Il y a trente ans, le régime alimentaire européen était beaucoup plus riche qu’aujourd’hui.
Un copieux petit-déjeuner et deux repas principaux comportant viande, fromage, gâteaux et vin, deux fois par jour, n’était pas rare. Si le travailleur de force s’en accommodait bien, le sédentaire semblait en souffrir.
En effet, il y a trente ans, la prescription d’un régime équilibré par rapport à l’activité et riche en fibres faisait disparaître 50% des douleurs, surtout chez les gens se plaignant de douleurs de dos chroniques et d’horaire matinal.
Bien manger pour ne pas souffrir du dos
Si trop est nocif, le manque de bons produits frais l’est aussi.On constate donc aujourd’hui, et surtout chez les jeunes, le développement de douleurs, de fatigues posturales, de faiblesse physique qu’il est difficile de ne pas associer à la transformation de notre société et à ses modes alimentaires : fast-foods, absence de fruits ou de légumes frais et de fibres complètes, excès de boissons sucrées,plats préconfectionnes et manque de pauses adéquates pour les repas. La malnutrition nouvelle fait peur si on se rappelle ce qui faisait probablement la santé de nos ancêtres.
Au début du siècle dernier, le dentiste Weston Price (cité par la doctoresse Kousmine dans Soyez bien dans votre assiette jusqu’à 80 ans et plus) a cherché à comprendre le développement des maladies et des caries. En effet, les dents semblent se conserver pendant des millénaires et l’émail dentaire est plus dur que l’acier! Encore faut-il pouvoir ingérer les aliments qui conviennent pour le construire. A cet égard, les conclusions de Price, dont la recherche fut couronnée de succès, sont riches d’enseignement.
Il constata que les populations qui vivaient en autarcie et ne dépendaient que de leurs produits locaux pour survivre devenaient centenaires, étaient peu malades et ne présentaient pas ou peu de troubles dentaires. Mais, dès que leur village était relié par la route aux centres plus civilisés et que s’installaient le boulanger et le magasin d’alimentation, caries et mauvaises implantations dentaires apparaissaient comme les autres maladies connues de notre civilisation.
Comme le précise Catherine Kousmine dans son livre, la base de notre civilisation s’est faite surtout sur le blé. Or, si la farine conserve tous ses éléments nutritifs pendant deux à trois jours seulement, le boulanger fait le pain avec une farine qui a reposé environ quinze jours, car elle se travaille mieux ainsi.
L’Huile qui inverse les effets d’Alzheimer et bat les médicaments sous ordonnance
D’après l’Association pour la lutte contre la maladie d’Alzheimer, le nombre de gens diagnostiqués comme souffrant de cette maladie invalidante est en hausse. On s’attend à ce qu’en 2050, presque 14 millions d’individus vivent avec une maladie connue pour voler leur mémoire aux gens, leur imposant anxiété et confusion.
Présentement, plus de 5 millions de personnes souffrent des effets de ce mal reconnu comme étant la 7ème cause majeure de décès dans notre pays. On estime qu’on dépense chaque année plus de 148 milliards de dollars pour traiter ce trouble.
Il n’y a pas d’options pharmaceutiques disponibles pour traiter, stopper ou inverser les symptômes de la maladie d’Alzheimer. Les médicaments produits actuellement servent à réduire les plaques amyloïdes, constituées par une protéine appelée Amyloïde B (AB) qui s’accumule dans le cerveau. C’est la marque de fabrique de la maladie.
Toutefois, des études récentes révèlent que de petits amas d’AB appelés oligomères apparaissent des années avant que les plaques ne commencent à se développer. La structure moléculaire de ces oligomères est très différente de l’AB.
En outre, on a découvert que les médicaments conçus pour détruire les plaques amyloïdes n’ont aucun effet sur les oligomères. Cela pourrait expliquer pourquoi les médicaments expérimentaux contre la maladie d’Alzheimer ont échoué dans leur tâche ; ils concentrent leur action sur les plaques, et non sur leurs précurseurs, les oligomères.
Mary Newport, docteur en médecine, a eu une expérience rapprochée et très personnelle de la démence et de la maladie d’Alzheimer. Quand son mari de 53 ans a commencé à montrer des signes de démence progressive, qui fut plus tard diagnostiquée comme un cas de maladie d’Alzheimer, elle a décidé d’agir.
Il a commencé à prendre des médicaments contre Alzheimer tels que le Namenda, l’Exelon et l’Aricept. Toutefois son mal a continué à empirer. Ce fut lorsque le Dr. Newport a essayé d’inscrire son mari à un essai pour tester un nouveau médicament contre Alzheimer qu’elle a commencé à faire des recherches sur les facteurs déclenchants de la maladie d’Alzheimer.
Ses recherches l’ont amenée à découvrir que certaines cellules cérébrales peuvent avoir des difficultés à utiliser le glucose, principale source d’énergie du cerveau. Sans ce carburant, les neurones commencent à mourir. Il existe une source d’énergie alternative des cellules cérébrales, à savoir les graisses connues sous le nom de cétones. Lorsque le corps est privé de glucides, il produit naturellement des cétones.
Le plus dur c’est que la plupart des gens ne peuvent pas rogner sur les glucides, et à de nombreux égards cela peut être mauvais pour la santé. Une autre manière de produire des cétones est donc de consommer des huiles composées de triglycérides à chaîne moyenne. La TCM est une huile fabriquée à partir d’huile de coco et d’huile de palme.
M. Newport a commencé à consommer de l’huile de coco deux fois par jour alors qu’il en était à un point où il ne pouvait même plus se souvenir comment on dessine une horloge. Deux semaines après avoir ajouté l’huile de coco à son régime alimentaire, ses aptitudes en dessin se sont améliorées. Après un peu plus d’un mois, le dessin était plus clair. Il semble que l’huile était en train de dissiper le brouillard.
Après soixante jours il était alerte, bavard et heureux. Son aptitude à se concentrer sur une tâche s’était améliorée. Il a continué à prendre chaque jour la même quantité d’huile de coco et la démence a continué à faire marche arrière.
Il pouvait à nouveau courir et sa compréhension de texte s’est considérablement arrangée. Au fil du temps, sa mémoire à court terme est revenue et il était capable de parler clairement d’évènements passés. Lorsqu’on lui a fait passer un scanner du cerveau, l’atrophie qui était présente jadis avait stoppé sa progression.
Ce Que L’On Sait
Ce qui est incroyable c’est que le substitut naturel fonctionne mieux que le médicament. En fait les cétones tiennent huit heures dans le corps lorsqu’on utilise l’huile de coco contre trois heures quand on utilise la version synthétique. Si cela se sait, cela pourrait mettre les monopoles pharmaceutiques à genoux !
Les vertus de l’huile de coco bio sont remarquables et bien documentées. Utilisez toujours de l’Huile de Coco Bio Extra Vierge Non Raffinée de haute qualité.
On sait que les médicaments contre la maladie d’Alzheimer ont échoué. On sait qu’une société pharmaceutique a poussé la FDA à faire des essais cliniques avec une substance naturelle non brevetable (TCM) et que cela a marché. Mais on a désormais découvert que le coûteux médicament peut être remplacé par une substance naturelle.
Bénéfices Supplémentaires
Si cela vous a fait réfléchir de lire à quel point la consommation quotidienne d’huile de coco peut vous aider à réduire et éventuellement à inverser les effets de la maladie d’Alzheimer, vous allez être époustouflé par les autres puissants bénéfices de l’huile de coco pour la santé. Voilà pourquoi…
Un bonus supplémentaire de la consommation d’huile de coco bio (ainsi que de crème et de lait de coco), c’est qu’elle contient des acides gras à chaîne moyenne (AGCM) qui ont été liés à une grande diversité d’avantages indéniables pour la santé. Elle a tendance à nous faire nous sentir rassasié plus longtemps.
Des études indiquent que les AGCM favorisent l’accroissement de la sensation de satiété et mènent à une réduction de la consommation de calories comparé à la même quantité de calories des autres graisses. Lors de la métabolisation des AGCM, le foie produit des cétones. Il a été démontré que celles-ci réduisent grandement l’appétit, favorisant ainsi une perte de poids rapide.
L’huile de coco n’est pas seulement une lueur d’espoir dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer et autres horribles maux, ses autres vertus vont vous stupéfier.
Des « super aliments » aux noms exotiques ont envahi les rayons des magasins bio, et la publicité leur attribue toutes les vertus imaginables : maca, cacao cru, baies de goji….
Comme tout aliment, il est probable que ces “super aliments” possèdent de véritables bénéfices sur la santé mais ils ne doivent pas faire oublier les vrais super aliments qu’on trouve en bas de chez nous, moins chers, et dont les effets positifs sont avérés.
1° L’ail
L’histoire raconte que le grand-père d’Henri IV lui frotta les lèvres d’une gousse d’ail à sa naissance pour lui donner force, vigueur, et le prémunir contre les maladies. Le surnom du « Vert Galant » que le bon roi Henri dut à son appétit sexuel et à sa force vitale montre que la méthode a fonctionné !
La science actuelle ne dit pas autre chose.
L’ail est efficace d’abord sur le plan cardiovasculaire : sa consommation quotidienne a un effet marqué sur les taux de cholestérol qui baissent rapidement, ainsi que les taux de triglycérides. On constate aussi une amélioration de la souplesse des vaisseaux et une baisse de la pression sanguine.
L’ail est aussi actif sur la vigueur du système immunitaire : s’il est consommé régulièrement, il peut diminuer le risque de rhumes et d’infections de plus de 70 % !
Pour tirer au mieux parti des bénéfices de l’ail, il faut l’écraser et le laisser reposer à température ambiante pendant une bonne demi-heure avant de le cuire : ce délai va permettre aux enzymes de l’ail de donner naissance à l’allicine, la substance active principale de l’ail.
2° Le Brocoli
Le brocoli est un légume à la tête « sympathique », ressemblant à un petit arbre, qui fut introduit en France par Catherine de Médicis, gastronome d’origine italienne et accessoirement reine de France.
Il est riche en lutéine et en zéaxanthine, deux pigments qui sont utilisés par nos yeux pour se protéger des méfaits du soleil et du vieillissement (en particulier la DMLA, dégénérescence maculaire liée à l’âge), il est aussi riche en diverses molécules dont les effets anticancer (sein, prostate) sont bien démontrés, aussi bien en prévention qu’en traitement.
Le brocoli a aussi de puissantes propriétés détoxifiantes, en facilitant l’élimination des polluants de notre organisme.
Le brocoli se consomme cru ou légèrement cuit à la vapeur (la cuisson dans l’eau détruit rapidement la majorité des substances intéressantes). On peut améliorer l’absorption de ces substances en mâchant consciencieusement le brocoli (la découpe par les dents active des enzymes qui activent certaines molécules du brocoli) et en lui ajoutant un filet d’huile d’olive (ou en mangeant le brocoli cru accompagné d’une vinaigrette maison).
3° L’oignon
Les amis de l’oignon me feront remarquer qu’il est sympathique lui aussi, et qu’il n’y pas de raison de lui témoigner moins d’amitié qu’au brocoli. C’est tout à fait vrai, tant sont nombreuses ses vertus démontrées par la science.
L’oignon est une source très importante de flavonoïdes et en particulier de quercétine, qui joue un rôle bénéfique dans la santé des vaisseaux sanguins et du système immunitaire en calmant les réactions allergiques.
Son apport en molécules soufrées, qui lui confèrent la capacité de faire pleurer quand on le coupe, est considéré comme la source de ses effets anticancer : manger même un seul oignon par semaine diminue significativement les risques de cancer du tube digestif, du côlon et des organes reproducteurs.
Ces mêmes molécules aident aussi l’organisme à éliminer naturellement les polluants et les métaux lourds qui s’accumulent dans nos cellules. Les bénéfices sont maximum en mangeant un oignon par jour. Pour optimiser sa préparation, il convient de le peler le plus finement possible car c’est son enveloppe extérieure qui concentre le plus les substances intéressantes.
4° Le Curcuma
Dans une revue d’études conduite pour le journal Plantes & Bien-Être, le Dr Franck Gigon a comptabilisé 600 bonnes raisons de consommer du curcuma (pour n’en retenir que deux, il est un anti-inflammatoire et un anticancer reconnu).
Un « pedigree » qui conduit de nombreux spécialistes des plantes médicinales à considérer que le curcuma – à lui tout seul – est aussi efficace qu’une quinzaine de médicaments !!!
Toutefois, sous sa forme naturelle, cette épice est faiblement absorbée par notre tube digestif, si bien que ses bénéfices ne sont véritablement perceptibles qu’en prévention et peu en traitement des maladies chroniques, pour lesquelles des formes optimisées en complément alimentaire sont plus appropriées.
Pour améliorer son absorption, il est conseillé de toujours cuisiner le curcuma dans un corps gras (huile, lait de coco, etc.)
5° Les myrtilles
Les myrtilles sont de délicieuses baies riches en anthocyanines, des antioxydants végétaux qui possèdent de nombreuses vertus : protection de la vision, en particulier nocturne, baisse des niveaux de sucre sanguin (favorise la bonne santé artérielle et la longévité en général) et amélioration de la concentration et de la mémoire si l’on en consomme quotidiennement.
Elles auraient aussi des effets bénéfiques pour ralentir la croissance des cellules cancéreuses.
Tout le monde ne trouve pas des myrtilles dans son jardin, surtout ceux qui vivent en ville, et c’est pourquoi on peut être tenté d’en acheter surgelées. C’est une bonne idée car les recherches ont montré que la congélation n’altérait pas les propriétés ou la teneur en antioxydants des myrtilles, même sur de longues périodes.
6° Les anchois
Pour les personnes qui ne sont pas végétariennes, les anchois sont un aliment de choix car ils représentent une source importante d’acides gras oméga-3 à longues chaînes EPA et DHA (ceux qui offrent le plus de bénéfices sur la santé), tout en ayant des teneurs en métaux lourds particulièrement basses, ce qui n’est pas le cas d’autres poissons gras comme le saumon ou le thon.
7° Le Vinaigre de Cidre
Le vinaigre de cidre est très riche en acide acétique, ce qui lui confère ce goût si particulier mais aussi des bénéfices remarquables sur le contrôle du taux de sucre dans le sang.
En cas de diabète de type 2 il peut ainsi aider à se soigner mais les personnes en bonne santé en bénéficient également. Le vinaigre de cidre agirait en provoquant une baisse importante de l’index glycémique du repas dans lequel il est intégré.
Cette propriété lui permet donc aussi de rendre les repas plus rassasiants, et donc de faciliter la perte de poids.
8° Les noix de Grenoble
La noix de Grenoble craque sous la dent, puis se change en une pâte douce et délicieusement parfumée, chaude avec une pointe d’amertume…
Elle est bourrée d’antioxydants, contient toutes les vitamines répertoriées à l’exception de la vitamine B12, elle est très riche en magnésium, en manganèse et en zinc et, surtout, elle contient une quantité impressionnante d’acides gras oméga-3.
Elle est par ailleurs pauvre en glucides, plutôt riche en protéines, et contient beaucoup de fibres.
On ne sera pas étonné qu’elle soit recommandée contre les maladies cardiovasculaires : manger 4 noix par jour augmente le taux sanguin d’acide alpha-linolénique (un oméga-3), ce qui diminue le risque de décès cardiaque de 50 %. La noix de Grenoble fait partie intégrante du régime méditerranéen.
Méfiez-vous cependant des noix vendues en cerneaux, dans des emballages transparents de mauvaise qualité : elles sont souvent rances, ce qui veut dire que les graisses polyinsaturées oméga-3 non seulement ont perdu leur intérêt pour la santé, mais sont même devenues des composés toxiques.
Les cerneaux de noix doivent idéalement être conservés sous vide, au frigo ou même au congélateur. Sans cela, ils ne se conservent que 7 jours.
9° La patate douce
Aliment traditionnel et populaire sur l’île d’Okinawa (l’endroit qui compte le plus centenaires et de supercentenaires au monde), la patate douce a des teneurs record en nutriments : deux patates de taille moyenne apportent 100 % des besoins journaliers en vitamine C, 400 % des besoins journaliers en pro-vitamine A et plus de la moitié des apports en vitamines B.
La patate douce est aussi très riche en fibres solubles qui renforcent la barrière intestinale et stabilisent le taux de sucre sanguin. Ces propriétés font de la patate douce un aliment qui renforce le système immunitaire, améliore la qualité de la peau et la protège efficacement des dégâts du soleil.
Chaque fois que vous le pouvez, privilégiez la patate douce par rapport à la pomme de terre : alors que la pomme de terre augmente fortement le sucre sanguin, la patate douce possède un index glycémique de 50, qui en fait un allié de votre ligne et un aliment intéressant dans le diabète.
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Longtemps, nous avons réduit l’intestin à ses fonctions digestives avant de découvrir d’autres fonctions fondamentales : il prédomine nos comportements, nos actes, nos pensées.
Au micro d’Ali Rebeihi dans Grand bien vous fasse, Thomas Uhl (naturopathe),Jacqueline Warnet (hépato-gastroentérologue spécialisée en micro nutrition) et Louis Berthelot (acupuncteur spécialisé en médecine traditionnelle chinoise et en micro nutrition) expliquent l’importance de notre microbiote.
Jacqueline Warnet remarque : “Je ne crois qu’on ne savait pas qu’on était 10% humain et 90% bactérien”. Et pour l’essentiel, ces bactéries se trouvent dans les intestins… Il est donc grand temps de s’y intéresser !
Le charme discret de l’intestin
Elle n’était pas la première à s'”intéresser au sujet… Mais elle est assurément celle qui l’a popularisé : Giulia Enders est une jeune étudiante en médecine, allemande ; en 2014 elle publie sa thèse sur les bactéries qui peuplent nos intestins… et cela fait un tabac :
Le microbiote est ce qu’on appelait la flore intestinale ; cela représente 100 000 milliards de bactéries. Parmi elles, des bactéries dominantes, des sous dominantes, et d’autres enfin qui ne sont que de passage. C’est cet équilibre qui est important et qui détermine notre immunité (et donc notre santé). Pour Louis Berthelot :
Le microbiote est le pilier de la santé.
Louis Berthelot explique : “Dès qu’il est en déséquilibre,vous aurez en cascade un ensemble de problématiques qui peuvent apparaître.” Parmi eux, des manifestations “classiques” (gaz, diarrhées, vomissements…) mais aussi des troubles de l’humeur, de la fatigue, des problèmes dermatologiques…
Pour Jacqueline Warnet :
Le microbiote intestinal est l’un des chefs d’orchestre du corps.
Vivre en symbiose avec nos bactéries
Dès notre naissance, nous vivons en symbiose avec nos bactéries. Cela nécessite un équilibre, une harmonie. Quand cela n’est pas le cas, les manifestations peuvent être très variées : troubles de l’humeur, de la concentration, de la respiration…
Jacqueline Warnet cite l’exemple du candida albican, un champignon qui vit dans notre corps et qui, en règle générale, lui est bénéfique. Du moins il l’est s’il vit dans ses bonnes mesures. Mais s’il y a du stress, un traitement antibiotique, une mauvaise alimentation, il peut être amené à se développer. Il provoque une addiction au sucre très forte donc une soif très forte de sucre… et de ce fait il amène des comportement comme l’irritabilité, des tensions, un épuisement général.
Le docteur Jacqueline Warnet note que “de nombreuses personnes ont des candida albican sans le savoir”.
“Deux types de cellules ont besoin de beaucoup de sucre : les candida albican et les cellules cancéreuses. Donc, à chaque fois que vous mangez du sucre, réfléchissez, parce qu’il va y avoir des conséquences. Vous n’allez pas nourrir ce que vous voulez et vous allez faire dysfonctionner votre cerveau”.
Le chemin de la nourriture
La bouche
Déjà, quand on met un aliment en bouche, on le met en petit morceaux (ce qui permettra à l’estomac de faire son boulot) et on l’imprègne de salive (la digestion commence dès ce niveau avec les amylases).
L’estomac
L’acide gastrique, antibactérien, sépare les protéines et les met en petits morceaux
Le petit intestin
Ici se fait l’assimilation (les nutriments passe dans la circulation) : le glucose, les acides aminés, les acides gras à courte chaîne et le glycérol passent dans les vaisseaux sanguins ; les acides gras à longue chaîne et les triglycérides passent dans les vaisseaux lymphatiques ; l’eau, les sels minéraux et les vitamines quant à eux peuvent passer dans les deux types de vaisseaux.
Le gros intestin (ou colon)
Il récupère ce qui reste – là, 100 000 milliards de bactéries attendent à manger.
… Et dans les selles
on trouve : ⅓ de fibres ; ⅓ de cellules mortes ; ⅓ de bactéries.
Il existe des méthodes efficaces de traitement naturel contre les hémorroïdes. Nous vous les présentons ainsi que les différentes façons d’éviter au mieux ce problème qui est bien plus fréquent qu’on ne le pense. Vous verrez ce qui peut vous permettre de vous en débarrasser avec des solutions naturelles qui ont fait leurs preuves et des conseils utiles pour la vie de tous les jours et pour faire face à une crise d’hémorroïdes.
Un traitement hémorroïde naturel commence par la prévention
Afin de tirer profit au maximum d’un traitement contre les hémorroïdes, il est indispensable de prendre connaissance des meilleures façons d’éviter ce problème gênant et souvent très douloureux. Qu’est-ce qui peut favoriser les hémorroïdes ? Sachez qu’en prenant quelques précautions élémentaires ainsi qu’en modifiant certaines habitudes, il est possible de ne plus en souffrir ou d’en souffrir bien moins souvent et ce, pour de nombreuses personnes.
Les problèmes intestinaux comme la diarrhée mais surtout la constipation sont au premier plan. Il convient de ne jamais les laisser s’éterniser mais aussi de ne pas abuser des médicaments. Une constipation qui dure plus de 24 heures ne doit pas être prise à la légère mais abuser des laxatifs est dangereux. De manière générale, pour prévenir le problème, un rééquilibrage de l’alimentation est vivement conseillé. Également, pour mieux faire face, on bannit l’alcool et le café mais on n’oublie pas non plus que la cigarette est un facteur aggravant. On boit aussi beaucoup d’eau car bien s’hydrater, c’est une aide majeure pour prévenir le problème des hémorroïdes.
Rester assis trop longtemps représente aussi un certain danger si vous êtes sujet aux hémorroïdes. Si votre travail vous y oblige, faites des pauses, même si elles sont brèves, bougez et marchez plus souvent. Attention à certaines activités comme le vélo ou le cheval, qui peuvent déclencher des crises d’hémorroïdes quand on est fragile. Malheureusement, parfois les hémorroïdes sont aussi liées à des facteurs héréditaires.
Traitement hémorroïde naturel, il n’y a pas de fatalité !
Vous pouvez utiliser une crème en application locale comme traitement hémorroïde mais si les crises ont tendance à se reproduire, ce qui peut vous aider c’est plus d’activité physique et éviter la constipation en adoptant de bonnes habitudes alimentaires. Dans ce cas, les fibres sont de précieuses alliées.
Mais l’alimentation n’est pas la seule chose à améliorer. Pour le traitement contre les hémorroïdes, il est vivement conseillé de faire attention aux produits d’hygiène qu’on utilise au quotidien et éventuellement d’en changer pour des savons ou gels adaptés.
Traitement hémorroïde naturel
Il y a des méthodes naturelles de traitement contre les hémorroïdes qui pourraient très bien fonctionner pour vous. Nous l’avons vu, mieux manger et bouger un peu plus, va sans doute vous aider à mieux lutter contre les hémorroïdes mais on conseille également le pissenlit, l’aloé véra et l’argile verte.
Cette dernière se présente sous la forme de divers produits comme en tisane, qui va servir de « pansement » contre la diarrhée. Elle est aussi utilisée sur la peau contre les hématomes et contre les hémorroïdes.
Le bain de siège est un traitement ancien mais qui marche également pour soulager rapidement les hémorroïdes. On le pratique après être allé à la selle avec de l’eau fraîche ou même froide afin de bénéficier d’un effet décongestionnant.
N’oubliez pas que s’il est déconseillé d’utiliser le papier toilette et recommandé de privilégier les bains de siège, il ne faut pas hésiter à appliquer un traitement local en crème et à consulter son pharmacien ou son médecin sans attendre, quand la douleur est forte et s’accompagne de saignements.
La personne qui souffre d’une crise des hémorroïdes ressent souvent d’intenses douleurs qui se traduisent par une sensation de brûlure. Cela déclenche une démangeaison incontrôlable, mais ce besoin est difficile à réaliser en raison de l’image négative et humiliante qu’il implique.
Et c’est tant mieux ! Car il ne faut pas gratter des hémorroïdes qui sont irritées. D’abord pour permettre de les soigner efficacement et ensuite parce que les risques d’infections seraient décuplés.
Pour lutter contre une crise hémorroïdaire, des petites astuces simples sont préférables. Elles sont souvent anciennes et elles ont démontré leur efficacité.
Les causes d’une crise d’hémorroïde
Pour supprimer les sensations désagréables d’une crise d’hémorroïdes,mais aussi pour éviter d’en avoir, il convient dans un premier temps d’en connaître les causes. En effet, ce n’est qu’en sachant ce qui les déclenche que nous saurons ce qu’il faut faire pour les anéantir.
Les hémorroïdes sont des veines situées près de l’anus.
Elles sont à l’intérieur et à l’extérieur de cet orifice. Leur fonction est de participer à l’effort de contraction ou de relâchement qui permet de gérer le flux de nos selles. Ce sont toutefois des artères fines et fragiles.
Les personnes qui sont trop longtemps assises ou trop longtemps debout sont sujettes aux crises d’hémorroïdes, tout comme celles qui pratiquent certains efforts physiques violents et répétitifs (les déménageurs, mais aussi les cyclistes ou les cavaliers).
La population la plus atteinte par cette maladie est celle des femmes enceintes.
Le système digestif est souvent responsable de cette maladie et surtout quand il provoque des constipations ou des diarrhées. Le fait d’aller souvent aux toilettes s’accompagnant alors d’une répétition de l’effort de poussée et de l’érosion de la peau à cet endroit.
Cela nous emmène au thème de l’alimentation puisque l’on constate que la consommation d’alcool, d’épices,du café, du thé et du tabac sont des facteurs de risques.Un régime alimentaire pauvre en fibres et une déshydratation favorisent aussi l’apparition d’une crise d’hémorroïdes.
On constate donc que les causes d’une inflammation des hémorroïdes sont dues à des causes externes ou passagères, et ce, même si le principe de l’hérédité influe aussi sur cette maladie. Cela nous éclaire sur la mise en place de solutions durables.
5 astuces pour soigner une crise d’hémorroïdes
Pour soulager rapidement une crise d’hémorroïdes, il suffit d’utiliser des pommades et des crèmes qui stopperont la sensation d’irritation. Votre médecin ou votre pharmacien saura vous indiquer les marques les plus efficaces. Mais cela ne constituera qu’une solution à un mal qui agit déjà.
Pour lutter efficacement contre les crises d’hémorroïdes, il convient en fait de rectifier des attitudes et d’équilibrer son alimentation. Nous avons vu plus haut les facteurs qui favorisaient le développement de ce mal. Voyons ceux qui le réduisent :
La consommation de fibres facilite l’amollissement des selles et donc leur évacuation sans la nécessité d’efforts excessifs. Les céréales, les fruits secs et les légumineux sont donc idéals.
Boire beaucoup d’eau participe à cet objectif. Une bonne hydratation facilitant le bon fonctionnement de tout notre organisme en général et le transit intestinal en particulier.
Faites du sport ! On ne le répètera jamais assez, mais notre corps est fait pour le sport et il en a besoin. Une bonne musculature est la meilleure garantie pour être en bonne santé. Mais attention ! Si vous souhaitez remédier à vos crises d’hémorroïdes, certains sports sont à éviter : l’équitation, le cyclisme et tous les sports qui sollicitent excessivement les abdominaux.
Dans le même ordre d’idée, évitez de rester trop longtemps assis ou allongé. Ces positions réduisent la force des muscles des fessiers et rendent cette région plus fragile aux efforts.
Enfin, soyez vigilant avec votre hygiène intime. La région anale étant propice aux dépôts de matière sale. Nettoyez-la régulièrement avec de l’eau et du savon neutre. Cette zone étant sensible, une hygiène excessive à base de produits trop élaborés pourrait avoir des conséquences inverses au résultat poursuivi.
Le corps médical établit que les crises d’hémorroïdes sont dues à des éléments externes ; l’alimentation et les attitudes représentant les principaux facteurs de risque.
Équilibrez votre alimentation en favorisant les fibres tout en arrêtant l’alcool, le café et certains produits laitiers. Faites du sport en répétant des mouvements précis.
Voilà une association qui vous donnera un résultat bien plus durable que n’importe quel médicament ou traitement médical. Pour soigner vos crises d’hémorroïdes, le meilleur remède reste donc la prévention.
Avoir une activité sexuelle régulière boosterait les défenses immunitaires et permettrait d’éviter la grippe selon des chercheurs de l’université américaine de Wilkes.
Pour éviter de prendre froid, le plus simple est encore de s’envoyer en l’air. C’est en tout cas ce qu’indiquent les résultats d’une récente étude menée par l’Université américaine de Wilkes, en Pennsylvanie. Dirigées par le docteur Carl Charnetski sur 111 étudiants du campus, les recherches ont démontré que les cobayes sexuellement actifs étaient mieux prémunis que les autres contre la grippe et le rhume.
Les étudiants faisant l’amour plusieurs fois par semaine avaient en effet de meilleures défenses immunitaires que les autres. Leur salive affichait des quantités supérieures en immunoglobuline A, l’un des principaux anticorps de l’organisme pour lutter contre les refroidissements.
En cause ? L’ocytocine libérée lors des rapports sexuels. Cette hormone, qui favorise un sommeil plus profond, améliore la circulation sanguine et permet au corps une meilleure régénération pendant la nuit stimulerait ainsi le système immunitaire. Ainsi, deux rapports par semaine, ou plus, permettraient de réduire jusqu’à 60% le risque d’être malade.
Déjà en 1997, une étude de la Queens University de Belfast avait démontré les effets bénéfiques de l’activité sexuelle sur la santé. Réduction du risque d’accident cardio-vasculaire, meilleure résistance à la douleur, lutte contre la dépression et désormais prévention contre la grippe et le rhume, il semblerait que le sexe soit le remède naturel à bien des maux.
Comme tous les hivers la grippe se propage rapidement et nous avons tous besoin de trucs simples pour renforcer notre système immunitaire et ainsi vaincre la maladie avant qu’elle ne nous envahisse.
En période de grippe, il y a beaucoup mieux à faire que les vaccins, d’autant qu’il existe plus de 200 autres virus qui causent les mêmes symptômes : picornavirus, métapneumovirus, coronavirus, virus respiratoire syncytial, rhinovirus, etc. et que la plupart du temps le vaccin est complètement impuissant face à ces virus. Seulement une « grippe » sur sept serait lié au virus de la grippe ! Des chercheurs de l’Institut National pour la Santé (NIH) des États-Unis ont chiffré la proportion de « vraies grippes » à 14 % des cas ! [1]
Le meilleur bouclier : la Vitamine D !
La grippe prolifère en hiver quand l’ensoleillement est le plus faible. Le soleil ne parvient plus à toucher notre peau car le froid nous pousse à nous couvrir les bras, la tête et même les mains, les rares moments où nous sortons.. Privée des UVB du soleil qui lui permettent de changer notre cholestérol en vitamine D, notre peau ne fabrique plus de cette vitamine bienfaisante. L’Institut de veille sanitaire estime que 80 % des Français ont une insuffisance en vitamine D
Cette vitamine extraordinaire vous protège contre de nombreuses maladies comme le cancer, l’ostéoporose, la dépression, Alzheimer, l’hypertension et l’infarctus. Mais c’est son action sur votresystème immunitaire qui est peut-être la plus spectaculaire. De nombreuses études l’ont démontré, l’une d’entre elle, réalisée au Japon, a par exemple montré que chez les enfants le risque de grippe pouvaient être abaissé de 64% grâce à la vitamine D !
En hiver, il est donc fortement conseillé de manger des produits riches en vitamine D : poissons gras, huile de foie de morue si vous aimez cela, œufs, foie.
De bonnes défenses naturelles grâce à une bonne flore intestinale
Les bactéries et levures qui peuplent votre flore intestinale protègent votre organisme contre les infections.
Les recherches récentes ont constaté que, malheureusement, une paroi intestinale mal entretenue et surtout peuplée de mauvais microbes laisse passer de nombreux corps étrangers dans le sang. Ils se répandent ensuite dans tout l’organisme, affaiblissant le système immunitaire. L’ensemble des micro-organismes qui ont un effet favorable prouvé pour la santé lorsqu’ils sont présents dans votre flore intestinale s’appellent les « probiotiques »
En hiver, ce qu’il faut retenir c’est que vous aurez tout à gagner à intégrer des aliments fermentés à votre alimentation (choucroute, choux fermenté, kéfir), à limiter les sucres de toutes natures et à fuir les poisons que sont les édulcorants chimiques (aspartame, etc.), le bisphénol A, les pesticides, les antibiotiques des viandes non bio et le chlore de l’eau du robinet…
L’échinacée d’Inde, le bouclier des Scandinaves
En Asie, l’échinacée d’Inde est si connue qu’elle porte 25 noms différents dans une multitude de langues : en pendjabi, assamais, bengali, sanskrit, tamoul, singhalais, malais, goudjerati, siamois, laotien, chinois, farsi, etc. L’échinacée d’Inde n’est pas l’échinacée classique (Echinacea angustifolia), pourtant très efficace également en soutien du système immunitaire.
La plupart des études ont porté sur la potion Kan Jang scandinave (échinacée d’Inde + ginseng de Sibérie). Un essai clinique en double-aveugle a été mené avec 107 patients pendant 3 mois. Ceux qui prenaient de l’échinacée d’Inde tous les jours avaient 2 fois moins de risques de contracter un rhume que ceux qui prenaient un placebo [2].
Deux synthèses d’étude réalisées sur 11 essais cliniques sont parvenues à la même conclusion [3] [4] : l’échinacée d’Inde est plus efficace qu’un placebo pour traiter les rhumes, grippes et pharyngites (inflammation du pharynx et des amygdales).
Le sureau est aussi utile pour le système immunitaire. Des données in vitro indiquent que le sirop de sureau noir inhibe le développement de nombreuses souches de types A et B du virus de la grippe et a un effet immunostimulant.
En 1993, un essai à double insu avec placebo a été mené auprès de 27 sujets dans un kibboutz israélien au cours d’une épidémie de grippe. Les résultats indiquent qu’un extrait de baies de sureau (sirop Sambucol®) a été nettement supérieur au placebo pour soulager rapidement les symptômes de la grippe. Au bout de deux jours, 93,3 % des sujets traités au sureau voyaient déjà un soulagement important de leurs symptômes, tandis qu’il a fallu attendre six jours pour que 91,7 % des personnes du groupe placebo montrent une amélioration similaire.
Eviter à tout prix d’être carencé en zinc
Une carence en zinc fragilise vos défenses naturelles contre les infections. La plupart des gens sont carencés en zinc, car c’est le minéral le moins bien assimilé qui soit !
Le zinc est un oligoélément souvent négligé dans la prévention hivernale, alors que de nombreuses études ont montré son rôle sur notre système immunitaire.Une analyse de 2016 réalisée sur des personnes de 65 ans et publiée dans la revue American Journal of Clinical Nutrition en 2016 montre que la supplémentation en zinc améliore la fonction immunitaire et entraîne une réponse immunitaire plus rapide et de meilleure qualité face à un microbe.
On en trouve dans les viandes, fruits de mer et poissons – mais d’autres aliments empêchent son absorption (céréales et produits laitiers, en particulier). Quand vous n’avez pas assez de zinc, cela se manifeste par une chute accélérée des cheveux, des taches blanches sur les ongles, une baisse de la libido, des pertes d’appétit et des difficultés de mémorisation.
Voilà pourquoi il ne faut pas hésiter à prendre un complément en zinc toute l’année (15 mg par jour), par exemple à l’intérieur d’un multivitamine de qualité. Attention néanmoins à arrêter temporairement les compléments en zinc dès que vous êtes touché par une infection, car il peut alors favoriser la multiplication des bactéries.
Source
[1] 2008–2009 Influenza Season Week 15 ending April 18, 2009». FluView: A Weekly Influenza Surveillance Report Prepared by the Influenza Division (Centers for Disease Control and Prevention). 24 April 2009.
[2] Caceres DD, Hancke JL, et al. Prevention of common colds with Andrographis paniculata dried extract: A pilot double blind trial. Phytomedicine 1997;4:101–104. Étude citée et résumée dans : Natural Standard (Ed). Herbs & Supplements – Andrographis paniculata Nees, Kan Jang, SHA-10, Nature Medicine Quality Standard. [Consulté le 21 juillet 2009]. www.naturalstandard.com
[3] Poolsup N, Andrographis paniculata in the symptomatic treatment of uncomplicated upper respiratory tract infection: systematic review of randomized controlled trials.J Clin Pharm Ther. 2004 Feb;29(1):37-45.