Il y a trente ans, le régime alimentaire européen était beaucoup plus riche qu’aujourd’hui.
Un copieux petit-déjeuner et deux repas principaux comportant viande, fromage, gâteaux et vin, deux fois par jour, n’était pas rare. Si le travailleur de force s’en accommodait bien, le sédentaire semblait en souffrir.
En effet, il y a trente ans, la prescription d’un régime équilibré par rapport à l’activité et riche en fibres faisait disparaître 50% des douleurs, surtout chez les gens se plaignant de douleurs de dos chroniques et d’horaire matinal.
Bien manger pour ne pas souffrir du dos
Si trop est nocif, le manque de bons produits frais l’est aussi.On constate donc aujourd’hui, et surtout chez les jeunes, le développement de douleurs, de fatigues posturales, de faiblesse physique qu’il est difficile de ne pas associer à la transformation de notre société et à ses modes alimentaires : fast-foods, absence de fruits ou de légumes frais et de fibres complètes, excès de boissons sucrées,plats préconfectionnes et manque de pauses adéquates pour les repas. La malnutrition nouvelle fait peur si on se rappelle ce qui faisait probablement la santé de nos ancêtres.
Au début du siècle dernier, le dentiste Weston Price (cité par la doctoresse Kousmine dans Soyez bien dans votre assiette jusqu’à 80 ans et plus) a cherché à comprendre le développement des maladies et des caries. En effet, les dents semblent se conserver pendant des millénaires et l’émail dentaire est plus dur que l’acier! Encore faut-il pouvoir ingérer les aliments qui conviennent pour le construire. A cet égard, les conclusions de Price, dont la recherche fut couronnée de succès, sont riches d’enseignement.
Il constata que les populations qui vivaient en autarcie et ne dépendaient que de leurs produits locaux pour survivre devenaient centenaires, étaient peu malades et ne présentaient pas ou peu de troubles dentaires. Mais, dès que leur village était relié par la route aux centres plus civilisés et que s’installaient le boulanger et le magasin d’alimentation, caries et mauvaises implantations dentaires apparaissaient comme les autres maladies connues de notre civilisation.
Comme le précise Catherine Kousmine dans son livre, la base de notre civilisation s’est faite surtout sur le blé. Or, si la farine conserve tous ses éléments nutritifs pendant deux à trois jours seulement, le boulanger fait le pain avec une farine qui a reposé environ quinze jours, car elle se travaille mieux ainsi.
Des « super aliments » aux noms exotiques ont envahi les rayons des magasins bio, et la publicité leur attribue toutes les vertus imaginables : maca, cacao cru, baies de goji….
Comme tout aliment, il est probable que ces “super aliments” possèdent de véritables bénéfices sur la santé mais ils ne doivent pas faire oublier les vrais super aliments qu’on trouve en bas de chez nous, moins chers, et dont les effets positifs sont avérés.
1° L’ail
L’histoire raconte que le grand-père d’Henri IV lui frotta les lèvres d’une gousse d’ail à sa naissance pour lui donner force, vigueur, et le prémunir contre les maladies. Le surnom du « Vert Galant » que le bon roi Henri dut à son appétit sexuel et à sa force vitale montre que la méthode a fonctionné !
La science actuelle ne dit pas autre chose.
L’ail est efficace d’abord sur le plan cardiovasculaire : sa consommation quotidienne a un effet marqué sur les taux de cholestérol qui baissent rapidement, ainsi que les taux de triglycérides. On constate aussi une amélioration de la souplesse des vaisseaux et une baisse de la pression sanguine.
L’ail est aussi actif sur la vigueur du système immunitaire : s’il est consommé régulièrement, il peut diminuer le risque de rhumes et d’infections de plus de 70 % !
Pour tirer au mieux parti des bénéfices de l’ail, il faut l’écraser et le laisser reposer à température ambiante pendant une bonne demi-heure avant de le cuire : ce délai va permettre aux enzymes de l’ail de donner naissance à l’allicine, la substance active principale de l’ail.
2° Le Brocoli
Le brocoli est un légume à la tête « sympathique », ressemblant à un petit arbre, qui fut introduit en France par Catherine de Médicis, gastronome d’origine italienne et accessoirement reine de France.
Il est riche en lutéine et en zéaxanthine, deux pigments qui sont utilisés par nos yeux pour se protéger des méfaits du soleil et du vieillissement (en particulier la DMLA, dégénérescence maculaire liée à l’âge), il est aussi riche en diverses molécules dont les effets anticancer (sein, prostate) sont bien démontrés, aussi bien en prévention qu’en traitement.
Le brocoli a aussi de puissantes propriétés détoxifiantes, en facilitant l’élimination des polluants de notre organisme.
Le brocoli se consomme cru ou légèrement cuit à la vapeur (la cuisson dans l’eau détruit rapidement la majorité des substances intéressantes). On peut améliorer l’absorption de ces substances en mâchant consciencieusement le brocoli (la découpe par les dents active des enzymes qui activent certaines molécules du brocoli) et en lui ajoutant un filet d’huile d’olive (ou en mangeant le brocoli cru accompagné d’une vinaigrette maison).
3° L’oignon
Les amis de l’oignon me feront remarquer qu’il est sympathique lui aussi, et qu’il n’y pas de raison de lui témoigner moins d’amitié qu’au brocoli. C’est tout à fait vrai, tant sont nombreuses ses vertus démontrées par la science.
L’oignon est une source très importante de flavonoïdes et en particulier de quercétine, qui joue un rôle bénéfique dans la santé des vaisseaux sanguins et du système immunitaire en calmant les réactions allergiques.
Son apport en molécules soufrées, qui lui confèrent la capacité de faire pleurer quand on le coupe, est considéré comme la source de ses effets anticancer : manger même un seul oignon par semaine diminue significativement les risques de cancer du tube digestif, du côlon et des organes reproducteurs.
Ces mêmes molécules aident aussi l’organisme à éliminer naturellement les polluants et les métaux lourds qui s’accumulent dans nos cellules. Les bénéfices sont maximum en mangeant un oignon par jour. Pour optimiser sa préparation, il convient de le peler le plus finement possible car c’est son enveloppe extérieure qui concentre le plus les substances intéressantes.
4° Le Curcuma
Dans une revue d’études conduite pour le journal Plantes & Bien-Être, le Dr Franck Gigon a comptabilisé 600 bonnes raisons de consommer du curcuma (pour n’en retenir que deux, il est un anti-inflammatoire et un anticancer reconnu).
Un « pedigree » qui conduit de nombreux spécialistes des plantes médicinales à considérer que le curcuma – à lui tout seul – est aussi efficace qu’une quinzaine de médicaments !!!
Toutefois, sous sa forme naturelle, cette épice est faiblement absorbée par notre tube digestif, si bien que ses bénéfices ne sont véritablement perceptibles qu’en prévention et peu en traitement des maladies chroniques, pour lesquelles des formes optimisées en complément alimentaire sont plus appropriées.
Pour améliorer son absorption, il est conseillé de toujours cuisiner le curcuma dans un corps gras (huile, lait de coco, etc.)
5° Les myrtilles
Les myrtilles sont de délicieuses baies riches en anthocyanines, des antioxydants végétaux qui possèdent de nombreuses vertus : protection de la vision, en particulier nocturne, baisse des niveaux de sucre sanguin (favorise la bonne santé artérielle et la longévité en général) et amélioration de la concentration et de la mémoire si l’on en consomme quotidiennement.
Elles auraient aussi des effets bénéfiques pour ralentir la croissance des cellules cancéreuses.
Tout le monde ne trouve pas des myrtilles dans son jardin, surtout ceux qui vivent en ville, et c’est pourquoi on peut être tenté d’en acheter surgelées. C’est une bonne idée car les recherches ont montré que la congélation n’altérait pas les propriétés ou la teneur en antioxydants des myrtilles, même sur de longues périodes.
6° Les anchois
Pour les personnes qui ne sont pas végétariennes, les anchois sont un aliment de choix car ils représentent une source importante d’acides gras oméga-3 à longues chaînes EPA et DHA (ceux qui offrent le plus de bénéfices sur la santé), tout en ayant des teneurs en métaux lourds particulièrement basses, ce qui n’est pas le cas d’autres poissons gras comme le saumon ou le thon.
7° Le Vinaigre de Cidre
Le vinaigre de cidre est très riche en acide acétique, ce qui lui confère ce goût si particulier mais aussi des bénéfices remarquables sur le contrôle du taux de sucre dans le sang.
En cas de diabète de type 2 il peut ainsi aider à se soigner mais les personnes en bonne santé en bénéficient également. Le vinaigre de cidre agirait en provoquant une baisse importante de l’index glycémique du repas dans lequel il est intégré.
Cette propriété lui permet donc aussi de rendre les repas plus rassasiants, et donc de faciliter la perte de poids.
8° Les noix de Grenoble
La noix de Grenoble craque sous la dent, puis se change en une pâte douce et délicieusement parfumée, chaude avec une pointe d’amertume…
Elle est bourrée d’antioxydants, contient toutes les vitamines répertoriées à l’exception de la vitamine B12, elle est très riche en magnésium, en manganèse et en zinc et, surtout, elle contient une quantité impressionnante d’acides gras oméga-3.
Elle est par ailleurs pauvre en glucides, plutôt riche en protéines, et contient beaucoup de fibres.
On ne sera pas étonné qu’elle soit recommandée contre les maladies cardiovasculaires : manger 4 noix par jour augmente le taux sanguin d’acide alpha-linolénique (un oméga-3), ce qui diminue le risque de décès cardiaque de 50 %. La noix de Grenoble fait partie intégrante du régime méditerranéen.
Méfiez-vous cependant des noix vendues en cerneaux, dans des emballages transparents de mauvaise qualité : elles sont souvent rances, ce qui veut dire que les graisses polyinsaturées oméga-3 non seulement ont perdu leur intérêt pour la santé, mais sont même devenues des composés toxiques.
Les cerneaux de noix doivent idéalement être conservés sous vide, au frigo ou même au congélateur. Sans cela, ils ne se conservent que 7 jours.
9° La patate douce
Aliment traditionnel et populaire sur l’île d’Okinawa (l’endroit qui compte le plus centenaires et de supercentenaires au monde), la patate douce a des teneurs record en nutriments : deux patates de taille moyenne apportent 100 % des besoins journaliers en vitamine C, 400 % des besoins journaliers en pro-vitamine A et plus de la moitié des apports en vitamines B.
La patate douce est aussi très riche en fibres solubles qui renforcent la barrière intestinale et stabilisent le taux de sucre sanguin. Ces propriétés font de la patate douce un aliment qui renforce le système immunitaire, améliore la qualité de la peau et la protège efficacement des dégâts du soleil.
Chaque fois que vous le pouvez, privilégiez la patate douce par rapport à la pomme de terre : alors que la pomme de terre augmente fortement le sucre sanguin, la patate douce possède un index glycémique de 50, qui en fait un allié de votre ligne et un aliment intéressant dans le diabète.
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Longtemps, nous avons réduit l’intestin à ses fonctions digestives avant de découvrir d’autres fonctions fondamentales : il prédomine nos comportements, nos actes, nos pensées.
Au micro d’Ali Rebeihi dans Grand bien vous fasse, Thomas Uhl (naturopathe),Jacqueline Warnet (hépato-gastroentérologue spécialisée en micro nutrition) et Louis Berthelot (acupuncteur spécialisé en médecine traditionnelle chinoise et en micro nutrition) expliquent l’importance de notre microbiote.
Jacqueline Warnet remarque : “Je ne crois qu’on ne savait pas qu’on était 10% humain et 90% bactérien”. Et pour l’essentiel, ces bactéries se trouvent dans les intestins… Il est donc grand temps de s’y intéresser !
Le charme discret de l’intestin
Elle n’était pas la première à s'”intéresser au sujet… Mais elle est assurément celle qui l’a popularisé : Giulia Enders est une jeune étudiante en médecine, allemande ; en 2014 elle publie sa thèse sur les bactéries qui peuplent nos intestins… et cela fait un tabac :
Le microbiote est ce qu’on appelait la flore intestinale ; cela représente 100 000 milliards de bactéries. Parmi elles, des bactéries dominantes, des sous dominantes, et d’autres enfin qui ne sont que de passage. C’est cet équilibre qui est important et qui détermine notre immunité (et donc notre santé). Pour Louis Berthelot :
Le microbiote est le pilier de la santé.
Louis Berthelot explique : “Dès qu’il est en déséquilibre,vous aurez en cascade un ensemble de problématiques qui peuvent apparaître.” Parmi eux, des manifestations “classiques” (gaz, diarrhées, vomissements…) mais aussi des troubles de l’humeur, de la fatigue, des problèmes dermatologiques…
Pour Jacqueline Warnet :
Le microbiote intestinal est l’un des chefs d’orchestre du corps.
Vivre en symbiose avec nos bactéries
Dès notre naissance, nous vivons en symbiose avec nos bactéries. Cela nécessite un équilibre, une harmonie. Quand cela n’est pas le cas, les manifestations peuvent être très variées : troubles de l’humeur, de la concentration, de la respiration…
Jacqueline Warnet cite l’exemple du candida albican, un champignon qui vit dans notre corps et qui, en règle générale, lui est bénéfique. Du moins il l’est s’il vit dans ses bonnes mesures. Mais s’il y a du stress, un traitement antibiotique, une mauvaise alimentation, il peut être amené à se développer. Il provoque une addiction au sucre très forte donc une soif très forte de sucre… et de ce fait il amène des comportement comme l’irritabilité, des tensions, un épuisement général.
Le docteur Jacqueline Warnet note que “de nombreuses personnes ont des candida albican sans le savoir”.
“Deux types de cellules ont besoin de beaucoup de sucre : les candida albican et les cellules cancéreuses. Donc, à chaque fois que vous mangez du sucre, réfléchissez, parce qu’il va y avoir des conséquences. Vous n’allez pas nourrir ce que vous voulez et vous allez faire dysfonctionner votre cerveau”.
Le chemin de la nourriture
La bouche
Déjà, quand on met un aliment en bouche, on le met en petit morceaux (ce qui permettra à l’estomac de faire son boulot) et on l’imprègne de salive (la digestion commence dès ce niveau avec les amylases).
L’estomac
L’acide gastrique, antibactérien, sépare les protéines et les met en petits morceaux
Le petit intestin
Ici se fait l’assimilation (les nutriments passe dans la circulation) : le glucose, les acides aminés, les acides gras à courte chaîne et le glycérol passent dans les vaisseaux sanguins ; les acides gras à longue chaîne et les triglycérides passent dans les vaisseaux lymphatiques ; l’eau, les sels minéraux et les vitamines quant à eux peuvent passer dans les deux types de vaisseaux.
Le gros intestin (ou colon)
Il récupère ce qui reste – là, 100 000 milliards de bactéries attendent à manger.
… Et dans les selles
on trouve : ⅓ de fibres ; ⅓ de cellules mortes ; ⅓ de bactéries.
On nous a appris à « terminer notre assiette parce qu’il y a des enfants qui meurent de faim en Ethiopie. » Ce conseil a été transmis de génération en génération. De nos grands-parents à nos parents et à nous maintenant. Le problème auquel nous faisons face maintenant est que la qualité de la nourriture est de moins en moins riche en nutrition et si nous suivons ce conseil, nous serons tous en surpoids.
Alors comment mesurer une portion de bonne taille ?
C’est simple… la taille de votre poing ou de votre paume de main est la bonne taille de portion pour vous. Un repas en exemple serait un peu de blanc de poulet de la taille de votre paume (170-225 gr), une pomme de taille moyenne et une petite pomme de terre à cuire au four de la taille de votre poing. Le reste devrait être gardé pour votre prochain repas ou encas. Un autre point que je voudrais mentionner est que les légumes crus sont exempts de cette règle. Vous pouvez manger autant de légumes crus et de salade que vous puissiez supporter. Ce genre d’aliment est riche en nutriments et faible en calories. C’est évidemment la nourriture parfaite de la nature !
Ci-dessous, j’ai listé quelques conseils sur comment contrôler la taille des portions pour que vous puissiez être satisfait toute la journée et n’ayez pas faim.
1. Soyez conscient de la différence entre le fait d’être rassasié et d’avoir satisfait votre faim.
Vous ne devriez jamais manger jusqu’à ce que vous soyez rassasié. Cela va garantir que des poches de graisses se forment directement dans vos hanches, votre fessier et votre ventre. Notre corps n’a pas été conçu pour supporter ce surplus de calories. Cette sensation d’être rassasié que vous obtenez vous communique que vous avez atteint la capacité maximum et qu’il est temps de décomposer la nourriture et de la stocker en graisse.
2. Assurez-vous que lorsque vous mangez, vous le fassiez toujours dans une petite assiette.
Des études montrent que depuis que nous avons été reprogrammés psychologiquement à terminer notre assiette, la meilleure chose à faire est… d’utiliser de plus petites assiettes. Cela satisfera vos envies.
3. Ne commandez pas des repas de plus grande taille lorsque vous mangez au restaurant.
La nourriture de fast-food est dénuée de nutriments et horrible pour la santé. Si vous avez « besoin » d’aller au restaurant, alors ne mangez qu’une bouchée pour vous satisfaire, et non pas pour obtenir un meilleur rapport « quantité-prix ».
4. La raison pour laquelle vous avez des envies supplémentaires et voulez manger de grandes portions est probablement due au fait que vous mangiez la mauvaise proportion de nourriture.
Vous allez peut-être devoir ajuster les proportions en termes de protéines, de glucides et de lipides. Ce n’est pas nécessairement à cause du type de nourriture que vous mangez, mais plutôt de la quantité de nourriture que vous mangez. Cela vous semble-t-il logique ?
5. Divisez vos portions en 6 plus petits repas par jour.
C’est en fait une règle en or. En mangeant 6 plus petits repas par jour, vous arrêterez non seulement vos envies de nourriture et mangerez de plus petites portions, mais vous donnerez également à votre métabolisme un élan d’énergie bien nécessaire. Un meilleur métabolisme se traduira par plus de brûlure de graisse !
6. Lorsque vous vous préparez des encas, utilisez des petits sachets ou des bols vraiment plus petits à la place de manger directement de la boîte, du bol principal ou du bocal.
7. Lorsque vous mangez au restaurant, remplissez-vous l’estomac de salade en premier, (très faible quantité de vinaigrette) avant votre plat principal.
8. Et le dernier conseil, mais pas des moindres… Mangez pour vivre, ne vivez pas pour manger.
Ce que je veux dire par cela est de vous entraîner à avoir conscience de ce que vous mangez. Prêtez attention à ce que vous mettez dans votre corps. Mangez pour votre santé et votre énergie. Non pas pour satisfaire une envie.
La nourriture est abondante dans notre société. Le problème repose sur la qualité des aliments. C’est beaucoup moins cher et plus facile de trouver et de préparer des aliments riches en calories. Ils ont peu de nutrition et seront littéralement stockés en graisse instantanément.
Manger ce type d’aliments ne satisfait pas votre corps parce qu’il n’a pas les nutriments dont il a besoin. Votre corps finit par avoir encore plus d’envies de nourriture. Il est maintenant temps que vous repreniez le contrôle !
Souvenez-vous que la connaissance est votre pouvoir. Allons la mettre en pratique !
Désaltérante, savoureuse et légèrement pétillante, la Kombucha possède des propriétés nutritionnelles intéressantes et pourrait même être utilisée à des fins thérapeutiques.
Cette boisson traditionnelle mongole est réputée pour ses vertus fortifiantes, prophylactiques (qui prévient le développement de maladies) et thérapeutiques. Naturellement gazeuse et acidulée, cette boisson légèrement sucrée est recommandée durant les périodes de grandes chaleurs en raison de son pouvoir désaltérant.
La Kombucha est élaborée à partir d’une infusion de plantes ou de thé noir très sucrée dans laquelle sont cultivées des levures et des bactéries. La symbiose de ces deux organismes va engendrer la formation d’un champignon qui induit un processus de fermentation au cours duquel le sucre se transforme en enzymes et en lactobacilles.
C’est cette association d’enzymes, de lactobacilles et de levures qui confère à la boisson toutes ses propriétés nutritionnelles et en fait un alicament intéressant. En effet, les micro-organismes qui la composent sont particulièrement efficaces sur le transit intestinal et le système immunitaire, permettant de lutter contre les infections et les allergies.
Il est avéré que les vertus dépuratives de l’acide gluconique contenu dans l’elixir ont une action protectrice sur le foie. D’autre part, les agents polyphénoliques issus du thé noir confèrent à la boisson un rôle anti-inflammatoire, anti-oxydant et anticarcinogène qui protège la peau des méfaits du soleil et permet d’éviter le développement de mélanomes.
Culturellement, on lui prête également un rôle important dans le traitement des troubles du sommeil, de la fatigue chronique, de l’arthrite, de la calvitie, mais aussi de la sclérose en plaque et du cancer. Cependant, ces croyances n’ont jamais été prouvées scientifiquement et sont remises en cause par la communauté médicale internationale.
La Kombucha : une boisson ancestrale
La Kombucha (kom-bou-tcha), littéralement « algue de thé » en russe, est une boisson fermentée à base de thé noir. Originaire de Chine, elle nous a été transmise par la philosophie zen, où elle était utilisée en tant que remède traditionnel. Les effets positifs de la Kombucha sur la santé sont mis à profit depuis des millénaires.
Le produit naturel qu’est la Kombucha était considéré comme un remède traditionnel dès la dynastie Ts’in de l’empire chinois (221 avant J.C.), il y a deux mille ans. On lui attribuait des propriétés fortifiantes et des vertus curatives, notamment lors d’affections gastriques chroniques. Selon la philosophie zen, l’effet dépuratif de cette boisson fermentée à base de thé permet d’atteindre la pureté et l’équilibre du corps et de l’âme. La tradition chinoise, enfin, voyait dans la Kombucha un moyen d’atteindre l’immortalité, qu’elle concevait comme une longue vie en bonne santé, pleine de vitalité et de bien-être jusqu’à un âge avancé.
La Kombucha fit son chemin à partir de la Corée, du Japon, en passant par l’Inde et la Russie, l’utilisation de cet élixir se répandit rapidement et jusqu’à la deuxième guerre mondiale son emploi en tant que remède populaire dans les affections métaboliques et à titre de régulateur du transit intestinal était quasi général en Europe de l’Est. C’est la deuxième guerre mondiale qui fît perdre sa popularité à la Kombucha, car tous les moyens nécessaires à la conservation du champignon (thé noir et sucre) manquaient, et elle tomba presque ne désuétude.
En 1964, le Dr. med. Rudolf Skelnar publia pour la première fois ses expériences pratiques datant de nombreuses années et faites sur le champignon de longue vie. Depuis la popularité de la Kombucha vit une renaissance. Au cours des dernières années, un véritable «culte de la Kombucha» a gagné la côte ouest des Etats-Unis. On s’y déclare convaincu de l’effet bénéfique sur le bien-être, l’apparence physique et la santé de cette boisson. De ce côté-ci de l’Atlantique, le naturopathe Ferdinand Stock mit au point un procédé d’élaboration naturelle de la Kombucha à l’échelle industrielle.
Avantages et inconvénients de la Kombucha industrielle
Si traditionnellement la Kombucha est « faite-maison » dans un bocal en verre recouvert d’un torchon, il est également possible de la trouver dans votre supermarché bio habituel. Conditionnée en bouteille de verre, elle présente l’avantage d’être prête à consommer. Cependant, la pasteurisation effectuée en usine détruit la majorité des micro-organismes, annihilant ainsi les propriétés nutritionnelles de la boisson.
En résumé, quels sont les bienfaits du Kombucha ?
Parfois qualifiée de « boisson vivante », le Kombucha est non pasteurisé, ce qui permet de conserver le plus de micro-organismes vivants possible. Riche en enzymes, polyphénols, probiotiques et acides (antibiotiques, vitamines du groupe B, acides aminés, acide malique, lactique, butyrique, enzymes…), elle offre donc plusieurs bienfaits pour l’organisme :
– Elle régule le métabolisme et vitalise l’ensemble de l’organisme;
– Elle renforce et mobilise le système immunitaire;
– Elle exerce une action dépurative et détoxifiante sur l’organisme;
– Elle favorise la digestion en stimulant la fonction intestinale, développe et régule la flore intestinale;
– Elle aide à combattre le stress ;
– Elle améliore l’état de la peau.
Comment peut-on préparer la Kombucha soi-même ?
Certaines personnes tentent la réalisation de leur Kombucha elles-mêmes en mettant le champignon en culture chez elles. Vous trouverez des recettes pour réaliser votre Kombucha dans les ouvrages spécialisés mais attention lorsque la fermentation est réalisée à domicile, les dangers de contamination par d’autres micro-organismes sont réel, il faut donc s’assurer de le réaliser dans des conditions d’hygiènes adaptées.
Pour préparer la Kombucha chez soi, on commence par préparer 2 litre de thé. Pour un litre d’eau, on ajoute une cuillère à café de thé noir et environ 120g de sucre blanc. Le thé noir contient de la théine (ou caféine), certaines personnes peuvent réagir à la Kombucha avec des battements de cœur et de la nervosité, on peut alors remplacer le thé par deux cuillère d’une infusion ou tisane bonne pour le foie, les nerfs, les intestins… La mère de Kombucha a cependant besoin de thé noir pour ne pas dépérir, vous pouvez donc alterner une fois sur trois avec du thé noir.
Laissez infuser jusqu’à refroidissement du thé à température ambiante. Versez et filtrez le liquide dans un bocal en verre de 3 litres et ajoutez le champignon et son liquide. On pose le champignon à la surface et on ferme le bocal par une couche de gaz maintenue avec un élastique, destinée à la protéger contre la poussière et les insecte. Placez le bocal à l’abri sur une armoire ou étagère.
Pour se développer la Kombucha à besoin de repos, d’air frais et de chaleur (23°C environ). Au bout de 8 à 10 jours, on retire le champignon et on filtre le liquide. Remplissez des bouteilles pouvant fermer avec un bouchon à clip type bouteille de limonade et conserver au frigo. Si vous souhaitez une boisson plus pétillante et encore plus bénéfique, vous pouvez laisser vos bouteilles fermentées pendant un mois à l’abri de la lumière avant de les mettre au frigo. Vous n’avez plus qu’à lancer une nouvelle préparation. Entre deux préparation vous pouvez conserver le champignon au frigo dans un petit bocal avec du liquide.
Une boisson à consommer avec modération
La Kombucha possède des atouts santé et de nombreux micro-nutriments. Mais en aucun cas, il ne s’agit d’une boisson minceur, à siroter sans compter. Par ailleurs la Kombucha est une boisson acide et sucré il convient de rester à l’écoute de votre corps. La consommation d’1 à 3 verres par jour semble être un maximum : un verre le matin à jeun, un le midi et un le soir après le repas.
À savoir également : les femmes enceintes ou celles qui allaitent, les enfants et les personnes ayant une immunité affaiblie doivent s’abstenir de boire du Kombucha. Une boisson à consommer avec modération !
Agir sur les dépenses énergétiques de son corps et contribuer à réduire et à réguler son poids, c’est l’effet bénéfique que permet la pratique du Qi Gong. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur cette méthode chinoise. A quoi correspond exactement cette discipline et en quoi la pratiquer est-il excellent pour la ligne ?
La perte de poids est souvent considérée comme tributaire de régimes difficiles à tenir voire de fringales. La prise de poids quant à elle est généralement associée à un excès alimentaire. Le manque d’exercice est plus rarement mis en cause.
En réalité, l’excès de poids provient d’un déséquilibre entre l’absorption d’énergie au travers de l’alimentation (les calories) et les dépenses d’énergie pour brûler les calories (l’exercice). Le stress, les contrariétés, les problèmes de digestion peuvent également contribuer à la prise de poids.
Les principes du Qi Gong
Cette discipline encore méconnue il y a peu en France a désormais fait une apparition remarquée dans les grandes villes et, si vous vivez à Lyon, Strasbourg, Marseille, Lille ou Paris, nul doute que des cours sont organisés près de chez vous. Vous avez peut-être même déjà aperçu dans des parcs des adeptes du Qi Gong. Aujourd’hui, cette discipline fait même partie intégrante de l’accompagnement de malade du cancer dans les hôpitaux !
Le Qi Gong est une gymnastique traditionnelle mais également un ensemble d’exercices de respiration que l’on pratique en Chine. Cette discipline aurait vu le jour autour du cinquième siècle de notre ère. Reposant sur une bonne connaissance et une maîtrise des énergies vitales, elle associe des mouvements lents et mesurés à des exercices de concentration et de respiration. Elle peut se pratiquer en salles mais également en plein air, comme dans des parcs, sur la plage ou même chez soi ou sur le lieu de travail. Pour les Chinois, il s’agit d’une gymnastique douce, indispensable à une bonne hygiène de vie.
Un travail sur le corps
Le Qi Gong a pour but d’accroître la maîtrise du corps. Pour cela, la discipline comprend tout un répertoire de mouvements, généralement très lents, que l’on doit répéter en séquences mais également un certain nombre de postures immobiles, à tenir pendant des durées plus ou moins longues ainsi que des étirements et des mouvements d’ondulation. Des exercices respiratoires sont également au programme ainsi que des moments de méditation et de concentration. Les adeptes du Qi Gong soulignent l’intérêt de la discipline dans le cadre d’un régime, la pratique de cette gymnastique douce favorisant un véritable épanouissement du corps ainsi qu’un contrôle musculaire accru et une endurance augmentée.
Concrètement, le Qi Gong favorise la perte de poids dans la mesure où les exercices permettent l’élimination et le nettoyage de l’organisme de l’intérieur. A l’élimination des graisses et des toxines s’ajoutent donc les dépenses énergétiques que l’on fait au cours des exercices Qi Gong, ce qui justifie son efficacité sur l’amaigrissement et/ou le maintien d’un poids stable.
Des bienfaits multiples
Le Qi Gong favorise la concentration et l’apaisement. Pour cette raison, il est valorisé dans des domaines très variés, comme notamment le monde professionnel, l’univers sportif, la sphère sociale ainsi que l’expression créatrice. Certains médecins lui prêtent même des vertus positives sur la sexualité.
Le Docteur Massey rapporte également que plusieurs participants de ces études sur le Qi Gong font état d’un niveau accru d’énergie, d’un meilleur sommeil, d’une douleur réduite, d’une digestion améliorée, d’une réduction de leur stress, d’un besoin réduit de prendre des médicaments pour contrôler leur pression artérielle et d’une capacité accrue à gérer les effets secondaires de leurs traitements de chimiothérapie ou de radiothérapie.
Le Docteur Massey affirme que le concept de « mise en forme » implique trop souvent des exercices vigoureux et une sudation abondante tandis qu’il serait possible, dit-il, de tirer des bienfaits pour la santé d’exercices modérés, comme le Qi Gong.
En plus, en favorisant la méditation sur soi, le Qi Gong est excellent pour toutes les personnes angoissées. Or, c’est bien connu, le stress joue un rôle primordial dans la constitution des désordres alimentaires et sur la prise de poids. Pratiquer une activité méditative a donc un impact positif sur l’hygiène de vie en général mais également sur la ligne.
2 Exercices facile de Qi Gong pour perdre du poids
Le Qi Gong comporte deux séries d’exercices qui ont un effet sur l’élimination et le nettoyage intérieur, la première s’appelant « exercice d’ouverture » et la seconde « exercice de fermeture».
L’exercice d’ouverture : On commence naturellement par l’exercice d’ouverture qui se pratique en position debout, les pieds parallèles et écartés de la largeur des épaules. On pose ensuite les mains croisées sur le nombril tout en imaginant une énergie parcourir le ventre à chaque fois qu’on inspire.
Après avoir répété le mouvement 20 fois, on effectue un mouvement circulaire avec les bras. Pour cela, on part du nombril, les mains orientées vers le sol. Puis, une fois les mains arrivées au front, il faut les ouvrir latéralement jusqu’à leur retour sur le nombril. A refaire 30 fois.
L’exercice de fermeture En gardant la même posture, on pose les mains sur le nombril. Au lieu de suivre un mouvement circulaire comme pour le cas du premier exercice, les mains se séparent l’une de l’autre comme si un ballon qui gonfle progressivement les écartait.
Toujours en imaginant un ballon fictif, on le soulève à la hauteur de la poitrine. Ensuite, on resserre les mains et on les rouvre aussitôt, comme poussées par un ballon.
Pendant l’enchaînement, on inspire pendant que les mains se séparent et on expire quand elles se rejoignent (en imaginant que le ballon se dégonfle).Les deux mouvements sont à alterner en les effectuant 15 fois.
La science a maintenant découvert que presque tout ce qui a à voir avec la perte de poids, autant pour les femmes que les hommes, est contrôlé par une seule hormone principale. Cette hormone qui contrôle à 100 % l’habileté de votre corps à brûler la graisse est la leptine.
Comment augmenter votre taux de leptine ?
1. Limitez votre consommation de fructose.
2. Dites non aux hydrates de carbone simples.
La raison est que les glucides simples (le sucre raffiné et généralement blanc) créent des pics d’insuline, ce qui en retour provoque une résistance à l’insuline et perturbe la production de votre leptine. Ainsi, le pain blanc, le riz blanc et toutes ces pâtisseries industrielles délicieuses qui vous séduisent doivent à présent figurer sur votre liste rouge.
Si votre alimentation comporte des glucides, assurez-vous qu’elles soient de bonne qualité : des flocons d’avoine complets, du quinoa et un peu de pâtes complètes. Plus c’est brun, meilleur est le produit – ce qui signifie qu’on ne leur a pas retiré les nutriments essentiels ni la coloration naturelle lors du processus de fabrication.
3. Ne restreignez pas trop sévèrement vos calories.
4. Octroyez-vous un jour de compensation, si vous suivez un régime sans glucides.
5. Ne faites pas des régimes yo-yo.
6. Prenez un petit-déjeuner riche en protéines.
7. Optez pour le poisson.
8. Mangez beaucoup de légumes verts, de fruits et des légumineuses
9. Supprimez les édulcorants et les grignotages.
10. Optez pour des aliments riches en zinc.
Bonus 11. Détendez-vous et dormez bien.
Bonus 12. N’ayez pas d’activité physique trop intensive. Mais assurez-vous tout de même de vous bouger un peu.
John Barban, un expert canadien en fitnesss a fait une découverte étonnante pour la perte de poids au féminin. Il a découvert une façon facile de déclencher l’hormone appellée “Leptine” dans le corps de la femme. Une fois qu’elle est déclenchée, elle augmente de façon spectaculaire votre métabolisme, en faisant fondre le gras rapidement. Pour en savoir plus, découvrez sa méthode => Le Facteur Vénus
Une étude récente conclut que jeûner pendant trois jours peut régénérer l’ensemble du système immunitaire, même chez les personnes âgées ou malades. La découverte des scientifiques de l’Université de Californie du Sud est qualifiée de remarquable.
Bien que le jeûne soit critiqué par les nutritionnistes, la recherche démontre qu’un corps affamé déclenche un signal envoyé aux cellules souches pour lancer la production de globules blancs en grand nombre, lesquelles combattent les infections.
Les scientifiques de l’Université de Californie du Sud (USC) affirment que la découverte pourrait être particulièrement bénéfique pour ceux dont le système immunitaire est endommagé, tels que les patients cancéreux sous chimiothérapie. Il pourrait aussi aider les personnes âgées dont le système immunitaire devient moins efficace.
Valter Longo, Professeur en gérontologie et sciences biologiques à l’université californienne explique :
“Il [le jeûne] donne le feu-vert aux cellules souches pour qu’elles s’activent et commencent à proliférer jusqu’à reconstruire l’ensemble du système immunitaire. Et l’autre bonne nouvelle est que le corps se débarrasse des parties vieilles, endommagées et inefficaces, au cours du jeûne. Si vous partez d’un système immunitaire fortement endommagé par la chimiothérapie ou le vieillissement, les cycles de jeûne peuvent littéralement générer un nouveau système immunitaire. “
En fait, jeûner 3 jours contraint le corps à consommer ses réserves de glucose et de graisses. Ce faisant, une quantité importante de globules blancs est éliminée :
“Quand vous vous privez de nourriture, le corps essaye d’économiser l’énergie dépensée. Pour cela il recycle un grand nombre de cellules du système immunitaire qui ne sont pas indispensables, notamment celles qui sont abimées.”
Ainsi, pendant le jeûne, le nombre de globules blancs baisse fortement et augmente rapidement quand la personne s’alimente à nouveau.
Le jeûne a d’autres effets bénéfiques
Durant les tests, les bénévoles ont été invités à jeûner régulièrement entre deux et quatre jours sur une période de six mois.
Les scientifiques ont alors découvert que le jeûne prolongé réduit également l’enzyme PKA. Cette enzyme est impliquée dans le vieillissement, elle augmente le risque de cancer et favorise la croissance tumorale.
Le jeûne diminue les effets secondaires de la chimiothérapie
Jeûner pendant 72 heures protège également les patients atteints de cancer contre l’impact toxique de la chimiothérapie. Tanya Dorff, professeur adjoint de médecine clinique à l’USC affirme que :
“Les résultats de cette étude suggèrent que le jeûne peut atténuer certains des effets nocifs de la chimiothérapie.”
Se référant à la période de jeûne de 72 heures, Chris Mason, professeur de médecine régénérative à l’University College de Londres, a déclaré :
“Cela pourrait être potentiellement utile parce que [3 jours] ce n’est pas assez long pour que celà soit très nuisible à une personne atteinte de cancer. Mais je pense que le moyen le plus judicieux de progresser serait de synthétiser cet effet avec des médicaments. Je ne suis pas sûr que le jeûne soit la meilleure idée. Les gens sont mieux à manger régulièrement.”
Le Professeur Longo de conclure :
“Il n’y a aucune preuve que le jeûne soit dangereux alors qu’il y a des preuves solides qu’il soit bénéfique.”