Les 8 meilleurs anti inflammatoires naturels…

Les 8 meilleurs anti inflammatoires naturels…

Les anti inflammatoires nous permettent de réduire les douleurs. Certaines herbes, épices ou autres aliments contiennent des enzymes qui réduisent la douleur dans l’organisme.

Ces aliments stimulent une plus grande production des bonnes bactéries et agissent au niveau des sources de la douleur dans votre organisme. Découvrez les 8 meilleurs anti inflammatoires naturels.

La bromelaïne

Généralités

La bromelaine provient de l’ananas. Elle est l’enzyme principale de ce fruit. La bromélaïne a été identifiée par la première fois par le chimiste Vénézuélien Vicente Marcano en 1891 par la fermentation de l’ananas.

L’ananas a été découvert dans les pays d’Amérique du sud avant de s’étendre au reste du monde tropical au 19 -ème siècle

ananas

La bromelaïne conserve toujours ses propriétés lorsqu’elle. est chauffée à 40 degrés Celsius. Au-delà de ce degré, elle perd 20-25% de ses vertus (1) .

Cette enzyme est contenue dans les différentes partie de l’ananas : la peau, la tige, la pulpe, le jus recueilli.

La bromélaïne contenue dans la peau de l’ananas est beaucoup plus concentrée que celle contenue dans la pulpe du fruit. En cas de fièvres, faites bouillir la pelure d’ananas combinée à du citron. Effet garanti.

 

Que contient exactement la bromelaine et comment agit-elle dans votre organisme ?

La bromélaïne est constituée d’un groupe d’enzymes protéolytiques. Une enzyme est une protéine crée par votre organisme qui permet d’activer et/ou d’accélérer les réactions chimiques dans le corps.

On a les enzymes digestives comme la bromelaïne. Contrairement à plusieurs enzymes qui sont dissoutes dans le système digestif, la bromelaïne n’est pas dissoute dans le système digestif.

Ce groupe d’enzymes arrive à pénétrer dans le sang, et à circuler dans les différentes parties de l’organisme. De cette façon, la bromelaïne apaise les douleurs dans les divers endroits de l’organisme.

Des suppléments de bromelaïne sont vendus pour les personnes ayant des douleurs au quotidien.

Depuis longtemps, l’ananas a été utilisé pour attendrir la viande. Ceci était possible grâce à la bromelaïne qu’elle contient.

La bromélaïne, enzyme protéolytique aide à la digestion dans le tube digestif tout comme elle agit sur la viande à l’extérieur.

La consommation de lait ou de produits laitiers en même temps que la bromelaïne agit négativement sur les effets de cette enzyme.

L’ananas est utilisé pour traiter les angines, les gorges irritées, le rhume, les fièvres, le décongestionnement, la guérison des plaies ou les bronchites.

Dans ces différentes études portant sur la bromelaïne, il a été reconnu le rôle important de cette enzyme dans le traitement de l’arthrose, particulièrement l’arthrose touchant les épaules et les genoux (2).

La bromelaïne en tant que supplément alimentaire peut être prise trois fois par jour, en prise de 500mg. Reportez-vous à la notice du supplément alimentaire.

Vous pouvez la consommer par contre en quantité voulue à travers l’ananas.

 

Le saule blanc ou osier blanc

L’osier blanc, saule blanc ou encore arbre de la douleur pousse dans les endroits humides en Amérique du nord, en Europe et en Asie (3).

C’est un arbre de la famille des salicacées qui peut atteindre 25 mètres de hauteur.

Saule blanc-antiinflammatoire naturel

Saule blanc-antiinflammatoire naturel

Les racines du saule blanc étaient utilisées dans la Grèce antique par les médecins pour faire tomber la fièvre. Elles servaient également d’anti inflammatoires.

En chine, les écorces de cet arbre sont utilisées depuis plus de 2500 ans en tant qu’analgésique, anti inflammatoire, antipyrétique.

Pour apaiser les douleurs lombaires dans les temps anciens, on écrasait les feuilles de saule blanc mélangées à du poivre et trempées dans du vin qu’on donnait à consommer aux malades.

Pour rappel, le poivre contient de la pipérine, un nutriment qui amplifie les propriétés des aliments dans le corps. En combinant donc le saule blanc au poivre, cela multipliait les effets de cet anti inflammatoire dans l’organisme, pour un meilleur résultat.

Le saule blanc est composé de flavonoïdes, de tanin et principalement d’acide salicitanique.

En 1828, on a découvert la salicine dans cette plante. Elle agit comme une prodrogue dans votre organisme. La salicine traverse le sang et se transforme en acide salicylique.

Faites bouillir les écorces, les feuilles de l’osier blanc pour lutter contre les douleurs.

Les autres propriétés médicales de l’osier blanc sont les suivantes :

  • Antiseptique,
  • Fébrifuge,
  • Analgésique,
  • Tonifiant.

Pour lutter contre les douleurs lombaires, les maux de tête, les fièvres, les douleurs dentaires, les cystites, les bouffées de chaleurs, les arthroses, les sueurs nocturnes, le rhumatisme, le saule blanc est le bienvenu chez vous (4).

Par contre il ferait baisser la libido, donc consommez cette plante avec modération.

L’écorce de saule a été longtemps utilisée jusqu’au 19 -ème siècle dans les traitements anti inflammatoires.

Son utilisation s’est réduite peu à peu avec la découverte de certains médicaments tels que l’aspirine. Finalement l’écorce de saule est passée aux oubliettes. Mais elle est toujours utilisée en phytothérapie et dans les médecines traditionnelles chinoises.

On a découvert  par la suite que même si son action est moins lente que celle de l’aspirine dans le corps ; cependant elle a des effets qui durent plus longtemps dans le corps ; contrairement à l’aspirine.

 

Annonces Spéciales

 

Racine de harpagophytum (griffe du diable)

La racine de harpagophytum ou griffe du diable appelée devil’s claw en Anglais pousse dans les pays Africains, principalement en Afrique de l’Est. La Namibie en est le premier producteur mondial avec 40% de la production mondiale (5).

La griffe du diable est une plante herbacée de la famille des pedaliaceae. Elle est une plante grimpante pouvant atteindre 1,5 mètres de long. Elle pousse dans les sols argileux et sablonneux.

La médecine traditionnelle de ces peuples Africains utilise les griffes du diable depuis très longtemps pour traiter les problèmes digestifs, les inflammations, les rhumatismes et bien d’autres problèmes de santé.

Les tradipraticiens Africains l’utilisaient pour soigner les leurs ainsi que les colons Allemands souffrant de douleurs rhumatismales.

Les griffes du diable contiennent :

  • Des flavonoïdes,
  • De la quinone,
  • Des phytostérols,
  • Et autres nutriments essentiels.

La racine d’harpagophytum est un anti inflammatoire efficace dans la lutte contre la goutte. Elle permet de diminuer le taux d’acide urique dans le sang.

Les racines d’harpagophytum vous permettent également de lutter contre les douleurs de l’arthrose, les maux de dos, les lombalgies, les fibromyalgies.

Elles sont efficaces dans le traitement des douleurs musculaires, des foulures, des tendinites. Elles aident également à lutter contre les problèmes digestifs.

Les propriétés anti inflammatoires de la griffe du diable stimulent la mobilité et la souplesse des articulations.

La dose efficace est de 300-400 mg par jour.

Des extraits de la plante existe en gélules, en teinture, en poudre.

 

Le blanc d’œuf

Votre blanc d’œuf est …. un anti inflammatoire. Eh oui !

Il contient des antioxydants, des protéines, des vitamines et des minéraux. Des études sont de plus en plus menées pour déterminer l’efficacité, l’utilité du blanc de l’œuf dans certains traitements.

Une étude récente faite au Canada a porté sur l’efficacité du blanc d’oeuf dans le traitement de l’arthrose et des douleurs articulaires en général (6).

Pendant 8 semaines, 67 personnes ont consommé du blanc d’œuf. Le premier groupe consommait réellement des suppléments à base de blanc d’œuf pour lutter contre les douleurs.

Dans le deuxième groupe, un placebo a été donné aux patients en guise de traitement au blanc d’œuf contre les douleurs.

La consommation de blanc d’œuf s’est montrée beaucoup plus efficace dans le traitement des douleurs contrairement à son placebo.

Pour rappel, le placebo est une simulation de médecine donnée. Le médicament ne contient en réalité aucun élément actif.

Ce qui a fait dire que le blanc d’œuf peut être plus étudié pour son utilité dans le traitement des douleurs.

Il agit également comme un anti poison pour lutter contre les intoxications et les surdosages. Le blanc d’œuf permet de lutter contre les diarrhées, les gastrites, les entérites.

 

Le curcuma

Le curcuma est une épice de couleur jaune. Elle existe en général sous forme de poudre. Le curcuma est le principal épice du curry. Ce dernier doit d’ailleurs sa couleur au curcuma.

Le curcuma longa, de son nom scientifique est un puissant anti inflammatoire et un anti cancérigène. En Inde, cette épice est présente dans la quasi-totalité des plats. Ce qui justifie le faible taux de cancer et de problèmes inflammatoires dans ce pays.

En fait le curcuma a pour nutriment actif la curcumine, un pigment soluble qui fait la spécialité du curcuma.

La curcumine traverse difficilement le système digestif. Généralement, il est conseillé de consommer le curcuma avec du poivre ou piperine ou d’acheter des suppléments de curcumine associés à de la pipérine.

La curcumine à elle seule ne traverse pas le sang et ne peut donc pas agir en tant qu’anti inflammatoire à divers niveaux de l’organisme. La pipérine contenue dans le poivre permet de la rendre biodisponible dans le sang et dans l’organisme.

20 grammes de poudre de racine de curcuma contiennent environ 200 mg de curcumine, la substance active du curcuma.

La curcumine a des effets anti inflammatoires (7). Par ailleurs, plusieurs études ont démontré l’inhibition des cellules cancéreuses par la curcumine dans le corps.

Mais pour que cela soit possible, la curcumine a été administrée à de fortes doses et associée à d’autres aliments tels que le poivre.

Si vous souhaitez utiliser les extraits de curcumine pour lutter contre les inflammations, achetez celles de bonnes qualités et associées à du poivre.

Le curcuma intervient également dans la protection du colon et du pancréas. Sa consommation permet de prévenir le cancer du côlon et du pancréas.

Le curcuma est utilisé dans le golden Milk, une célèbre recette indienne pour lutter contre la fièvre, le rhume et les migraines.

Le curcuma permet de lutter contre la dégénérescence osseuse et les maladies liées à l’œil.

En externe, elle est appliquée en cataplasme sur les blessures sportives pour calmer la douleur.

Elle est aussi efficace contre les acnés et permet d’avoir une belle peau et de longs cheveux .

La qualité de la curcumine compte pour beaucoup dans ses propriétés anti inflammatoires.

 

Le gingembre

Le gingembre est un anti inflammatoire naturel. Il est composé de gingerol, son principal élément actif qui agit contre les foyers d’inflammation dans le corps.

Gingembre-Anti inflammatoire naturel

Gingembre-Anti inflammatoire naturel

En plus, le gingembre est composé de minéraux, d’antioxydants, de vitamines, de protéines…

Le gingembre a des propriétés anti bactériennes et anti inflammatoires. Il intervient souvient en phytothérapie, dans l’ayurveda (médecine traditionnelle Indienne) et dans les médecines traditionnelles chinoises et Africaines.

Le gingembre en infusion permet de soulager les douleurs menstruelles, les maux de gorge, les angines, les fièvres.

Dans une étude, il a été donné à des hommes souffrant d’arthrite des extraits de gingembre. Ils consommaient 250 grammes d’extrait de gingembre 4 fois par jour.

Ce qui a espacé leurs douleurs après quelques semaines. Après 3 mois, les douleurs se sont totalement arrêtées.

Vous pouvez combinez le gingembre à l’ananas pour faire vos infusions ou vos tisanes anti inflammatoires. Le gingembre s’allie parfaitement au citron également.

Le gingembre est aussi efficace dans le traitement des problèmes digestifs (8). Pensez au jus de gingembre dans ce cas.

Si vous souffrez de calculs biliaires, de difficultés de coagulation, ou de diabète, limitez votre consommation de gingembre (à titre de traitement). Mieux, parlez-en à votre médecin.

 

La boswellie

La boswellie ou boswellia en Anglais est une plante qui est utilisée dans la médecine traditionnelle ayurvédique seule ou en association avec d’autres plantes.

La résine de boswellia est un anti inflammatoire qui intervient dans les traitements contre le rhumatisme, contre les problèmes des voies respiratoires et du système digestif.

Le boswellia contient des principes actifs qui inhibent l’activité et le développement des leucotriènes. Les leucotriènes sont des substances produites dans le corps qui stimulent les inflammations à divers niveaux.

Cette plante est également utilisée dans le traitement de l’asthme et des problèmes respiratoires dus au tabagisme.

L’ail

L’ail est composé de plusieurs vitamines, de minéraux et autres nutriments. Les bienfaits de l’ail ne sont plus à démontrer.

À lire: les 12 bienfaits de l’ail (à lire absolument)

L’ail est un anti inflammatoire, à condition qu’il soit consommé frais. Il agit également dans le système cardiovasculaire dans la lutte et la prévention des crises.

Il est également conseillé aux personnes souffrant d’hypertension de consommer régulièrement de l’ail.

 

Conclusion

Il nous arrive à tous d’avoir parfois des douleurs. Ces douleurs peuvent être passagères ou se pérenniser. C’est le cas des douleurs rhumatismales, des jambes sans repos et autres.

Pour un mieux-être, nous vous conseillons de faire des tisanes ou des décoctions de plantes anti inflammatoires.

Ceci allègera dans un premier temps vos douleurs. Si vous suivez régulièrement ces antiinflammatoires sur 3 mois environ, vous aurez une bien meilleure santé.

Concernant certains aliments tels que l’ail, le gingembre, consommez un peu plus que d’habitude pour ressentir les effets dans votre organisme.

10 mythes démystifiés sur les régimes…

10 mythes démystifiés sur les régimes…

Si vous avez déjà souffert d’un problème de poids dans le passé, alors vous savez sûrement que lorsqu’il s’agit de maigrir, chacun a sa propre théorie et ses « principes clé » sur le sujet.

Heureusement, certains de ces « principes » ont fait l’objet de recherches, et les résultats sont plutôt surprenants. À savoir, le petit-déjeuner est-il réellement « le repas le plus important de la journée » ? Est-ce vraiment « mauvais de grignoter entre les repas » ? 

La nutrition, et notamment les calories et les graisses,  sont des sujets qui nous intéressent et nous concernent tous. Qui n’aimerait pas connaître la meilleure façon de perdre du poids sans en reprendre ?

Nombre d’informations circulent sur les régimes mais beaucoup d’entre elles ne sont ni fondées ni prouvées scientifiquement. Récemment, le Journal de médecine de la Nouvelle-Angleterre a publié un article qui éclaircit les mythes et croyances les plus répandus sur le sujet :

 

1. Il est important de se fixer des objectifs réalistes quant au poids idéal à atteindre pour éviter toute frustration.

Bien que ce principe semble assez raisonnable, il n’a pas été prouvé que des objectifs irréalistes empêchent de perdre du poids. 

En outre, des recherches récentes ont démontré que des objectifs ambitieux menaient à de meilleurs résultats.

 

2. Les personnes qui perdent du poids rapidement ont plus de chance d’en reprendre que celles qui en perdent progressivement.

En comparant les résultats du maintien de la perte de poids après un régime, et ce au cours de la première année et des années suivantes, les statistiques montrent qu’il n’existe pas de différence significative entre les personnes ayant perdu du poids rapidement ou progressivement.

 

3. Dépenser un peu plus d’énergie entraîne une perte de poids plus significative sur le long terme.

Nous savons tous que pour perdre du poids, il est nécessaire de réduire son apport journalier en calories. Par exemple, pour perdre 1 kg par semaine il faudrait réduire son apport calorique hebdomadaire de 3500 calories. Selon cette hypothèse, brûler seulement 100 calories de plus par jour (l’équivalent d’environ 1,5 km de marche) conduirait à une perte de poids de 20 kg en cinq ans grâce à l’augmentation de la masse musculaire et à la réduction de la masse graisseuse.

Cependant, cette hypothèse ne prend pas en compte les changements d’apport calorique au quotidien et la masse corporelle. En réalité, la personne en question ne pourrait perdre qu’environ 5 kg en cinq ans.

 

4. Pour réussir à perdre du poids, il faut être prêt à changer sur le plan émotionnel.

Être prêt au changement n’est pas nécessaire pour les personnes ayant fait le choix de suivre un programme d’amincissement ou de subir une chirurgie bariatrique. En effet, la seule décision de suivre un tel programme ou de se faire opérer exprime déjà un souhait de changer quelque chose dans sa vie, ce qui est apparemment suffisant. 

 

5. La gymnastique réduit et prévient de manière significative le risque d’obésité chez les enfants.

 Des études montrent que rien ne prouve que la gymnastique scolaire contribue à réduire ou prévenir l’obésité. Deux grandes études ont démontré que les programmes scolaires visant à promouvoir l’exercice physique n’ont pas réussi à réduire la masse corporelle ou le taux d’obésité chez les enfants. Selon les chercheurs, c’est peut-être parce que la quantité d’exercice physique effectuée par les enfants n’est pas suffisante pour prévenir l’obésité.

 

6. L’allaitement prévient le risque d’obésité chez les enfants.

Une étude poussée sur le sujet, ayant observé 13 000 enfants pendant six ans, n’a pas établi de lien entre le fait d’allaiter et la réduction du risque d’obésité chez les enfants allaités. Par ailleurs, il faut noter que les idées préconçues sur l’allaitement peuvent affecter les résultats des recherches. Ceci-dit, l’allaitement présente de nombreux autres avantages au point de vue santé.

 

7. Faire l’amour permet de brûler entre 100 et 300 calories.

Selon des études menées sur le sujet, la relation sexuelle dure environ 6 minutes. Eh oui, c’est tout. En faisant une arithmétique toute simple, un homme de corpulence moyenne qui pèse environ 70 kg et brûle 3 calories par minute ne brûlera seulement que 21 calories pendant l’acte. Bien moins que ce que nous aurions pu penser.    

 

8. Prendre son petit-déjeuner diminue le gain de poids.

Deux grandes études montrent qu’il n’existe pas de rapport entre un petit-déjeuner pris régulièrement et la perte de poids. En réalité, ce qui affecte la capacité d’une personne à perdre du poids sont ses habitudes alimentaires maintenues tout au long de la journée. 

 

9. Se contenter de rajouter des fruits et légumes à ses repas contribue à la perte de poids.

Les études montrent que rajouter des fruits et légumes à son régime alimentaire sans restreindre son alimentation peut au contraire conduire à un gain de poids. 

 

10. Grignoter fait prendre du poids.

Eh bien, pas nécessairement. Selon des recherches, il n’existe pas de rapport statistique entre grignoter dans la journée et prendre du poids. 

 

Qu’est-ce que le régime méditerranéen ?

Qu’est-ce que le régime méditerranéen ?

Le régime méditerranéen n’est pas un régime tendance !
On ne sait jamais quel sera le prochain régime à la mode. Les régimes alimentaires tendent à se remplacer l’un l’autre tous les quelques mois, chacun plus extrême que l’autre. Aujourd’hui, vous abandonnez les glucides, demain, vous vous toquerez pour un jus détox, puis dans quelques années, de nouvelles versions en apparaitront, pour disparaitre à leur tour. Bien sûr, il y a une raison qui en fait des régimes “passade”.

Quelles que soient les résultats, vous suivrez un simili régime express, excitant pendant un moment, mais il n’est pas possible de suivre un tel régime alimentaire (sans risque) sur le long terme. Au lieu de chercher un régime alimentaire drastique à court terme, une approche beaucoup plus saine serait d’adapter un mode de vie sain et éprouvé, qui pourra vous conduire vers un âge avancé, non seulement sans problème, mais avec d’abondants avantages.

Le régime méditerranéen est tout sauf un phénomène de mode. C’est un mode de vie qui s’est avéré être encore et toujours la référence, qui persiste depuis des générations dans plusieurs pays. Avant que les habitudes occidentales modernes n’aient commencé à les remplacer, les foyers méditerranéens dépendaient des plantes et des animaux de leur région, et avaient des repas équilibrés. Le régime méditerranéen est bien sur étroitement lié à la culture de la région. Ces repas sains sont de longs et savoureux événements, partagés entre amis et famille, et souvent accompagné d’un verre de vin rouge.

Qu’est-ce qu’est le régime méditerranéen ?

Aujourd’hui, nous n’avons pas à nous soucier beaucoup de la provenance de nos aliments. Nous pouvons manger les fruits et les légumes que nous voulons, quelle que soit la saison, et nous avons des usines de snacks et de bonbons qui nous approvisionnent de partout dans le monde. Mais dans le bassin méditerranéen, l’alimentation traditionnelle reflète simplement ce qui est disponible sur terre et dans la mer.

Le régime méditerranéen est en fait un modèle, dont certaines localités de la région ont leur propre version. Dans l’ensemble, ce que ces régimes ont en commun, est qu’ils mettent l’accent sur les fruits frais et les légumes, les graines complètes, les légumineuses et l’ huile d’olive (comme alternative au beurre), et au lieu d’une surcharge en viande rouge, ils se tournent vers les sources de protéines maigres de poisson, la volaille, et des produits laitiers faibles en gras naturellement, des animaux du pâturage. Le vin rouge se déguste avec modération, et les aliments sont aromatisés avec des épices et des herbes, au lieu du sel.

Comme dans n’importe quel domaine, la clé du régime méditerranéen se trouve dans la modération. Même si vous faites attention à consommer des aliments sains, vous devez veiller à en manger en quantité raisonnable. Ainsi, les normes de nutrition incluent ce qui suit dans le régime méditerranéen :

• Manger en abondance: légumes (y compris les tubercules comme les pommes de terre), fruits, noix, graines, légumineuses, grains et produits complets, herbes, épices, fruits de mer (y compris les poissons gras) et de l’huile d’olive extra vierge.

• Manger avec modération: volailles, œufs, yaourts et fromages à pâte molle et semi-molle (tous du pâturage)

• Manger rarement: la viande rouge (du pâturage).

• Ne pas manger: Boissons sucrées, sucres ajoutés, salaisons, céréales raffinées, huiles hydrogénées et raffinées, et autres aliments hautement transformés.

 

Le régime méditerranéen est-il bon pour moi ?

En un mot ? Sans doute !
Le régime méditerranéen a été confirmé dans de nombreuses études comme réduisant le risque de maladie cardiaque. Dans une étude de plus de 1,5 millions d’adultes en bonne santé, le régime méditerranéen s’est avéré être lié à une réduction du risque de maladies cardiaques, du cancer, de la maladie de Parkinson et d’Alzheimer. En plus, les recherches ont montré que le régime méditerranéen peut aider à perdre du poids, améliorer le contrôle de la glycémie, et réduire les niveaux d’inflammation.

Les chercheurs ont étudié les effets du régime méditerranéen depuis de nombreuses années, et il n’y a aucun doute qu’il a bénéficié à la santé de ceux qui vivent dans la région. Selon une étude réalisée en Grèce par Antonia Trichopoulou, le régime méditerranéen a été confirmé comme réduisant le risque de déclin cognitif. L’étude d’ Artemis Simopoulos relie cette alimentation à un risque moindre de cancer du sein, et Michel de Lorgeril , non seulement au risque de cancer du sein, mais aussi au diabète.

Bien que ces avantages impliquent que ce régime puisse améliorer la santé de tous, certaines conditions ou restrictions alimentaires peuvent rendre plus difficile pour certaines personnes de le suivre. Par exemple, ceux ayant des sensibilités aux graines devront contourner la recommandation de graines complètes. Les végétaliens doivent mettre l’accent sur les sources de protéines d’origine végétale, car ils n’en prendront pas dans les; poisson, volaille ou œufs qui caractérisent traditionnellement le régime méditerranéen.
Ceci dit, même ceux qui trouvent que certains aspects de ce régime ne leur conviennent pas, peuvent trouver utile d’en emprunter certains éléments. Il ne s’agit certainement pas de ” tout ou rien”, et les bienfaits à long terme du régime méditerranéen valent la peine de s’y atteler.

Le régime méditerranéen n’est pas étranger à la substitution. À proprement parler, le régime n’est rien d’autre qu’une structure ou un modèle d’alimentation. Vous pouvez facilement garder ce modèle, et le travailler pour y inclure des aliments locaux de votre propre région. Par exemple, le régime nordique est fondamentalement le même que le régime méditerranéen, mais avec les aliments disponibles dans les régions nordiques, comme la Scandinavie.

 

Comment puis-je commencer le régime méditerranéen ?

Certes, les « règles » de ce régime sont un peu plus compliquées que “ne pas manger des glucides”, ou « ne pas manger de sucre. » Mais si vous prenez quelques semaines pour faire vos recherches, ajuster votre liste de courses et planifier vos repas, vous vous retrouverez avec un régime beaucoup plus facile à gérer à long terme. Il n’y a vraiment que quelques idées directrices dans le régime méditerranéen : ce qui constitue un repas, ce qui constitue une collation et ce que signifie ”se laisser aller” (sainement). Pour vous aider à démarrer, voici une petite explication sur ce qui fait la grandeur du régime méditerranéen.

 

Légumes
Alors que l’Amérique est un pays très hétérogène en termes d’alimentation, la consommation moyenne de légumes n’est pas aussi élevée qu’elle devrait l’être. La recommandation générale est de 3 à 8 portions de légumes chaque jour (en tenant compte qu’une portion peut varier de ½ une tasse à 2 tasses). Un simple point de référence, est de se rappeler que plus coloré c’est, mieux c’est. Une variété de couleurs vous aidera à obtenir un éventail d’antioxydants et de vitamines, et une grande salade est une excellente façon de consommer une grande diversité de légumes dans un repas.

 

Protéines
Nous recevons habituellement nos protéines de l’une des pires sources qui soit: la viande rouge. Le régime méditerranéen nous incite à considérer à la place le poulet sans peau, la dinde, le poisson, les haricots et les noix comme sources quotidienne de protéines. Essayez de manger du poisson deux fois par semaine, particulièrement riche en oméga 3- des poissons gras comme le saumon et le thon. Au lieu de mettre votre source de protéine au centre du repas (c.-à-d. hamburger avec des frites à côté), essayez d’organiser votre repas autour des graines complètes et des légumes avec votre viande comme accompagnement. (Par exemple, une salade de poulet vous permet de prendre plus de vert que de poulet).

 

Graines complètes
Certains régimes prétendent que tous les graines doivent être évitées, alors qu’il est démontré qu’elles sont bénéfiques pour la majorité des individus sous forme complète. Si votre organisme peut tolérer les graines, alors le régime méditerranéen stipule que vous devriez les aimerez (raisonnablement).

Ceci dit, essayez d’être plus une discriminant dans la façon dont vous choisissez les céréales que vous mettez sur votre liste de courses. Les graines complètes ont beaucoup plus à offrir que leurs homologues raffinés (c’est-à-dire le pain blanc), et vous pouvez être sur que vous vous plairez dans toute la gamme des graines saines bien connues qui s’offrent à vous (orge, avoine, maïs soufflé avec huile d’olive) et plongerez dans certaines des graines « anciennes » qui ont conservé leur valeur d’origine de” super-aliment” (quinoa, épeautre, engrain, épeautre gruau d’avoine). Si vous sentez que c’est trop difficile de vous mettre directement aux pains et pâtes complets, essayez de commencer en mélangeant dans un repas pâtes complètes moitié –moitié avec des pâtes raffinées. Au fil du temps, vous pourrez vous sentir prêt à 100 % pour le complet.

Des solutions saines de rechange aux graines, cadrant avec une bonne nutrition existent; tubercules, féculents comme les pommes de terre, surtout celles avec de la couleur (c’est-à-dire douces, violettes) et panais et même des châtaignes.

 

Huile d’olive
L’ingrédient le plus connu du régime méditerranéen est peut-être l’huile d’olive. Là où les occidentaux choisissent beurre, margarine et huile végétale, en Méditerranée on connait les avantages d’une bonne giclée d’huile d’olive. Une étude très récente chez les espagnols a montré que l’adhésion à ce régime, mettant l’accent sur l’huile d’olive, a été associée à un risque significativement plus faible de cancer du sein.

L’huile d’olive est une excellente source d’acides gras mono insaturés, qui favorise la santé cardiovasculaire à long terme. Vous pouvez utiliser l’huile d’olive pour la cuisson, et la cuisson au four, ainsi que la mélanger avec du vinaigre balsamique, et l’utiliser comme assaisonnement délicieux et sain. L’huile d’olive versée sur des légumes variés peut réduire le risque de cancer du sein, et l’huile d’olive mélangée avec des tomates peut augmenter les niveaux d’antioxydants, et réduire le risque de cancer de la prostate.

 

Acides gras oméga-3
Un apport sain d’oméga-3 acides gras oméga-6 est considéré comme l’un des principaux facteurs bénéfiques de la Méditerranée, et d’autres modes d’alimentation procurant la longévité (par exemple, l’Okinawa). Cela souligne encore une fois le rôle des poissons gras, comme le saumon et le thon dans le régime alimentaire, mais aussi des œufs du pâturage, et des plantes méditerranéennes, comme le pourpier, ainsi qu’éviter les aliments contenant des animaux d’élevage, et trop transformés.

 

Les snacks
Là, on prend vraiment un coup sur nos idées reçues. L’allée des snacks d’une épicerie occidentale n’est qu’intenses arômes artificiels et taux de sodium élevé, tout est mis en œuvre pour nous conquérir par un goût intéressant, et nous laisser aller à des moments de faiblesse au cours de notre journée de travail.

Mais le régime méditerranéen a une approche complètement différente des collations. Entre les repas, trompez votre faim avec des noix, du fromage faible en gras, ou des produits laitiers (yogourt, par exemple). Si vous voulez plus de saveur dans votre yaourt, mélangez-y des fruits frais pour un plaisir encore plus sain.

 

Alcool
Un des aspects plus efficaces de la diète méditerranéenne c’est que c’est vraiment un mode de vie et une culture issus de personnes qui apprécient un rythme de vie plus lent. Les repas sont censés être savourés, vous permettant à la fois de jouir de vos compagnons, de prendre le temps de digérer, et de vous sentir rassasié avant que vous ne mangiez trop.

Une partie de la lenteur des repas en Méditerranée est attribuable à l’inclusion d’un verre de vin rouge, qui a fait ses preuves pour éclaircir le sang et réduire le risque de maladie cardiaque. Cependant, cet avantage-santé n’est vrai pour ceux qui boivent de l’alcool avec modération (un verre de vin rouge par jour).

 

Dessert
Une des meilleures raisons d’adopter le régime méditerranéen, c’est que vous sentz que vous pouvez le tenir longtemps. Après la saison du maillot de bain, après que vous ayez atteint votre poids idéal, la diversité des aliments qui composent le régime méditerranéen devrait permettre de vous en tenir à ce mode de vie sain pour des années.

Vous y tenir, bien sûr, c’est aussi la possibilité de craquer une fois de temps en temps. Ainsi, les occasions très spéciales peuvent mériter tout ce qui vous fait envie (c.-à-d. la galette des rois). Dans votre vie quotidienne, vous considérez les fruits frais comme un dessert sain, dont vous pourrez profiter tous les jours. Si vous vous en lassez, arrosez simplement de miel quelques rondelles d’orange, ou essayez un peu les fruits exotiques.

 

Activité physique
Enfin, des habitudes alimentaires saines offrent généralement leurs bienfaits optimum pour la santé, lorsqu’elles sont complétées par de l’exercice physique. En Méditerranée, les gens joignent à leur régime alimentaire un style de vie actif. Un grec pourra par exemple profiter d’une promenade le long de la plage, ou envisager d’aller le lendemain au travail à pied ou en vélo.

 

Le Régime Chinois : Plus sain que vous ne pensez…

Le Régime Chinois : Plus sain que vous ne pensez…

Dans bien trop de pays, la cuisine chinoise a une image pas très saine Nous en savons surtout que ce que nous connaissons des nombreux restaurants de vente à emporter, ou les comptoirs de nourriture des centre commerciaux, qui s’apparente à des viandes mystérieuses parfumées au mono sodium glutamate (le redoutable “MSG”), empilées sur un gros tas de nouilles grasses, ou de riz blanc raffiné.

Cette nourriture, cependant, serait complètement méconnue de la plupart des gens vivant en Chine. Les « Fast-Food » Chinois rompent avec presque toutes les règles de l’alimentation traditionnelle chinoise, qui est en fait un des plus saines au monde.

Le régime chinois a une longue histoire, complexe, basée sur des millénaires de médecine chinoise.

Philosophie de la médecine chinoise

La culture chinoise est basée sur la philosophie du « yin » et « yang », ainsi que sur les « cinq éléments ». De la médecine et des arts martiaux à la danse et à la cuisine, la culture chinoise repose sur un fondement d’équilibre, d’harmonie, de contraste et d’adaptation au changement.

Une partie de cet équilibre se trouve dans la nourriture. Chaque organe est lié à un élément et à un goût. Par exemple, l’amer est lié au cœur et au feu. (De la même manière, le sucré : rate/terre, l’aigre : foie/bois, l’épicé : poumons/métal, le salé : reins/eau.) Dans l’élaboration d’un repas sain, ces cinq goûts devraient figurer. Cela signifie garder en équilibre le corps, qui à son tour protège contre la maladie.

 

La révolution culturelle

Afin de comprendre où en est le régime chinois aujourd’hui, vous devez comprendre l’histoire du pays. Durant des milliers d’années, le concept d’équilibre de la philosophie chinoise a préservé les communautés chinoises de s’égarer dans l’alimentation traditionnelle.

Il y a toujours eu des périodes de famine et de richesse, mais sans beaucoup d’industriel ni d’accès à la nourriture occidentale, il n’a jamais été question d’abandonner les régimes alimentaires traditionnels. Quand la nourriture était disponible, elle était préparée selon les recommandations de la médecine chinoise.

Cela a commencé à changer à la fin des années 1800, avec l’arrivée des habitudes alimentaires occidentales, la conséquence principale en a été le passage historique du riz brun entier au riz blanc (raffiné) poli. En 1949, une famine généralisée a tué des millions en Chine. Il y avait bien eu des famines avant, mais à la fin de cette famine, il y eut un changement radical dans la façon dont les gens ont cultivé importé et mangé les aliments. La consommation de céréales a bondi en 1952, à l’instar du porc et de la consommation d’aliments de la ”malbouffe”.

La proportion de l’apport énergétique provenant des lipides a triplé, et en 1982 la Chine a vu sa première hausse significative du nombre de personnes en surpoids, et de ceux atteints de cancers liés au régime alimentaire.

 

À la recherche de la sagesse dans le passé

Beaucoup critiquent la Chine pour sa translation vers les mauvaises habitudes alimentaires liées aux nourritures occidentales. Surtout dans les villes, le régime chinois s’est aujourd’hui décalé vers les matières grasses et le sodium. Les aliments sont cuits à la vapeur, au four et bouillis moins fréquemment que ça ne l’était par le passé, et il y a beaucoup plus de grignotage et de consommation à l’extérieur de la maison (une idée qui était inconnue avant le nouveau millénaire).

Beaucoup de chinois, comme ceux qui se réclament du régime méditerranéen et du régime nordique, et des Amérindiens, recherchent à présent un retour à leur régime alimentaire traditionnel. Bien qu’il soit passé à la trappe il y a moins de 70 ans, nous avons déjà constaté un déclin dans la santé globale de la population.

Les habitudes alimentaires occidentales ont supplanté çà et là les principes chinois d’équilibre et d’harmonie dans la cuisin,e et il est temps pour nous tous — chinois et autres — d’examiner ce que le régime chinois traditionnel a à offrir.

 

Comment suivre le régime chinois traditionnel:

1. Boire du thé vert
Le thé vert aide à tenir à distance la faim, aide la digestion et lutte contre les radicaux libres, qui causent des maladies cardiaques et le cancer. En Chine, on a coutume de laisser les feuilles dans une casserole et d’ajouter simplement l’eau quand une personne veut une deuxième ou une troisième tasse. De cette façon, ils prennent moins de caféine qu’ils ne le feraient avec plusieurs sachets de thé, utilisés l’un après l’autre, et d’éviter les produits chimiques impliqués dans la production de sachets de thé.

 

2. Abandonner les produits laitiers
Les produits laitiers sont conçus pour les nourrissons, et nôtre espèce est la seule qui continue à boire du lait à l’âge adulte. Au lieu de compter sur les produits laitiers pour le calcium, trouvez le dans les légumes verts à feuilles, les graines de sésame, et le lait caillé de soja fermentée.

 

3. Choisir le riz blanc, pas brun
Le riz brun est un riz blanc avec une coque autour, mais les nutriments de cette coque ont faible biodisponibilité. Cela signifie que notre corps utilise de l’énergie pour les assimiler. Cela dit, les valeurs chinoises d’alimentation sont équilibre et modération. Au lieu d’utiliser du riz blanc tout le temps, alterner entre tous les grains disponibles.

 

4. Ne pas compter les calories
La médecine chinoise considère les aliments comme de la nourriture, pas comme un potentiel de graisse corporelle. Au lieu de compter les calories, le régime chinois vise simplement à inclure des aliments sains. Par exemple, un avocat peut avoir 200 calories de plus qu’un soda light. Mais personne n’arguera que le soda light est mieux pour vous que l’avocat ! Arrêtez de penser en comptage et commencez à penser nutrition.

 

5. Manger la viande rouge avec modération
Selon la médecine chinoise, c’est une erreur d’avoir trop de viande rouge, mais tout le monde ne peut pas faire sans. Au lieu de renoncer totalement à la viande rouge, le régime chinois en conseille un peu, deux fois par semaine.

 

6. Apporter de l’équilibre à vos plats
Selon la médecine chinoise, les repas doivent toujours équilibrer des ingrédients qui sont yin (humide et mou) et yang (sec et croustillant). Les aliments yin refroidissent le corps, et les aliments yang le chauffent. Une autre façon de penser est la suivante : les aliments yin sont habituellement les glucides, et les aliments yang sont généralement des protéines. Par la cuisson d’un plat qui inclut ces deux (p. ex nouilles aux haricots mungo), la combinaison de protéines et de glucides peut aider à stabiliser la glycémie et l’insuline – clés de la santé métabolique.

 

7. Manger lentement, puis s’arrêter lorsque vous vous sentirez rassasié

C’est peut-être la partie la plus difficile du régime chinois, mais c’est certainement l’une des plus importantes. Un problème majeur avec l’alimentation occidentale, est aujourd’hui la façon dont nous avons lié le manger à la culpabilité. Au lieu de manger trois bons repas par jour, nous pourrions sauter le petit déjeuner, et ensuite céder à une tarte à 10:00 H. Nous pourrions manger des légumes toute la semaine, puis nous gaver de chips de pommes de terre pendant tout le week-end. La façon dont beaucoup d’entre nous voient la nourriture est faite d’extrêmes, rebondissant de la faim à l’excès, en quelques heures.

La solution, selon le régime chinois, est de ne jamais sauter de repas. Manger trois repas complets et sains tous les jours, et manger jusqu’à se sentir plein. Bien sûr, il y a une mise en garde : il faut manger lentement. Il faut un certain temps au cerveau pour signaler que vous sentez rassasié, il est donc très facile de trop manger sans s’en rendre compte, si vous êtes pressé. Asseyez-vous, prenez votre temps, et appréciez vos repas, jusqu’à ce que vous sachiez qu’il est temps d’arrêter.

 

8. Servir la soupe à chaque repas
Les aliments occidentaux sont tout à fait secs, et nous devons compenser cela en buvant beaucoup d’eau pendant et entre les repas. Le régime chinois adopte une approche différente. Leurs repas comprennent presque toujours un plat axé sur la soupe, qui aide à remplir l’estomac, et à contrôler l’appétit. Si vous pouvez avoir une soupe fermentée (tels que le miso), tant mieux. Les soupes fermentés sont les probiotiques, qui aident à libérer les nutriments dans les aliments que vous prenez.

 

9. Repenser plats principaux et accompagnements
Aux États-Unis, la viande est un plat principal et les légumes sont des plats d’accompagnement. Mais en Chine, les légumes sont considérés comme des plats principaux. Lorsque vous préparez un plat pour le dîner, essayez de penser à ce qui mérite le plus d’attention à. Au lieu d’un plat composé de deux-tiers de viande et un tiers de légumes, viser un plat qui est un fait d’un tiers de viande et de deux-tiers de légumes. À tout le moins, la moitié de votre repas doit être composé de légumes.

 

10. En savoir plus sur la médecine chinoise
Il n’y a pas de substitut au médecin quand vous êtes réellement malade, mais dans la plupart des cas, nous pouvons tous bénéficier par l’apprentissage, des légumes naturels, herbes et épices, qui peuvent nous garder en bonne santé. Par exemple, les piments peuvent favoriser la digestion, et le gingembre soulage les nausées. Que vous croyiez en ce régime ou non, à la fin de la journée, c’est quand même un moyen de vous assurer que vous prenez beaucoup d’aliments sains, et naturels.

 

Suivre le régime chinois ne signifie pas nécessairement manger de la nourriture chinoise tout le temps. En fait, si vous n’êtes pas prêt à cuisiner vous-même, et que vous n’avez pas une source fiable d’approvisionnement sain de l’extérieur, mieux vaut l’éviter ! Vous pouvez faire vos propres plats préférés, qu’ils proviennent du Mexique ou de votre grand-mère de province. La clé du régime chinois n’est pas la soupe wonton : ce sont des ingrédients naturels équilibrés.

 

Chaque fois que vous achetez et faites quelque chose, concentrez-vous sur la version non raffinée, entièrement naturelle. Lorsque vous faites quelque chose avec des féculents, envisagez d’ajouter des légumineuses. La prochaine fois que vous voulez une collation, faites bouillir une tasse de thé vert. Empilez des légumes dans votre assiette avec et buvez une tasse de soupe à côté. Ambitionnez l’équilibre, quoi que cela signifie pour vous.

 

6 Aliments miracle pour le cerveau !

6 Aliments miracle pour le cerveau !

Lorsque vous entrainez votre cerveau en essayant d’apprendre une nouvelle langue ou d’adopter une nouvelle habitude, vous serez surpris des petites choses qui peuvent avoir un grand impact sur la santé et le fonctionnement de votre cerveau.

Evidemment on n’a pas tous le temps de concocter des plats avec des produits exotiques alors voici 6 aliments que vous pouvez trouver partout et qui vous aideront à maintenir une bonne santé de votre cerveau :

1. Huile de coco

Il y a tellement d’avantages pour changer votre huile de cuisine habituelle contre de l’huile de coco car elle a une tolérance beaucoup plus grande à la chaleur que l’huile d’olive par exemple. Elle reste stable à de très hautes températures tout en gardant tous ses bienfaits. Cette huile est aussi riche en triglycérides, des nutriments essentiels pour le cerveau et le foie. Utilisez-là dans toutes vos recettes qui demandent de l’huile et juste un petit peu de sel suffit pour masquer son gout tropical.

 

2. Racine de curcuma

L’une des raisons du déclin cognitif est l’oxydation et l’inflammation des neurones dans le cerveau. Une composante du curcuma, appelée curcumine, bloque les neurotoxines qui sont liées au syndrome neurodégénératif et a aussi des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes. Vous trouverez le curcuma dans les supermarchés assez facilement. Il a une saveur poivrée et donne une jolie coloration orangée aux plats et est surtout utilisé dans les cuisines indiennes et africaines.

 

3. Les myrtilles

Les myrtilles sont les fruits les plus riches en antioxydants, ce qui est excellent pour le cerveau. Ils contiennent aussi des flavonoïdes qui améliorent la mémoire. Les myrtilles sont parfaites pour ajouter à vos céréales le matin, à votre yaourt ou à votre jus. Vous pouvez aussi les ajouter dans une salade ou dans un dessert ou tout simplement les manger toutes seules, elles sont si délicieuses.

 

4. Le brocoli

Le brocoli est riche en lignanes qui améliorent les fonctions du cerveau comme penser, raisonner, se rappeler, imaginer et apprendre de nouveaux mots. Il est aussi très riche en glucosinolates qui augmentent le niveau d’acétylcholine, un neurotransmetteur vital au centre du système nerveux. Ne faites pas bouillir le brocoli jusqu’à ce qu’il embaume la maison. Il est délicieux cuit à la vapeur, rôti au four ou sauté avec des huiles bonnes pour la santé. Même cru, il est délicieux !

 

5. Le thé vert

On sait déjà que le thé est très riche en antioxydants mais les récentes recherches indiquent qu’un extrait de thé vert améliore les fonctions cognitives, particulièrement la mémoire. Contrairement au thé noir, il est mieux d’infuser le thé vert dans une eau à peine bouillante et pour seulement 1 à 2 minutes. Il en existe dans toutes les saveurs mais assurez-vous de prendre du thé biologique aux arômes naturels. Si vous n’aimez pas le thé chaud, mettez-le au réfrigérateur jusqu’à ce qu’il devienne thé glacé. Vous pouvez y ajouter du miel, de la menthe ou les deux.

 

6. Le poivre noir

Le poivre noir est l’épice la plus utilisée sur la planète et les récentes recherches ont démontré qu’il a d’énormes bienfaits sur le cerveau. La pipérine, un composant actif dans le poivre noir peut prévenir la désintégration de la dopamine et de la sérotonine qui sont deux neurotransmetteurs indispensables à la santé du cerveau et à la stabilité de l’humeur. La pipérine aide aussi à contrôler le flux du calcium dans le cerveau, ce qui lui donne des propriétés anti-convulsion. Le poivre noir fraichement moulu est bien plus gouteux et offre des bienfaits pour la santé bien plus grands que le poivre déjà moulu que vous achetez dans les commerces. Procurez-vous un moulin à poivre si vous n’en avez pas déjà un et gardez-le sur votre table pour l’utiliser dès que vous en aurez l’occasion.

 

Recommandations


Il a été démontré qu’une Huile Tropicale inverse les signes de la maladie en activant pendant plus de 8 heures dans le cerveau des cétones reconnus comme jouant un rôle important dans la lutte contre Alzheimer !

=> Cette Huile Inversant les effets d’Alzheimer Bat les Médicaments Sous Ordonnance

Magnésium : Ses Etonnants Bienfaits sur la Santé

Magnésium : Ses Etonnants Bienfaits sur la Santé

Minéral essentiel, le magnésium joue un rôle majeur dans le bon fonctionnement de l’organisme. Ce nutriment est donc primordial et possède de nombreux atouts pour notre santé.

On retrouve le magnésium dans de nombreux aliments et ce minéral agit en symbiose avec d’autres minéraux comme le sodium, le potassium ou encore le calcium.

Magnésium : des effets santé étonnants

Il peut être utilisé pour lutter contre certaines maladies cardiaques et le diabète de type 2. Ce minéral aide également à limiter les effets secondaires liés à ces problèmes de santé.

Les bienfaits du magnésium

Il contribue à soulager les symptômes liés aux cycles menstruels chez les femmes, caractérisés par une importante fatigue, des maux de tête, des gonflements au niveau du bas-ventre et parfois une certaine irritabilité.

Essentiel au bon fonctionnement de l’organisme, il permet également de retrouver un sommeil profond et réparateur et une certaine énergie. Il limite le stress et l’anxiété.

En aidant à fixer le calcium sur les os, il joue un rôle important dans la lutte contre l’ostéoporose. De plus, comme il augmente la solubilité en calcium, ce minéral semble avoir un effet préventif sur les calculs rénaux.

Il serait aussi un des meilleurs traitements contre les crampes qui surviennent durant la grossesse. Il aurait également le pouvoir de diminuer leur fréquence tout en ne causant aucun effet secondaire (demandez tout de même conseil à votre médecin). La fibromyalgie pourrait aussi être soulagée grâce à celui-ci.

Au niveau physique, il joue aussi un rôle important puisqu’il favoriserait les performances chez les sportifs.

Magnésium

Ses propriétés

Il joue un rôle capital dans la bonne santé des os et des dents. Il intervient également au niveau de la stimulation du système immunitaire et participe à la relaxation et à la contraction musculaire. Ce minéral intervient aussi au niveau du rythme cardiaque en participant à sa régulation.

Il serait aussi bénéfique au niveau de la tension artérielle et il contribuerait au contrôle du taux de sucre dans le sang.

 

Le magnésium en cure ?

Selon le genre, l’âge et le mode de vie, la posologie varie. Ainsi, pour un homme, les apports journaliers sont de 420 mg et pour une femme, cet apport tombe à 360 mg. Cette posologie s’élève chez les femmes enceintes, allaitantes, chez les personnes âgées et chez celles suivant un régime ou un traitement particulier.

Comme à notre habitude, nous vous conseillons d’adopter une alimentation équilibrée qui vous fournira les apports adéquats en magnésium.

 

Dans quels aliments ?

En dehors des supplémentations proposées sous forme de compléments alimentaires, il se trouve en bonne concentration dans certains aliments.

On le retrouve donc dans de nombreux aliments comme le chocolat noir, les amandes, les épinards, les haricots, les artichauts, dans les poissons ou encore dans les noix de cajou ou la levure de bière.

 

    Sources :

    La consommation d’antioxydants : bénéfique contre le diabète de type 2 ?

    La consommation d’antioxydants : bénéfique contre le diabète de type 2 ?

    Un risque plus faible de diabète de type 2 a été observé chez les individus avec une alimentation riche en antioxydants. Fruits, légumes et thés y contribuent largement, comme le montre une étude d’une équipe Inserm parue dans Diabetologia.

    Une alimentation riche en fruits et légumes a déjà été associée à risque plus faible de certains cancers et maladies cardiovasculaires. Une équipe Inserm (Equipe Générations et Santé, Centre de recherche en Epidémiologie et Santé des Populations, Villejuif) montre qu’elle est également associée à une diminution du risque de diabète de type 2.

    Article connexe : Les meilleurs antioxydants pour s’offrir une seconde jeunesse

    L’équipe suspectait déjà ce lien puisque des études ont précédemment montré que certains antioxydants comme la vitamine E ou C, les lycopènes ou encore les flavonoïdes étaient associés à une réduction du risque de diabète de type 2. Mais ces travaux portaient toujours sur des nutriments pris isolément et jamais sur la capacité antioxydante totale de l’alimentation. A ce titre les chercheurs ont voulu vérifier si l’alimentation dans son ensemble, selon son pouvoir antioxydant, était associée au risque de diabète. Pour cela, ils ont utilisé les données de la cohorte E3N composée de femmes françaises recrutées à partir de 1990, alors âgées de 40 à 65 ans. Ils ont suivi 64 223  d’entre elles entre 1993 et 2008, toutes indemnes de diabète et de maladies cardiovasculaires  au moment de leur inclusion dans l’étude. Pour chacune d’elles, ils disposaient d’un questionnaire alimentaire rempli au début de l’étude qui renseignait sur les habitudes de consommation avec des informations détaillées sur plus de deux cents aliments. A partir de là, ils ont calculé un score  de “capacité antioxydante” pour chaque participante grâce à une base de données italienne indiquant le pouvoir antioxydant de très nombreux aliments. Ils ont ensuite analysé les liens entre  ces scores et le risque de survenue d’un diabète au cours du suivi.

    Leurs résultats montrent que le risque de diabète diminue avec le niveau de consommation d’antioxydants jusqu’à un seuil de 15 mmol/jour, ce qui correspond par exemple à des alimentations riches en chocolat noir, thé, noix, pruneaux, myrtilles, fraises, noisette etc… Au-delà  de ce seuil le risque ne diminue plus.

    Les femmes qui présentaient les scores antioxydants les plus élevés avaient ainsi un risque de diabète réduit de 27% par rapport à celles qui présentaient les scores les plus faibles. « Ce lien persiste après avoir pris en compte tous les autres principaux facteurs de risque de diabète de type 2 : tabagisme, niveau d’éducation, hypertension, hypercholestérolémie, antécédents familiaux de diabète et surtout l’indice de masse corporel, le plus important de tous », clarifie Francesca Romana Mancini, première auteure de ces travaux. Les aliments les plus contributifs à un score antioxydant élevé étaient les fruits et légumes, le thé et le vin rouge (consommé en quantités modérées). Par contre les auteurs ont exclu de leur analyse le café, un concentré d’antioxydants déjà associé par ailleurs à un moindre risque de diabète de type 2 et qui aurait pu masquer l’effet des antioxydants apportés par le reste de l’alimentation.

    Article connexe : 5 raisons de consommer des aliments antioxydants

    « Ces travaux viennent compléter les connaissances actuelles sur des aliments ou nutriments pris isolément, puisqu’ils apportent une vue globale de la relation alimentation – diabète de type 2 », explique Guy Fagherazzi, chercheur en charge du programme de recherche sur le diabète dans l’étude E3N. «Nous venons donc de montrer qu’un apport élevé en antioxydants pourrait contribuer à réduire le risque de diabète ». Reste à comprendre pourquoi. « Nous savons que ces molécules empêchent la formation de radicaux libres délétères pour les cellules et limitent leurs effets néfastes quand ces derniers sont présents mais il y a probablement une action plus spécifique comme un effet sur la sensibilité des cellules à l’insuline.  Cela reste à confirmer dans d’autres études », conclut Francesca Romana Mancini.

     

    Recommandation

    Je vous invite également à lire cet article vraiment intéressant de Mike Geary, auteur des 101 aliments anti-viellissement,  où il parle de ces quatres aliments courants que vous mangez certainement souvent et qui peuvent réellement vous faire vieillir et grossir plus rapidement >> Ces quatre aliments accélèrent le vieillissementSi vous désirez protéger votre peau, vos organes, vos muscles et le vieillissement de vos articulations, l’article qui suit est vraiment à ne pas rater…

    Sources :
    Inserm : https://presse.inserm.fr/la-consommation-dantioxydants-benefique-contre-le-diabete-de-type-2/29943/
    Consommation d’aliments ultra-transformés et risque de cancer

    Consommation d’aliments ultra-transformés et risque de cancer

    Une nouvelle étude associant des chercheurs de l’Inserm, de l’Inra et de l’Université Paris 13 (Centre de recherche épidémiologie et statistique Sorbonne Paris Cité, équipe EREN) suggère une association entre la consommation d’aliments ultra-transformés et le sur-risque de développer un cancer.

    Au total, 104 980 participants de la cohorte française NutriNet-Santé ont été inclus. Au cours du suivi (8 ans), 2 228 cas de cancers ont été diagnostiqués et validés. Une augmentation de 10% de la proportion d’aliments ultra-transformés dans le régime alimentaire s’est révélée être associée à une augmentation de plus de 10% des risques de développer un cancer au global et un cancer du sein en particulier.

     

    Parmi les différentes hypothèses qui pourraient expliquer ces résultats, la moins bonne qualité nutritionnelle globale des aliments ultra-transformés ne serait pas la seule impliquée, suggérant des mécanismes mettant en jeu d’autres composés (additifs, substances formées lors des process industriels, matériaux au contact des aliments, etc.).

    Ces résultats doivent donc être considérés comme une première piste d’investigation dans ce domaine et doivent être confirmés dans d’autres populations d’étude. Notamment, le lien de cause à effet reste à démontrer. Cette étude est publiée le 15 février 2018 dans le British Medical Journal.

    Durant les dernières décennies, les habitudes alimentaires se sont modifiées dans le sens d’une augmentation de la consommation d’aliments ultra-transformés qui contribuent aujourd’hui à plus de la moitié des apports énergétiques dans de nombreux pays occidentaux. Ils se caractérisent souvent par une qualité nutritionnelle plus faible, mais aussi par la présence d’additifs alimentaires, de composés néoformés et de composés provenant des emballages et autres matériaux de contact.

    Des études récentes ont montré des associations entre la consommation d’aliments ultra-transformés et un risque accru de dyslipidémies, de surpoids, d’obésité, et d’hypertension artérielle. Toutefois, aucune étude n’a porté sur le risque de cancer, alors que des expérimentations chez l’animal suggèrent de potentiels effets cancérogènes de plusieurs composants habituellement présents dans les aliments ultra-transformés.

    Article connexe : 7 additifs alimentaires qui font secrètement grossir !

    Au total, 104 980 participants de la cohorte française NutriNet-Santé (suivis entre 2009 et 2017) ont été inclus. Les données alimentaires ont été recueillies à l’entrée dans l’étude à l’aide d’enregistrements de 24h répétés, conçus pour évaluer la consommation habituelle des participants pour 3300 aliments différents. Ceux-ci ont été classés en fonction de leur degré de transformation par la classification NOVA (voir encadré ci-dessous).

    Au cours du suivi, 2 228 cas de cancers ont été diagnostiqués et validés. Une augmentation de 10% de la proportion d’aliments ultra-transformés dans le régime alimentaire s’est révélée être associée à une augmentation de plus de 10% des risques de développer un cancer au global et un cancer du sein en particulier. Ces résultats étaient significatifs après prise en compte d’un grand nombre de facteurs sociodémographiques et liés au mode de vie, et également en tenant compte de la qualité nutritionnelle de l’alimentation. Ceci suggère que la moins bonne qualité nutritionnelle globale des aliments ultra-transformés ne serait pas le seul facteur impliqué dans cette relation.

    Ces résultats doivent être considérés comme une première piste d’investigation dans ce domaine et doivent être confirmés dans d’autres populations d’étude. Notamment, le lien de cause à effet reste à démontrer. De même, d’autres études sont nécessaires afin de mieux comprendre l’impact relatif des différentes dimensions de la transformation des aliments (composition nutritionnelle, additifs alimentaires, matériaux de contact et contaminants néoformés) dans ces relations.

    Article recommandé : Les dangers du Glutamate Monosodique

    Pour poursuivre ces travaux, l’équipe de recherche lance actuellement un nouveau programme sur les additifs alimentaires, dont l’objectif principal sera d’évaluer les expositions alimentaires usuelles à ces substances et d’étudier leurs effets potentiels sur la santé et la survenue de maladies chroniques. Ceci sera rendu possible grâce à une évaluation précise et répétée de l’exposition alimentaire dans la cohorte NutriNet-Santé (mais également des compléments alimentaires et des médicaments), incluant les marques et noms commerciaux des aliments industriels consommés. Ce dernier point est fondamental pour estimer de manière précise l’exposition aux additifs au niveau individuel étant donné la grande variabilité des compositions entre les marques. Le recrutement de nouveaux volontaires pour participer à l’étude NutriNet-Santé se poursuit. Il suffit pour cela de s’inscrire en ligne (www.etude-nutrinet-sante.fr) et de remplir des questionnaires, qui permettront aux chercheurs de faire progresser les connaissances sur les relations entre nutrition et santé et ainsi d’améliorer la prévention des maladies chroniques par notre alimentation.

    Définition et exemples d’aliments ultra-transformés

    La classification NOVA permet de catégoriser les aliments selon 4 groupes, en fonction de leur degré de transformation industrielle (aliments peu ou pas transformés, ingrédients culinaires, aliments transformés, aliments ultra-transformés). Cette étude portait sur le groupe des «aliments ultra-transformés», qui comprend par exemple les pains et brioches industriels, les barres chocolatées, les biscuits apéritifs, les sodas et boissons sucrées aromatisées, les nuggets de volaille et de poisson, les soupes instantanées, les plats cuisinés congelés ou prêts à consommer, et tous produits transformés avec ajout de conservateurs autre que le sel (nitrites par exemple), ainsi que les produits alimentaires principalement ou entièrement constitués de sucre, de matières grasses et d’autres substances non utilisées dans les préparations culinaires telles que les huiles hydrogénées et les amidons modifiés. Les procédés industriels comprennent par exemple l’hydrogénation, l’hydrolyse, l’extrusion, et le prétraitement par friture. Des colorants, émulsifiants, texturants, édulcorants et d’autres additifs sont souvent ajoutés à ces produits.

    Exemples :

    -Les compotes de fruits avec seulement du sucre ajouté sont considérées comme des «aliments transformés», tandis que les desserts aux fruits aromatisés avec du sucre ajouté, mais également des agents texturants et des colorants sont considérés comme des «aliments ultra-transformés».

    -Les viandes rouges ou blanches salées sont considérées comme des «aliments transformés» alors que les viandes fumées et/ou avec des nitrites et des conservateurs ajoutés, comme les saucisses et le jambon, sont classées comme «aliments ultra-transformés».

    -De même, les conserves de légumes uniquement salées sont considérées comme des «aliments transformés» alors que les légumes industriels cuits ou frits, marinés dans des sauces et/ou avec des arômes ou texturants ajoutés (comme les poêlées industrielles de légumes) sont considérés comme des «aliments ultra-transformés».

     

    Sources :
    Source : Monteiro CA, Cannon G, Moubarac JC, Levy RB, Louzada MLC, Jaime PC. The UN Decade of Nutrition, the NOVA food classification and the trouble with ultra-processing. Public Health Nutr 2018;21:5-17. http://dx.doi.org/10.1017/S1368980017000234

    COMMUNIQUÉ – SALLE DE PRESSE INSERMConsommation d’aliments ultra-transformés et risque de cancer