acides gras mono insaturés, qui favorise la santé cardiovasculaire à long terme. Vous pouvez utiliser l’huile d’olive pour la cuisson, et la cuisson au four, ainsi que la mélanger avec du vinaigre balsamique, et l’utiliser comme assaisonnement délicieux et sain. L’huile d’olive versée sur des légumes variés peut réduire le risque de cancer du sein, et l’huile d’olive mélangée avec des tomates peut augmenter les niveaux d’antioxydants, et réduire le risque de cancer de la prostate.
Acides gras oméga-3 Un apport sain d’oméga-3 acides gras oméga-6 est considéré comme l’un des principaux facteurs bénéfiques de la Méditerranée, et d’autres modes d’alimentation procurant la longévité (par exemple, l’Okinawa). Cela souligne encore une fois le rôle des poissons gras, comme le saumon et le thon dans le régime alimentaire, mais aussi des œufs du pâturage, et des plantes méditerranéennes, comme le pourpier, ainsi qu’éviter les aliments contenant des animaux d’élevage, et trop transformés.
Les snacks Là, on prend vraiment un coup sur nos idées reçues. L’allée des snacks d’une épicerie occidentale n’est qu’intenses arômes artificiels et taux de sodium élevé, tout est mis en œuvre pour nous conquérir par un goût intéressant, et nous laisser aller à des moments de faiblesse au cours de notre journée de travail.
Mais le régime méditerranéen a une approche complètement différente des collations. Entre les repas, trompez votre faim avec des noix, du fromage faible en gras, ou des produits laitiers (yogourt, par exemple). Si vous voulez plus de saveur dans votre yaourt, mélangez-y des fruits frais pour un plaisir encore plus sain.
Alcool Un des aspects plus efficaces de la diète méditerranéenne c’est que c’est vraiment un mode de vie et une culture issus de personnes qui apprécient un rythme de vie plus lent. Les repas sont censés être savourés, vous permettant à la fois de jouir de vos compagnons, de prendre le temps de digérer, et de vous sentir rassasié avant que vous ne mangiez trop.
Une partie de la lenteur des repas en Méditerranée est attribuable à l’inclusion d’un verre de vin rouge, qui a fait ses preuves pour éclaircir le sang et réduire le risque de maladie cardiaque. Cependant, cet avantage-santé n’est vrai pour ceux qui boivent de l’alcool avec modération (un verre de vin rouge par jour).
Dessert Une des meilleures raisons d’adopter le régime méditerranéen, c’est que vous sentz que vous pouvez le tenir longtemps. Après la saison du maillot de bain, après que vous ayez atteint votre poids idéal, la diversité des aliments qui composent le régime méditerranéen devrait permettre de vous en tenir à ce mode de vie sain pour des années.
Vous y tenir, bien sûr, c’est aussi la possibilité de craquer une fois de temps en temps. Ainsi, les occasions très spéciales peuvent mériter tout ce qui vous fait envie (c.-à-d. la galette des rois). Dans votre vie quotidienne, vous considérez les fruits frais comme un dessert sain, dont vous pourrez profiter tous les jours. Si vous vous en lassez, arrosez simplement de miel quelques rondelles d’orange, ou essayez un peu les fruits exotiques.
Activité physique Enfin, des habitudes alimentaires saines offrent généralement leurs bienfaits optimum pour la santé, lorsqu’elles sont complétées par de l’exercice physique. En Méditerranée, les gens joignent à leur régime alimentaire un style de vie actif. Un grec pourra par exemple profiter d’une promenade le long de la plage, ou envisager d’aller le lendemain au travail à pied ou en vélo.
Dans bien trop de pays, la cuisine chinoise a une image pas très saine Nous en savons surtout que ce que nous connaissons des nombreux restaurants de vente à emporter, ou les comptoirs de nourriture des centre commerciaux, qui s’apparente à des viandes mystérieuses parfumées au mono sodium glutamate (le redoutable “MSG”), empilées sur un gros tas de nouilles grasses, ou de riz blanc raffiné.
Cette nourriture, cependant, serait complètement méconnue de la plupart des gens vivant en Chine. Les « Fast-Food » Chinois rompent avec presque toutes les règles de l’alimentation traditionnelle chinoise, qui est en fait un des plus saines au monde.
Le régime chinois a une longue histoire, complexe, basée sur des millénaires de médecine chinoise.
Philosophie de la médecine chinoise
La culture chinoise est basée sur la philosophie du « yin » et « yang », ainsi que sur les « cinq éléments ». De la médecine et des arts martiaux à la danse et à la cuisine, la culture chinoise repose sur un fondement d’équilibre, d’harmonie, de contraste et d’adaptation au changement.
Une partie de cet équilibre se trouve dans la nourriture. Chaque organe est lié à un élément et à un goût. Par exemple, l’amer est lié au cœur et au feu. (De la même manière, le sucré : rate/terre, l’aigre : foie/bois, l’épicé : poumons/métal, le salé : reins/eau.) Dans l’élaboration d’un repas sain, ces cinq goûts devraient figurer. Cela signifie garder en équilibre le corps, qui à son tour protège contre la maladie.
La révolution culturelle
Afin de comprendre où en est le régime chinois aujourd’hui, vous devez comprendre l’histoire du pays. Durant des milliers d’années, le concept d’équilibre de la philosophie chinoise a préservé les communautés chinoises de s’égarer dans l’alimentation traditionnelle.
Il y a toujours eu des périodes de famine et de richesse, mais sans beaucoup d’industriel ni d’accès à la nourriture occidentale, il n’a jamais été question d’abandonner les régimes alimentaires traditionnels. Quand la nourriture était disponible, elle était préparée selon les recommandations de la médecine chinoise.
Cela a commencé à changer à la fin des années 1800, avec l’arrivée des habitudes alimentaires occidentales, la conséquence principale en a été le passage historique du riz brun entier au riz blanc (raffiné) poli. En 1949, une famine généralisée a tué des millions en Chine. Il y avait bien eu des famines avant, mais à la fin de cette famine, il y eut un changement radical dans la façon dont les gens ont cultivé importé et mangé les aliments. La consommation de céréales a bondi en 1952, à l’instar du porc et de la consommation d’aliments de la ”malbouffe”.
La proportion de l’apport énergétique provenant des lipides a triplé, et en 1982 la Chine a vu sa première hausse significative du nombre de personnes en surpoids, et de ceux atteints de cancers liés au régime alimentaire.
À la recherche de la sagesse dans le passé
Beaucoup critiquent la Chine pour sa translation vers les mauvaises habitudes alimentaires liées aux nourritures occidentales. Surtout dans les villes, le régime chinois s’est aujourd’hui décalé vers les matières grasses et le sodium. Les aliments sont cuits à la vapeur, au four et bouillis moins fréquemment que ça ne l’était par le passé, et il y a beaucoup plus de grignotage et de consommation à l’extérieur de la maison (une idée qui était inconnue avant le nouveau millénaire).
Beaucoup de chinois, comme ceux qui se réclament du régime méditerranéen et du régime nordique, et des Amérindiens, recherchent à présent un retour à leur régime alimentaire traditionnel. Bien qu’il soit passé à la trappe il y a moins de 70 ans, nous avons déjà constaté un déclin dans la santé globale de la population.
Les habitudes alimentaires occidentales ont supplanté çà et là les principes chinois d’équilibre et d’harmonie dans la cuisin,e et il est temps pour nous tous — chinois et autres — d’examiner ce que le régime chinois traditionnel a à offrir.
Comment suivre le régime chinois traditionnel:
1. Boire du thé vert Le thé vert aide à tenir à distance la faim, aide la digestion et lutte contre les radicaux libres, qui causent des maladies cardiaques et le cancer. En Chine, on a coutume de laisser les feuilles dans une casserole et d’ajouter simplement l’eau quand une personne veut une deuxième ou une troisième tasse. De cette façon, ils prennent moins de caféine qu’ils ne le feraient avec plusieurs sachets de thé, utilisés l’un après l’autre, et d’éviter les produits chimiques impliqués dans la production de sachets de thé.
2. Abandonner les produits laitiers Les produits laitiers sont conçus pour les nourrissons, et nôtre espèce est la seule qui continue à boire du lait à l’âge adulte. Au lieu de compter sur les produits laitiers pour le calcium, trouvez le dans les légumes verts à feuilles, les graines de sésame, et le lait caillé de soja fermentée.
3. Choisir le riz blanc, pas brun Le riz brun est un riz blanc avec une coque autour, mais les nutriments de cette coque ont faible biodisponibilité. Cela signifie que notre corps utilise de l’énergie pour les assimiler. Cela dit, les valeurs chinoises d’alimentation sont équilibre et modération. Au lieu d’utiliser du riz blanc tout le temps, alterner entre tous les grains disponibles.
4. Ne pas compter les calories La médecine chinoise considère les aliments comme de la nourriture, pas comme un potentiel de graisse corporelle. Au lieu de compter les calories, le régime chinois vise simplement à inclure des aliments sains. Par exemple, un avocat peut avoir 200 calories de plus qu’un soda light. Mais personne n’arguera que le soda light est mieux pour vous que l’avocat ! Arrêtez de penser en comptage et commencez à penser nutrition.
5. Manger la viande rouge avec modération Selon la médecine chinoise, c’est une erreur d’avoir trop de viande rouge, mais tout le monde ne peut pas faire sans. Au lieu de renoncer totalement à la viande rouge, le régime chinois en conseille un peu, deux fois par semaine.
6. Apporter de l’équilibre à vos plats Selon la médecine chinoise, les repas doivent toujours équilibrer des ingrédients qui sont yin (humide et mou) et yang (sec et croustillant). Les aliments yin refroidissent le corps, et les aliments yang le chauffent. Une autre façon de penser est la suivante : les aliments yin sont habituellement les glucides, et les aliments yang sont généralement des protéines. Par la cuisson d’un plat qui inclut ces deux (p. ex nouilles aux haricots mungo), la combinaison de protéines et de glucides peut aider à stabiliser la glycémie et l’insuline – clés de la santé métabolique.
7. Manger lentement, puis s’arrêter lorsque vous vous sentirez rassasié
C’est peut-être la partie la plus difficile du régime chinois, mais c’est certainement l’une des plus importantes. Un problème majeur avec l’alimentation occidentale, est aujourd’hui la façon dont nous avons lié le manger à la culpabilité. Au lieu de manger trois bons repas par jour, nous pourrions sauter le petit déjeuner, et ensuite céder à une tarte à 10:00 H. Nous pourrions manger des légumes toute la semaine, puis nous gaver de chips de pommes de terre pendant tout le week-end. La façon dont beaucoup d’entre nous voient la nourriture est faite d’extrêmes, rebondissant de la faim à l’excès, en quelques heures.
La solution, selon le régime chinois, est de ne jamais sauter de repas. Manger trois repas complets et sains tous les jours, et manger jusqu’à se sentir plein. Bien sûr, il y a une mise en garde : il faut manger lentement. Il faut un certain temps au cerveau pour signaler que vous sentez rassasié, il est donc très facile de trop manger sans s’en rendre compte, si vous êtes pressé. Asseyez-vous, prenez votre temps, et appréciez vos repas, jusqu’à ce que vous sachiez qu’il est temps d’arrêter.
8. Servir la soupe à chaque repas Les aliments occidentaux sont tout à fait secs, et nous devons compenser cela en buvant beaucoup d’eau pendant et entre les repas. Le régime chinois adopte une approche différente. Leurs repas comprennent presque toujours un plat axé sur la soupe, qui aide à remplir l’estomac, et à contrôler l’appétit. Si vous pouvez avoir une soupe fermentée (tels que le miso), tant mieux. Les soupes fermentés sont les probiotiques, qui aident à libérer les nutriments dans les aliments que vous prenez.
9. Repenser plats principaux et accompagnements Aux États-Unis, la viande est un plat principal et les légumes sont des plats d’accompagnement. Mais en Chine, les légumes sont considérés comme des plats principaux. Lorsque vous préparez un plat pour le dîner, essayez de penser à ce qui mérite le plus d’attention à. Au lieu d’un plat composé de deux-tiers de viande et un tiers de légumes, viser un plat qui est un fait d’un tiers de viande et de deux-tiers de légumes. À tout le moins, la moitié de votre repas doit être composé de légumes.
10. En savoir plus sur la médecine chinoise Il n’y a pas de substitut au médecin quand vous êtes réellement malade, mais dans la plupart des cas, nous pouvons tous bénéficier par l’apprentissage, des légumes naturels, herbes et épices, qui peuvent nous garder en bonne santé. Par exemple, les piments peuvent favoriser la digestion, et le gingembre soulage les nausées. Que vous croyiez en ce régime ou non, à la fin de la journée, c’est quand même un moyen de vous assurer que vous prenez beaucoup d’aliments sains, et naturels.
Suivre le régime chinois ne signifie pas nécessairement manger de la nourriture chinoise tout le temps. En fait, si vous n’êtes pas prêt à cuisiner vous-même, et que vous n’avez pas une source fiable d’approvisionnement sain de l’extérieur, mieux vaut l’éviter ! Vous pouvez faire vos propres plats préférés, qu’ils proviennent du Mexique ou de votre grand-mère de province. La clé du régime chinois n’est pas la soupe wonton : ce sont des ingrédients naturels équilibrés.
Chaque fois que vous achetez et faites quelque chose, concentrez-vous sur la version non raffinée, entièrement naturelle. Lorsque vous faites quelque chose avec des féculents, envisagez d’ajouter des légumineuses. La prochaine fois que vous voulez une collation, faites bouillir une tasse de thé vert. Empilez des légumes dans votre assiette avec et buvez une tasse de soupe à côté. Ambitionnez l’équilibre, quoi que cela signifie pour vous.