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La Kombucha : une boisson miraculeuse ?

La Kombucha : une boisson miraculeuse ?

La Kombucha : une boisson de longue vie…

Désaltérante, savoureuse et légèrement pétillante, la Kombucha possède des propriétés nutritionnelles intéressantes et pourrait même être utilisée à des fins thérapeutiques.

Cette boisson traditionnelle mongole est réputée pour ses vertus fortifiantes, prophylactiques (qui prévient le développement de maladies) et thérapeutiques. Naturellement gazeuse et acidulée, cette boisson légèrement sucrée est recommandée durant les périodes de grandes chaleurs en raison de son pouvoir désaltérant.

La Kombucha est élaborée à partir d’une infusion de plantes ou de thé noir très sucrée dans laquelle sont cultivées des levures et des bactéries. La symbiose de ces deux organismes va engendrer la formation d’un champignon qui induit un processus de fermentation au cours duquel le sucre se transforme en enzymes et en lactobacilles.

C’est cette association d’enzymes, de lactobacilles et de levures qui confère à la boisson toutes ses propriétés nutritionnelles et en fait un alicament intéressant. En effet, les micro-organismes qui la composent sont particulièrement efficaces sur le transit intestinal et le système immunitaire, permettant de lutter contre les infections et les allergies.

Il est avéré que les vertus dépuratives de l’acide gluconique contenu dans l’elixir ont une action protectrice sur le foie. D’autre part, les agents polyphénoliques issus du thé noir confèrent à la boisson un rôle anti-inflammatoire, anti-oxydant et anticarcinogène qui protège la peau des méfaits du soleil et permet d’éviter le développement de mélanomes.

Culturellement, on lui prête également un rôle important dans le traitement des troubles du sommeil, de la fatigue chronique, de l’arthrite, de la calvitie, mais aussi de la sclérose en plaque et du cancer. Cependant, ces croyances n’ont jamais été prouvées scientifiquement et sont remises en cause par la communauté médicale internationale.

La Kombucha : une boisson ancestrale

La Kombucha (kom-bou-tcha), littéralement « algue de thé » en russe, est une boisson fermentée à base de thé noir. Originaire de Chine, elle nous a été transmise par la philosophie zen, où elle était utilisée en tant que remède traditionnel. Les effets positifs de la Kombucha sur la santé sont mis à profit depuis des millénaires.

Le produit naturel qu’est la Kombucha était considéré comme un remède traditionnel dès la dynastie Ts’in de l’empire chinois (221 avant J.C.), il y a deux mille ans. On lui attribuait des propriétés fortifiantes et des vertus curatives, notamment lors d’affections gastriques chroniques. Selon la philosophie zen, l’effet dépuratif de cette boisson fermentée à base de thé permet d’atteindre la pureté et l’équilibre du corps et de l’âme. La tradition chinoise, enfin, voyait dans la Kombucha un moyen d’atteindre l’immortalité, qu’elle concevait comme une longue vie en bonne santé, pleine de vitalité et de bien-être jusqu’à un âge avancé.

La Kombucha fit son chemin à partir de la Corée, du Japon, en passant par l’Inde et la Russie, l’utilisation de cet élixir se répandit rapidement et jusqu’à la deuxième guerre mondiale son emploi en tant que remède populaire dans les affections métaboliques et à titre de régulateur du transit intestinal était quasi général en Europe de l’Est.  C’est la deuxième guerre mondiale qui fît perdre sa popularité à la Kombucha, car tous les moyens nécessaires à la conservation du champignon (thé noir et sucre) manquaient, et elle tomba presque ne désuétude.  

En 1964, le Dr. med. Rudolf Skelnar publia pour la première fois ses expériences pratiques datant de nombreuses années et faites sur le champignon de longue vie. Depuis la popularité de la Kombucha vit une renaissance. Au cours des dernières années, un véritable «culte de la Kombucha» a gagné la côte ouest des Etats-Unis. On s’y déclare convaincu de l’effet bénéfique sur le bien-être, l’apparence physique et la santé de cette boisson. De ce côté-ci de l’Atlantique, le naturopathe Ferdinand Stock mit au point un procédé d’élaboration naturelle de la Kombucha à l’échelle industrielle.

Avantages et inconvénients de la Kombucha industrielle

Si traditionnellement la Kombucha est « faite-maison » dans un bocal en verre recouvert d’un torchon, il est également possible de la trouver dans votre supermarché bio habituel. Conditionnée en bouteille de verre, elle présente l’avantage d’être prête à consommer. Cependant, la pasteurisation effectuée en usine détruit la majorité des micro-organismes, annihilant ainsi les propriétés nutritionnelles de la boisson.


En résumé, quels sont les bienfaits du Kombucha ?

Parfois qualifiée de « boisson vivante », le Kombucha est non pasteurisé, ce qui permet de conserver le plus de micro-organismes vivants possible. Riche en enzymes, polyphénols, probiotiques et acides (antibiotiques, vitamines du groupe B, acides aminés, acide malique, lactique, butyrique, enzymes…), elle offre donc plusieurs bienfaits pour l’organisme :

– Elle régule le métabolisme et vitalise l’ensemble de l’organisme;

– Elle renforce et mobilise le système immunitaire;

– Elle exerce une action dépurative et détoxifiante sur l’organisme;

– Elle favorise la digestion en stimulant la fonction intestinale, développe et régule la flore intestinale;

– Elle aide à combattre le stress ;

– Elle améliore l’état de la peau.

Comment peut-on préparer la Kombucha soi-même ?

Certaines personnes tentent la réalisation de leur Kombucha elles-mêmes en mettant le champignon en culture chez elles. Vous trouverez des recettes pour réaliser votre Kombucha dans les ouvrages spécialisés mais attention lorsque la fermentation est réalisée à domicile, les dangers de contamination par d’autres micro-organismes sont réel, il faut donc s’assurer de le réaliser dans des conditions d’hygiènes adaptées.

Pour préparer la Kombucha chez soi, on commence par préparer 2 litre de thé. Pour un litre d’eau, on ajoute une cuillère à café de thé noir et environ 120g de sucre blanc. Le thé noir contient de la théine (ou caféine), certaines personnes peuvent réagir à la Kombucha avec des battements de cœur et de la nervosité, on peut alors remplacer le thé par deux cuillère d’une infusion ou tisane bonne pour le foie, les nerfs, les intestins… La mère de Kombucha a cependant besoin de thé noir pour ne pas dépérir, vous pouvez donc alterner une fois sur trois avec du thé noir.

Laissez infuser jusqu’à refroidissement du thé à température ambiante. Versez et filtrez le liquide dans un bocal en verre de 3 litres et ajoutez le champignon et son liquide. On pose le champignon à la surface et on ferme le bocal par une couche de gaz maintenue avec un élastique, destinée à la protéger contre la poussière et les insecte. Placez le bocal à l’abri sur une armoire ou étagère.

Pour se développer la Kombucha à besoin de repos, d’air frais et de chaleur (23°C environ). Au bout de 8 à 10 jours, on retire le champignon et on filtre le liquide. Remplissez des bouteilles pouvant fermer avec un bouchon à clip type bouteille de limonade et conserver au frigo. Si vous souhaitez une boisson plus pétillante et encore plus bénéfique, vous pouvez laisser vos bouteilles fermentées pendant un mois à l’abri de la lumière avant de les mettre au frigo. Vous n’avez plus qu’à lancer une nouvelle préparation. Entre deux préparation vous pouvez conserver le champignon au frigo dans un petit bocal avec du liquide.

Une boisson à consommer avec modération

La Kombucha possède des atouts santé et de nombreux micro-nutriments. Mais en aucun cas, il ne s’agit d’une boisson minceur, à siroter sans compter. Par ailleurs la Kombucha est une boisson acide et sucré il convient de rester à l’écoute de votre corps. La consommation d’1 à 3 verres par jour semble être un maximum : un verre le matin à jeun, un le midi et un le soir après le repas.

À savoir également : les femmes enceintes ou celles qui allaitent, les enfants et les personnes ayant une immunité affaiblie doivent s’abstenir de boire du Kombucha. Une boisson à consommer avec modération !

Ces perturbateurs endocriniens qui font grossir !

Ces perturbateurs endocriniens qui font grossir !

Ces perturbateurs endocriniens qui font grossir !

Les perturbateurs endocriniens qui sont présents dans de nombreux emballages alimentaires auraient tendance à nous faire grossir. Une étude allemande a mené des tests en ce sens et le Rapport ECOD alerte sur ces perturbateurs endocriniens car ils pourraient être impliqués dans la survenue du surpoids et de l’obésité !

Et si le fait de surveiller notre ligne commençait bien en amont du contrôle de notre assiette ? En effet, si les graisses et les sucres favorisent les kilos en trop, il semblerait que d’autres facteurs entrent en jeu dans le processus de prise de poids.

Ainsi, une récente étude allemande de la Hemholtz Centre for Environmental Research a pointé du doigt le rôle des emballages alimentaires. D’après leurs recherches, les phtalates présents dans certains contenants favoriseraient la prise de poids. Ce perturbateur endocrinien aurait, en plus de tous les effets délétères connus de cette famille de composants, une tendance à bloquer l’amaigrissement.

Ce que l’étude a montré : une différence de poids conséquente.

Pour comprendre les effets des phtalates sur l’organisme, les chercheurs allemands ont travaillé sur des souris comme cobayes. Ils ont créé deux groupes alimentés de la même façon. La première entité a été exposée aux phtalates, l’autre non.

Les souris exposées au perturbateur endocrinien ont vu leur poids osciller à la hausse de manière significative contrairement aux souris du groupe qui ne s’est pas vu administrer de phtalates. Le premier enseignement que les scientifiques ont tiré est que les phtalates influent sur notre poids. L’hypothèse qu’ils ont retenu pour expliquer ce phénomène est que cette substance augmenterait le taux d’acides gras présents dans le sang.

C’est le Réseau Environnement Santé qui publie cette alerte dans son rapport ECOD, montrant un panorama de données scientifiques sur les liens entre l’épidémie d’obésité et de diabète et l’exposition aux polluants chimiques.

En France, l’incidence du diabète a presque doublé entre 2000 et 2008 et atteint 1,8 million de personnes. Depuis les années 80, les pouvoirs publics ont mis l’accent sur les mesures hygiéno-diététiques pour lutter contre l’obésité et le diabète, une alimentation trop riche et une sédentarité accrue étant retenues comme les deux facteurs de l’épidémie. Mais cette politique ne parvient pas à enrayer la croissance des maladies métaboliques.

 

La pollution chimique apparaît comme un facteur explicatif complémentaire.

Le rapport du RES Évaluation du lien entre environnement chimique, obésité et diabète (ECOD) met en évidence l’action perturbatrice de polluants chimiques diabétogènes et obésogènes sur le métabolisme glucido-lipidique. Plusieurs polluants organiques agissent par un mécanisme de perturbation endocrine.

Gilles Nalbone, directeur de recherche émérite à l’INSERM et membre du RES explique que le tissu adipeux est un tissu endocrine qui peut être perturbé très directement.

Ce qu’il faut en conclure : évitez les perturbateurs endocriniens à tout prix

La prévention de l’obésité devrait donc porter sur l’exposition chimique, en plus de mesures diététique et d’hygiène de vie. 

Or, le Plan National Santé Environnement (PNSE) ne se préoccupe pas d’alimentation ; et le Plan National Nutrition Santé et le Plan Obésité ne se préoccupent pas de la pollution chimique.

Les perturbateurs endocriniens sont de toute façon mauvais pour la santé. Baisse de la fertilité, apparition de cancer… on les soupçonne d’être responsables de nombreux maux. Il convient de les éviter dans nos emballages alimentaires, et pas uniquement, pour préserver notre ligne. Ainsi fuyez les contenants en plastique et préférez les récipients en verre pour stocker vos aliments.

Enfin, et on ne le répétera jamais assez, les plats industriels qui, en plus de contenir trop de sucres et de graisse, sont souvent conditionnés sous forme de barquette en plastique sont à consommer de façon exceptionnelle car sur le plan de la diététique, ils ont tout faux !

Les perturbateurs endocriniens sont présent partout ! Dans notre nourriture via les pesticides, dans les plastiques avec les phtalates, dans les cosmétiques qui contiennent des parabens mais également dans nos maison à cause notamment des alkylphénols contenus dans la grande majorité des  produits d’entretiens.

Sur la page suivante, vous découvrirez quelques solutions simples et efficaces pour remplacer une grande partie de ces produits toxiques de votre quotidien et de votre environnement familiale. 

Sources :
lci.fr : https://www.lci.fr/sante/letude-sante-du-jour-les-emballages-nous-font-grossir-1502483.html
Risque de cancer du sein : méfiez-vous de votre déodorant !

Risque de cancer du sein : méfiez-vous de votre déodorant !

Risque de cancer du sein : méfiez-vous de votre déodorant !

Gels douche, shampoing, déodorants, tampons… une nouvelle étude s’interroge sur le lien entre les sels d’aluminium des déodorants et le cancer du sein. Mais ce n’est pas le seul produit auquel vous devriez vous intéresser dans votre salle de bains. Du dentifrice à l’après-rasage, plusieurs produits de notre quotidien comportent des substances dangereuses.

 

Tous ces produits de salle de bains dont vous devriez lire les étiquettes…

Votre salle de bains ne vous veut pas que du bien. Une étude sur les déodorants, révélée lundi 26 septembre par Le Parisien, s’interroge sur le lien entre cancer du sein et les sels d’aluminium utilisés dans certains produits. Une étude qui, si elle ne permet pas de conclure à la dangerosité des déodorants, rappelle une nouvelle fois qu’il vaut mieux faire attention à la composition de vos produits hygiéniques et cosmétiques qui peuvent être pleins de substances indésirables.

En s’appuyant sur le travail effectué par l’UFC-Que Choisir, qui liste 12 substances à éviter, on vous dresse la liste (non exhaustive) des produits dont vous devriez lire attentivement l’étiquette si vous souhaitez appliquer le principe de précaution.

 

VIDEO. Risque de cancer du sein : méfiez-vous de votre déodorant !

 

Les dentifrices : attention au sodium lauryl sulfate, au propylparaben et au triclosan

Le premier risque de vous irriter la bouche, les deux autres sont des perturbateurs endocriniens. Comme l’explique l’Anses, un perturbateur endocrinien est une substance chimique naturelle ou artificielle qui interfère avec notre système hormonal. Il peut nuire à la fertilité, au métabolisme et au développement d’un individu. Les jeunes enfants et les femmes enceintes y sont particulièrement sensibles.

Selon l’UFC-Que Choisir, au moins 21 dentifrices vendus en grandes surfaces contiennent l’un de ces trois ingrédients indésirables. Les grandes marques comme Signal, Colgate et Oral-B figurent en bonne place dans cette liste. “Même les grandes marques sont à épingler”, assène l’association.

Quelle alternative ? Commencez par lire attentivement les étiquettes avant de faire votre choix, à la recherche des 12 substances listées par l’UFC-Que Choisir. “Il n’y a pas de recette miracle. Il faut prendre ses lunettes et prendre la peine de lire la liste de composition, explique Olivier Audrault, de l’UFC. On a mâché le travail aux consommateurs en sélectionnant les composants les plus problématiques.”

 

Shampooing et colorations capillaires : des allergènes et des perturbateurs endocriniens à l’assaut de vos cheveux

Après les dentifrices, le shampooing est le type de produit le mieux représenté parmi les flacons épinglés par l’UFC-Que Choisir, avec 18 produits. On y trouve une liste impressionnante (et difficile à lire) de produits indésirables : des allergènes comme les p-phénylènediamine, methylchloroisothiazolinone et methylisothiazolinone, des substances irritantes comme le sodium lauryl sulfate ou l’ammonium lauryl sulfate, ainsi que des perturbateurs endocriniens comme le propylparaben ou l’ethylhexyl methoxycinnamate. Méfiance également si vous vous teignez les cheveux. Treize colorations capillaires présentent les mêmes ingrédients indésirables que les shampooings.

Quelle alternative ? En matière de shampooing comme de gel douche, il vaut mieux privilégier “les produits sous forme de savonnette plutôt que de gel douche : moins il y a d’ingrédients, mieux ça vaut”, expliquait à Metronews Philippe Perrin, directeur de l’Institut de formation en santé environnementale. Le site spécialisé Slow Cosmétique propose des modèles de shampooing solide.

 

Les gels douche : gare au methylisothiazolinone et à l’ammonium lauryl sulfate

Sous la douche, vos gels proposent un éventail de produits indésirables. On peut y trouver du methylisothiazolinone et du methylchloroisothiazolinone, deux allergènes. Mais également du sodium lauryl sulfate et de l’ammonium lauryl sulfate, deux irritants, des perturbateurs endocriniens comme le sodium propylparaben. Au total, 14 gels douche contiennent l’un de ces produits. Là encore, de grandes marques comme Le Petit Marseillais figurent dans cette liste. “Les perturbateurs endocriniens sont à bannir chez les tout-petits, les adolescent(e)s et les femmes enceintes”, rappelle l’UFC-Que Choisir.

Quelle alternative ? Là, encore, il faut lire la notice et privilégier les savons solides, qui comportent moins d’ingrédients.

 

Les déodorants : attention aux sels d’aluminium et au cyclopentasiloxane

Vos voisins de métro vous remercieront peut-être, mais pas votre corps. S’asperger les aisselles de déodorant tous les matins est potentiellement risqué, selon une nouvelle étude publiée dans l’International journal of cancer (en anglais) révélée par Le Parisien. L’oncologue suisse André-Pascal Sappino et son compatriote Stefano Mandriota ont étudié l’impact des sels d’aluminium, un composant que l’on retrouve dans la plupart des déodorants, sur le cancer du sein. Résultat : “Le réquisitoire contre les déodorants contenant de l’aluminium, soupçonné d’être cancérogène, s’alourdit”, expliquent les deux hommes.

Menée sur des souris, l’étude “fournit des preuves expérimentales que les sels d’aluminium pourraient être cancérigènes”. Ils recommandent d’appliquer le principe de précaution : “La sagesse voudrait que l’on évite l’emploi de ces antitranspirants”, estiment-ils, en citant l’exemple de l’amiante, dont on a mis cinquante ans à prouver la toxicité. Les sels d’aluminium ne sont pas les seules substances qui posent problème au rayon déodorant. En février, l’UFC-Que Choisir a relevé la présence d’un perturbateur endocrinien, le cyclopentasiloxane, dans 16 produits.

Quelle alternative ? Les déodorants sans sels d’aluminium existent. Vous pouvez également opter pour une solution plus radicale : fabriquer vous-même votre anti-transpirant. De nombreux tutoriels existent. “Tout dépend de la recette”, précise Olivier Andrault, qui met en garde contre l’utilisation de “quelques gouttes de conservateur” ou d’huiles essentielles allergisantes.

 

Maquillage : évitez les BB crèmes, certaines crèmes antirides et certains sticks à lèvres

Un peu plus haut sur l’étagère, les produits cosmétiques ne sont pas en reste. Certaines BB crèmes – pour “blemish balm cream”, un produit qui “ne colore pas mais corrige les imperfections” selon Marie Claire – contiennent des perturbateurs endocriniens comme l’ethylhexyl methoxycinnamate et le cyclopentasiloxane. On retrouve certains de ces ingrédients dans cinq crèmes antirides et six crèmes visage examinées par les équipes de l’UFC-Que Choisir, avec parfois, en sus, du propylparaben, du butylparaben ou du triclosan.

Circonstance aggravante, “les substances à risque sont encore plus préoccupantes dans les produits non rincés”, comme ces crèmes, précise l’UFC-Que Choisir. Parmi les neuf produits épinglés, on trouve des marques comme L’Oréal, Garnier ou Bourjois. Pensez donc à bien vous démaquiller, tout en faisant attention au produit que vous utilisez : trois démaquillants figurent dans la liste rouge de l’association. Méfiez-vous enfin de vos sticks à lèvres (deux produits testés) et des vernis à ongles (trois produits), qui peuvent contenir des perturbateurs endocriniens. Les hommes ne sont pas épargnés : les gels coiffants (allergènes), les après-rasage (perturbateurs endocriniens) et les crèmes nettoyantes (perturbateurs endocriniens et allergènes) figurent dans la liste rouge.

Quelles alternatives ? Vous pouvez vous rabattre vers les produits bio. “Le cahier des charges des produits biologiques est beaucoup plus restrictif, explique Olivier Andrault. Cela peut être un moyen de limiter l’exposition à certaines substances, comme les parabens, des conservateurs comme le BHA et le BHT, ou le phenoxyethanol”. En matière de cosmétique, plusieurs labels, comme Eco et Bio de Cosmebio ou Ecocert, existent. Mais, là encore, pensez à lire l’étiquette : “Pour compenser l’absence de conservateurs, les cosmétiques bio ont tendance à utiliser plus d’huiles essentielles, dont certaines sont allergisantes”, rappelle Olivier Andrault.

 

Pour votre enfant : méfiez-vous des lingettes pour bébés

Les fabricants de produits hygiéniques ne sont pas plus précautionneux avec les produits destinés aux enfants. Onze lingettes pour bébés sont épinglées dans l’étude UFC-Que Choisir. Neuf d’entre elles contiennent du “phenoxyethanol, un conservateur toxique pour le foie et le sang !” On trouve cette substance chimique dans trois papiers toilettes destinés aux enfants. Une fois de plus, les grandes marques, comme Pampers, Nivea ou Bébé Cadum (avec ce baume hydratant) ne font pas mieux que les marques des distributeurs.

Quelle alternative ? Vous pouvez, tout simplement, laver votre enfant à l’eau ou au liniment oléo-calcaire. “Nous ne nous lavons pas à la lingette, alors pourquoi le faire aux tout-petits ?”, s’interroge le pédiatre Philippe Grandsenne dans Le Parisien.

 

Dans les protections périodiques, des résidus “potentiellement toxiques”

En février, le magazine 60 millions de consommateurs avait tiré la sonnette d’alarme. Cinq des onze protections périodiques testées présentaient, en faible quantité, des résidus “potentiellement toxiques”, comme les dioxines, le glyphosate, un ingrédient chimique utilisé dans les désherbants, et d’autres pesticides.

Au vu de ces résultats, l’Institut national de la consommation, qui édite le magazine, avait demandé “la mise en place d’une réglementation spécifique pour les protections féminines, imposant une plus grande transparence et des contrôles plus rigoureux ainsi qu’un étiquetage de la composition”. En mars, la secrétaire d’Etat à la Consommation, Martine Pinville, a annoncé qu’elle allait saisir la Commission européenne à ce sujet.

Quelle alternative ? Louée pour ses vertus écologiques – faible production de déchets –, la coupe menstruelle est également présentée comme une alternative plus saine que les protections classiques. Elle ne contient ni colorant, ni neutralisant d’odeurs, ni parfum ou autre produit chimique.

 

Comment éviter plus globalement tous ces produits toxiques ?

Comme vous pouvez le constater, on ne peut pas nier que ces substances dangereuses pour notre santé font parties intégrantes de notre environnement quotidien. Bien aujourd’hui il soit irréaliste de vouloir les faire complètement disparaître de nos vies, il existe quelques moyens simples et peu coûteux d’éviter la majorité d’entre eux.

Sur la page suivante, vous découvrirez quelques solutions simples et efficaces pour remplacer une grande partie de ces produits toxiques de votre quotidien et de votre environnement familiale. 

Source : franceinfo
8 façons dont le Yoga améliore votre Santé…

8 façons dont le Yoga améliore votre Santé…

Le yoga le plus pratiqué, le hatha yoga, combine à la fois des exercices de respiration, des enchaînements de postures de yoga et de la méditation. Comprenez-bien que ces exercices n’ont pas été choisis « par hasard ». Ils ont au contraire été testés, améliorés et affinés pendant des siècles, avec rigueur et minutie.

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Pour optimiser leur méthode, les pionniers du yoga ont effectué des milliers d’observation, sur des milliers de pratiquants… Et c’est ce qui en fait aujourd’hui une pratique incomparable, qui agit sur tous les points clés de notre santé.

D’abord, le yoga renforce les muscles, assouplit le corps et améliore l’endurance. Ce sont les trois ingrédients d’une activité physique complète, qui produit en elle-même d’excellents effets thérapeutiques.

Article Connexe : Yoga, une arme fabuleuse contre le Cancer…

Mais le yoga n’est pas seulement une « gymnastique ». Elle permet aux muscles de fonctionner en harmonie, elle améliore la posture et redonne au corps son unité et sa cohérence…. soit les mêmes effets que la kinésithérapie !

« Comme le ferait un fer à repasser sur un linge froissé, toutes les crispations de la journée sont éliminées une à une avec le yoga », explique le Dr Lionel Coudron… Exactement les mêmes effets qu’un massage professionnel !

Plus profondément, le yoga est aussi une forme de psychothérapie douce : grâce à ses effets « relaxant », il améliore l’estime que vous avez de vous-même et vous aide à ne plus vous laisser emporter.

refelxo_300x250Les exercices de respiration ont un rôle fondamental dans la gestion de vos émotions. Avez-vous remarqué que votre respiration s’accélère naturellement lorsque vous avez peur, que vous vous mettez en colère ou que vous êtes agité ?

Eh bien lorsque vous vous efforcez au contraire de ralentir votre respiration consciemment, vous obtenez le résultat inverse, un état général de paix mentale.

Ajoutez à cela la méditation et la visualisation du hatha yoga, et vous réussissez en plus à chasser vos pensées négatives et à adopter une attitude plus sereine par rapport aux événements, même les plus douloureux.

Article connexe13 positions de Yoga qui vont booster votre vie sexuelle…

Nous avons déjà parlé des effets du yoga contre le cancer, et pas de ses myriades d’autres bienfaits thérapeutiques prouvés scientifiquement.

Voici 8 raisons pour lesquelles le Yoga est bon pour votre Santé :

  1. Il régule votre tension artérielle [14]
  2. Il améliore la santé des patients victimes de maladies cardiaques graves [15] [16];
  3. Il réduit vos symptômes et améliore votre qualité de vie si vous êtes asthmatique [17];
  4. Il agit contre l’arthrose et l’ostéoporose [18] : le yoga fluidifie vos articulations [19], élimine la douleur et fortifie vos os [20] ;
  5. Il vous soulage en cas de douleur chronique au dos (lombalgie) [21] ou à la nuque [22] ;
  6. Il aide à réduire votre stress [23],
  7. Il vous aide à booster votre humeur [24];
  8. Il améliore votre sommeil [25] – des effets qui ne sont bien sûr pas réservés aux patients atteints de cancer !

Il y a aussi les effets thérapeutiques moins connus du yoga contre le glaucome [26], l’incontinence urinaire [27], les pulsions alimentaires [28] ou la sclérose en plaque. [29]

Source : 

https://www.sante-corps-esprit.com/

[14] Yoga for hypertension: a systematic review of randomized clinical trials, Posadzki P, Dare reviews, 2014 [15] Effects of Yoga in Patients with Chronic Heart Failure: A Meta-Analysis, Gomes-Neto M et al, Arq Bras Cardiol. 2014 Nov http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25317861

[16] Effect of yoga on arrhythmia burden, anxiety, depression, and quality of life in paroxysmal atrial fibrillation: the YOGA My Heart Study, Lakkireddy D et al, J Am Coll Cardiol. 2013 Mar

[17] Yoga for asthma, Yang ZY et al, Cochrane Database Syst Rev. 2016 Apr

[18] Yoga for rheumatic diseases: a systematic review, Cramer H et al, Rheumatology (Oxford). 2013 Nov

[19] Yoga in Sedentary Adults with Arthritis: Effects of a Randomized Controlled Pragmatic Trial, Moonaz SH et al, J Rheumatol. 2015 Jul

[20] Twelve-Minute Daily Yoga Regimen Reverses Osteoporotic Bone Loss, Lu, Yi-Hsueh PhD et al, Topics in Geriatric Rehabilitation, june 2016

[21] A systematic review and meta-analysis of yoga for low back pain, Cramer H et al, Clin J Pain. 2013 May

[21] Yoga for chronic neck pain: a pilot randomized controlled clinical trial, Michalsen A et al, J Pain. 2012 Nov

[23] Yoga as an alternative and complementary approach for stress management: a systematic review, Sharma M, J Evid Based Complementary Altern Med. 2014 Jan

[24] Effects of yoga versus walking on mood, anxiety, and brain GABA levels: a randomized controlled MRS study, Streeter CC et al, J Altern Complement Med. 2010 Nov

[25] Efficacy of yoga for vasomotor symptoms: a randomized controlled trial, Newton KM et al, Menopause. 2014 Apr

[26] Intraocular Pressure Rise in Subjects with and without Glaucoma during Four Common Yoga Positions, Jessica V. Jasien, PLOS, dec 2015

[27] Specialized Yoga Program Could Help Women with Urinary Incontinence, Elizabeth Fernandez, UCSF 2014

[28] Yoga Takes A Bite Out Of Eating Disorders, Science Daily, 2005

[29] Yoga and Aquatic Exercise Can Help Combat MS symptoms, University of Basel, 2016

Yoga, une arme fabuleuse contre le Cancer…

Yoga, une arme fabuleuse contre le Cancer…

Les effets du yoga sont tellement enthousiasmants qu’il est en train d’entrer dans les hôpitaux français… Cela vous paraît peut-être trop beau pour être vrai ?

Le yoga permet pourtant bien de traverser l’épreuve de la maladie avec d’autant plus de force qu’il :

Redonne de l’énergie à votre organisme – au moment où les traitements médicaux anti-cancer le malmènent;
Calme vos peurs, votre colère, ou vos ruminations – des émotions fréquentes après l’annonce du diagnostic;
Réduit les douleurs articulaires et musculaires – souvent aggravées par les traitements;
Regonfle votre moral et chasse la déprime ou dépression – qui accompagnent souvent la maladie;
Améliore la qualité de votre sommeil – ce qui renforce votre système immunitaire, au moment où vous en avez le plus besoin;
Et vous aide à lâcher prise, à vous reconnecter à votre corps, à vos besoins, et à votre esprit – une démarche essentielle pour guérir.

 

Des séances de yoga à deux pas des blocs opératoires

Grâce au Dr Caroline Cuvier, cancérologue, cela fait 5 ans que les femmes atteintes d’un cancer du sein bénéficient automatiquement de séances de yoga gratuites, à l’hôpital Saint-Louis, à Paris. Les séances ont lieu dans les locaux même de l’hôpital, pas très loin des salles d’opération !

Elle explique :

« L’activité physique diminue le taux de récidive des patientes atteintes d’un cancer du sein. Elle permet aussi d’améliorer la qualité de vie pendant le traitement et de diminuer la fatigue. Le yoga, plus spécifiquement, a le mérite de s’adapter à la personne malade, de travailler sur la concentration pour mieux sentir son corps, et même le reconquérir. » [1]

Mélina, l’une de ses patientes, a témoigné des bienfaits que lui a apporté le yoga, elle qui a subi six mois de chimiothérapie et une intervention chirurgicale :

« Les nausées, la fatigue et l’anxiété m’empêchaient de respirer, j’avais un nœud à l’estomac en permanence. Les grandes respirations me libèrent, ça me donne de la force et de la confiance en moi. » [1]

Le yoga a également fait une entrée remarquée à la Pitié Salpêtrière, autre grand hôpital parisien. Ici, l’objectif est de soulager les douleurs chroniques, notamment celles de l’arthrose et de la lombalgie (mal de dos).

Cet effet « anti-douleur » (précieux en cas de traitement anti-cancéreux) est confirmé par le Dr Jocelyne Borel-Kuhner, qui a ouvert une consultation de yogathérapie dans un autre hôpital, celui d’Eaubonne dans le Val-d’Oise :

« Le yoga a des effets mécaniques – les étirements assouplissent les muscles –, mais aussi des effets sur le système nerveux. Une pratique régulière favorise la sécrétion d’endorphines qui calment la souffrance et diminue la production des substances inflammatoires. Elle agit à la fois sur la transmission et la perception de la douleur. » [1]

Tout cela, le Dr Borel Kunher l’a découvert grâce à un médecin visionnaire, pionnier de la yogathérapie depuis plusieurs décennies, le Dr Lionel Coudron.

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Longtemps, ce précurseur a prêché dans le désert. Les mentalités un peu fermées du monde médical n’étaient pas prêtes à accueillir cette tradition indienne millénaire.

Mais depuis quelques années, une floraison de publications médicales est venue lui donner raison, et prouver scientifiquement les incroyables effets du yoga sur la santé du corps et de l’esprit.

 

Une avalanche d’études scientifiques pour cette activité ancestrale

Rien que pour les patientes atteintes de cancer du sein, une douzaine d’études sont parues ces deux dernières années… avec des résultats enthousiasmants !

Toutes ont montré une diminution significative de la fatigue physique et mentale de ces patientes… après seulement quelques semaines à pratiquer le yoga. [4] [5] [6] [7]

A chaque fois, leur état a été comparé de façon très rigoureuse à un groupe similaire qui n’avait pas fait de yoga. Et à chaque fois, les patientes qui ont bénéficié du yoga ont vu leur qualité de vie s’améliorer de façon très nette.

Le yoga a aussi un effet moins visible mais très précieux : il réduit l’inflammation chez les patientes atteintes de cancer du sein , ce qui est d’autant plus intéressant que l’inflammation chronique est connue pour susciter et nourrir le cancer. [8] [9]

La qualité du sommeil est un autre problème courant en cas de cancer : après les traitements médicaux, 30 à 90 % des patients se retrouvent avec de sérieux troubles du sommeil. De quoi vous gâcher la vie… et accélérer votre risque de mort prématurée.

Mais une étude réalisée auprès de malades du cancer a montré qu’il suffisait de faire 2h30 de yoga chaque semaine pendant un mois pour voir la qualité de son sommeil nettement améliorée ! [10]

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Et ne croyez pas que l’effet du yoga se limite aux patientes atteintes de cancer du sein. Une autre étude récente montre les mêmes effets positifs sur la qualité de vie des hommes victimes de cancer de la prostate. [11]

Voilà pourquoi l’une des chercheuses les plus en pointe sur le sujet, le Dr Anita Peoples n’hésite pas à déclarer publiquement :

« A ce jour, on n’a rien trouvé d’aussi efficace que le yoga pour améliorer la qualité de vie des malades du cancer. » [12]

Même l’activité physique « classique » ne produit pas d’effets aussi puissants. [13] Le yoga est un véritable prodige thérapeutique !

Sources :
https://www.sante-corps-esprit.com

[1] Le yoga entre à l’hôpital, article paru dans Le Parisien Magazine[4] The effects of yoga on the quality of life and depression in elderly breast cancer patients, Yagli NV and Ulger O, Complement Ther Clin Pract. 2015 Feb[5] Effect of Yoga on cancer related fatigue in breast cancer patients with chemotherapy, Wang G et al, Zhong Nan Da Xue Xue Bao Yi Xue Ban. 2014 Oct[6] The effect of yoga exercise on improving depression, anxiety, and fatigue in women with breast cancer: a randomized controlled trial, Taso CJ et al, J Nurs Res. 2014 Sep[7] Restorative yoga for women with breast cancer: findings from a randomized pilot study, Danhauer SC et al, Psychooncology. 2009 Apr[8] Yoga reduces inflammatory signaling in fatigued breast cancer survivors: a randomized controlled trial, Bower JE et al, Psychoneuroendocrinology. 2014 May[9] Yoga’s impact on inflammation, mood, and fatigue in breast cancer survivors: a randomized controlled trial, Kiecolt-Glaser JK et al, J Clin Oncol. 2014 Apr[10] Multicenter, randomized controlled trial of yoga for sleep quality among cancer survivors, Mustian KM et al, J Clin Oncol. 2013 Sep[11] Yoga may lessen side effects in men undergoing prostate cancer treatment More men willing to participate in yoga therapy than expected, ScienceDaily, nov 2015[12] More men willing to participate in yoga therapy than expected, ScienceDaily, nov 2015 [12] Regular yoga can help cancer survivors, The Telegraph News[13] Certes, toute forme d’activité physique a en elle-même d’innombrables vertus pour la santé et devrait toujours être prescrite comme principal adjuvant anti-cancer. Mais le yoga est beaucoup plus qu’une simple « activité physique ». C’est ce qu’a montré de façon spectaculaire une étude de très haute qualité méthodologique, publiée en 2014 dans le Journal of Clinical Oncology (http://jco.ascopubs.org/content/early/2014/03/03/JCO.2012.48.2752.abstract). Les chercheurs ont sélectionné trois groupes de patientes sous radiothérapie pour cancer du sein : un groupe en liste d’attente, un groupe qui a bénéficié de séances d’étirement, et un groupe qui a suivi des cours de yoga – trois fois par semaine, pendant 1 mois et demi. Comme prévu, les séances de yoga comme les séances d’étirement ont nettement réduit la fatigue de ces patientes et amélioré leur qualité de vie globale. C’est l’effet « activité physique ». Mais sur tous les critères testés (fatigue, sommeil, qualité de vie) le yoga a obtenu de meilleurs résultats que les simples « étirements ». Le yoga s’est avéré particulièrement efficace à réduire le stress de ces patientes, dont le niveau était mesuré par des tests salivaires de cortisol (l’hormone du stress). Et ce n’est pas une étude isolée : elle a été confirmée par deux autres recherches publiées en 2015. En seulement 8 séances, le yoga fait mieux que les activités physiques classiques sur le niveau de dépression, de fatigue, de douleur et de qualité de sommeil de patientes atteintes de cancer du sein (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25697379 / http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25567329)

La méditation améliore le cerveau ! C’est ce que révèle une étude d’Harvard…

La méditation améliore le cerveau ! C’est ce que révèle une étude d’Harvard…

De nombreuses études ont montré les nombreux avantages physiologiques de la méditation, et la dernière vient de l’Université Harvard. Une étude de huit semaines menée par des chercheurs de Harvard au Massachusetts General Hospital (MGH) a déterminé que la méditation reconstruit littéralement la matière grise du cerveau en seulement huit semaines. C’est la première étude à documenter que la méditation produit des changements au fil du temps dans la matière grise du cerveau. ( 1 )

« Bien que la pratique de la méditation est associée à un sentiment de calme et de relaxation physique, les praticiens ont longtemps prétendu que la méditation offre également des avantages cognitifs et psychologiques qui persistent toute la journée. Cette étude démontre que les changements dans la structure du cerveau peuvent expliquer une partie de ces améliorations signalées et que les gens ne se sentent pas seulement mieux parce qu’ils passent du temps de détente » . – ( 1 ) Sara Lazar du Programme de recherche neuroimagerie MGH psychiatrique et un instructeur Harvard Medical School en psychologie

banmtccarreL’étude a impliqué la prise d’images de résonance magnétique (IRM) du cerveau de 16 participants pendant deux semaines. Les images IRM des participants ont également été prises après que l’étude soit achevée.

« L’analyse des images IRM, qui a porté sur les domaines où les différences de méditation associées ont été observés dans des études antérieures, a trouvé une augmentation de la densité de matière grise dans l’hippocampe, connu pour être important pour l’apprentissage et la mémoire, et dans les structures associées à la conscience de soi, la compassion et l’introspection. » ( 1 )

Pour l’étude, les participants se sont engagés dans la pratique de méditation chaque jour pendant environ 30 minutes. Ces pratiques consistaient a se concentrer sur des enregistrements audio de méditation guidée, prise de conscience, non-jugement des sensations, des sentiments et de l’état d’esprit.

«C’est fascinant de voir la plasticité du cerveau et que, en pratiquant la méditation, nous pouvons jouer un rôle actif dans l’évolution du cerveau et pouvons augmenter notre bien-être et qualité de vie. D’autres études dans différentes populations de patients ont montré que la méditation peut apporter des améliorations importantes dans une variété de symptômes, et nous étudions actuellement les mécanismes sous-jacents dans le cerveau qui facilitent ce changement. »- ( 1 ) Britta Holzel, premier auteur de l’article et chercheur à l’Université de Giessen MGH et en Allemagne

Comment méditer ?

Une idée fausse commune sur la méditation, c’est que vous devez vous asseoir d’une certaine manière ou faire quelque chose en particulier pour atteindre les différents avantages qu’elle peut fournir. Tout ce que vous avez à faire est de vous placer dans une position qui est confortable pour vous. Cela peut être assis les jambes croisées, couché dans un lit, assis sur un canapé, etc, c’est votre choix.

Une autre idée fausse commune au sujet de la méditation, ce est que vous avez à « essayer » de vider votre esprit. Un facteur important, que j’ai apprécié a la lecture de l’étude mentionnée ci-dessus est que les participants étaient engagés dans « la conscience du non-jugement des sensations, des sentiments et de l’état d’esprit. » En méditant, vous ne devriez pas essayer de faire le « vide » dans votre esprit. Au lieu de cela, essayez de laisser vos pensées, les sentiments et les émotions que vous ressentez à l’écoulement du temps. Ne les jugez pas, laissez-les aller et venir et être en paix avec elle. Le vide se fera plus tard, tout seul.

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Je crois aussi que la méditation est un état d’être / esprit plus qu’autre chose. Je pense que l’on n’a pas à s’asseoir pendant une demi-heure et « méditer » pour ainsi dire, afin de récolter les avantages de celui-ci, ou de s’engager dans la pratique elle-même. On peut être engagé dans la méditation alors qu’on est sur un pied, par exemple, ou juste avant de dormir. Tout au long de la journée, on peut résister à juger nos pensées, laisser couler jusqu’à ce qu’ils ne soient plus, ou tout simplement être dans un état constant de paix et de la conscience de soi. Contrairement à la croyance populaire, il y a plus d’une façon de méditer.

« Vous devez comprendre une des choses les plus fondamentales sur la méditation: qu’aucune technique conduit à la méditation. Les anciennes soi-disantes techniques et les nouvelles techniques de biofeedback scientifiques sont les mêmes dans la mesure où la méditation est concerné. La méditation n’est pas un sous-produit d’une technique. La méditation arrive au-delà du mental. Aucune technique ne peut aller au-delà l’esprit « -. Osho.

 

 

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Sources:
(1) http://news.harvard.edu/gazette/story/2011/01/eight-weeks-to-a-better-brain/

http://www.princeton.edu/~achaney/tmve/wiki100k/docs/Grey_matter.html

Traduit par http://stopmensonges.com/

La Pleine conscience – Une méditation qui améliore notre santé

La Pleine conscience – Une méditation qui améliore notre santé

Bien loin des pensées et des méditations philosophiques cartésiennes, cette forme méditative inspirée des sagesses orientales suscite l’intérêt des neuroscientifiques et psychologues, car elle favorise un état mental qui prémunit contre le stress et la dépression. La Pleine conscience ou mindfulness est la qualité de conscience qui émerge lorsque l’on tourne intentionnellement son esprit vers le moment présent. La Pleine conscience c’est être pleinement présent, ici et maintenant.

banmtccarreElle résulte du fait d’orienter volontairement l’attention sur son expérience présente, sur son ressenti non verbal, corporel et sensoriel et de l’explorer avec ouverture, que nous la jugions agréable ou non, tout en développant une attitude de tolérance et de patience envers soi. La pratique de cet état de Pleine présence a des effets positifs sur la santé qui ont été prouvés scientifiquement. Bénéfique dans notre environnement relationnel et professionnel, elle amène à être pleinement conscient de l’instant et de ses sensations, pensées et émotions.

Elle favorise l’harmonisation des fonctions physiologiques et psychologiques, renforce le système immunitaire et remédie naturellement aux pathologies liées aux différents types de stress, caractéristiques de notre époque. Elle permet ainsi la découverte d’un état de sérénité et de bien-être propice à la concentration, l’amélioration des troubles du sommeil, des douleurs chroniques, des états dépressifs et de leurs rechutes, et un accompagnement bénéfique dans la prise en charge de certaines maladies.

La méditation de Pleine Conscience consiste à être conscient de l’instant présent en se focalisant sur ses perceptions, sensations, pensées et émotions. On porte son attention cette expérience vécu et ressenti, sans chercher à vivre quelque chose de précis, on accepte ce qui vient, sans jugement, sans définir ce qui apparaît comme bien ou mal.

L’état de Pleine conscience représente une modalité de fonctionnement mental qui peut survenir spontanément chez tout être humain. L’expérience cognitive de cet état de pleine présence à l’instant a été le sujet de nombreuses recherches et expériences cliniques qui en valident les bienfaits ; des publications scientifiques, nombreuses et des plus sérieuses en témoignent.

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Ces études scientifiques sur l’expérience de la pleine présence et ses correspondances neurobiologiques se sont multipliées ces dix dernières années à un rythme exponentiel. Les recherches de la communauté scientifique qui se sont faites dans la coopération entre scientifiques et contemplatifs, comme au sein du « Mind & Life Institute », a conduit à des applications bénéfiques de la Pleine Conscience dans les champs médicaux, thérapeutiques, éducatifs et de l’entreprise. La mindfulness, est aujourd’hui prescrite par le corps médical et plus largement dans les domaines de la relation d’aide, de l’accompagnement à la personne, de l’éducation, des organisations et de l’entreprise.

« Vivre en pleine conscience, c’est régulièrement porter une attention tranquille à l’instant présent. Cette attitude peut modifier notre rapport au monde de manière radicale, apaiser nos souffrances et transcender nos joies. J’aimerais vous initier à cette expérience qui a changé ma vie » Christophe André.

Les origines

La pleine conscience est l’objectif de nombreuses pratiques méditatives anciennes, mais aussi de démarches psychothérapeutiques récentes. Voilà au moins 2.000 ans que la méditation est inscrite au cœur de la philosophie bouddhiste. Et à peu près autant d’années que le mot existe dans l’Occident chrétien, mais avec un sens différent : chez nous, la méditation suggère une longue et profonde réflexion, un mode de pensée exigeant et attentif. Cette démarche, que l’on pourrait dire analytique, réflexive, existe également dans la tradition bouddhiste. Mais il y en a aussi une seconde, plus contemplative : observer simplement ce qui est.

La première est une action, même s’il s’agit d’une action mentale (réfléchir sans déformer). La seconde est une simple présence, mais éveillée et affûtée (ressentir sans intervenir).
C’est elle dont les vertus soignantes intéressent le monde de la psychothérapie et des neurosciences depuis quelques années. Le mot méditer vient d’ailleurs du latin meditari, de mederi, « donner des soins à »… La diffusion de sa pratique en Occident a essentiellement trouvé sa source en Tich Nhat Hanh, moine bouddhiste vietnamien.

La méditation de pleine conscience représente en quelque sorte la première world therapy, pour reprendre le terme anglais se référant aux pratiques médicales rassemblant des influences diverses : racines orientales et codification occidentale. Nord-américaine, pour être plus précis, puisque les premiers à l’avoir importée dans le monde de la psychologie scientifique, et à lui avoir donné son assise et son rayonnement actuel, furent un psychologue américain, Jon Kabat-Zin, et un psychiatre canadien, Zindel Segal.

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Au début des années 1980, John Kabat-Zinn développe aux Etats-Unis un programme d’entrainement à la pleine conscience pour aider les personnes souffrant de stress et de maladies chroniques. Ce programme a pour particularité d’être laïc (il ne fait pas référence à des aspects religieux), très structuré, court (8 séances hebdomadaires) et dispensé en groupe. Sous le nom de MBSR (Mindfulness Based Stress Reduction program), ce programme a connu un développement important en Amérique du Nord et en Europe.

Une vingtaine d’année plus tard, MBSR a été repris par trois chercheurs psychothérapeutes, Zindel Segal, John Teasdale et Mark Williams, qui développaient un programme de prévention de la rechute dépressive. Ils ont complémenté le programme MBSR avec des éléments de thérapie comportementale et cognitive et ont rédigé un manuel très détaillé. C’est ainsi qu’est apparue la thérapie cognitive basée sur la pleine conscience (MBCT). Depuis, ce programme a été décliné dans différentes adaptations pour différents types de problèmes.

La Pleine Conscience est le miracle grâce auquel nous pouvons vivre pleinement chaque instant de la vie, que ce soit en mangeant une mandarine, en jouant avec des enfants ou en faisant la vaisselle. Les principes simples et directs qu’énonce le célèbre maître zen Thich Nhat Hanh sont universels et chacun peut y découvrir des trésors. Par cet enseignement, où méditation et action ne sont pas séparées, nous sommes invités à redécouvrir la véritable beauté de la vie au fil de notre quotidien, à apprécier chaque minute, chaque seconde du miracle de la réalité. Le miracle de la Pleine Conscience nous apprend à retrouver l’émerveillement de l’enfant devant le monde et à nous reposer dans le calme et la paix de notre nature profonde.

 

La Médecine Traditionnelle Chinoise à l’hôpital…

La Médecine Traditionnelle Chinoise à l’hôpital…

La Médecine Traditionnelle Chinoise à l’hôpital…

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Acupuncture, massages, « pratiques psycho-corporelles » comme le Qi Gong… Il y a encore quelques années, la présence de la médecine traditionnelle chinoise à l’hôpital aurait fait sourire. Voire, suscité l’indignation de certains soignants. Mais depuis quelques années :

 

La mode de « médecines complémentaires» arrive dans les hôpitaux publics

C’est par exemple le cas du projet qui a été implanté dans quatre hôpitaux de la région de Chicago en 2003 par le docteur Patrick Massey, un médecin qui détient aussi une ceinture noire, sixième dan, en Tai Ji Quan (Tai Chi Chuan). Il explique avoir mis en place ce programme d’initiation au Tai Ji Quan, le seul en son genre aux États-Unis, afin d’offrir aux patients une forme accessible d’exercices physiques susceptibles d’améliorer de façon marquée leur qualité de vie.

 

banmtccarreLe docteur Massey rapporte que plusieurs participants font état d’un niveau accru d’énergie, d’un meilleur sommeil, d’une douleur réduite, d’une digestion améliorée, d’une réduction de leur stress, d’un besoin réduit de prendre des médicaments pour contrôler leur pression artérielle et d’une capacité accrue à gérer les effets secondaires de leurs traitements de chimiothérapie ou de radiothérapie.

 

Le docteur Massey affirme que le concept de « mise en forme » implique trop souvent des exercices vigoureux et une sudation abondante tandis qu’il serait possible, dit-il, de tirer des bienfaits pour la santé d’exercices modérés, comme le Tai Ji Quan.

 

En France, après deux ans d’études sur le sujet, l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris a signé en 2011 un accord avec le Ministère de la Santé Chinois, pour développer des échanges bilatéraux en matière de médecine chinoise : acupuncture, hypnose, ostéopathie, massages complètent la prise en charge au sein des établissements. Leur développement fait même partie du plan stratégique 2010-2014.

 

La médecine chinoise attire de plus en plus les Français, patients comme médecins. La Pitié-Salpêtrière a donc ouvert un centre dédié à cette pratique qui est actuellement utilisée en complément de la médecine conventionnelle pour lutter contre les effets secondaires des médicaments anti-cancéreux ou pour la réhabilitation de patients victimes d’un Accident Vasculaire Cérébral (AVC).

 

La Médecine Traditionnelle Chinoise pour tout le monde ?

La médecine chinoise ne s’oppose pas à la médecine occidentale. Elles se complètent efficacement sans empiéter sur leur territoire respectif. La médecine chinoise est issue de traditions ancestrales qui impressionnent par l’acuité de ses théories et surtout par ses résultats.

 

Les médecins occidentaux, à la lueur des expériences menées, ne rechignent plus à faire appel à la Médecine Traditionnelle Chinoise. L’important n’est pas de comparer les deux médecines et de souligner leurs différences mais davantage d’envisager comment il est possible de travailler ensemble. Il n’y a donc pas de restrictions ou de mise en garde particulière, si ce n’est de trouver le bon praticien, formé à la Médecine Traditionnelle Chinoise.

 

Pour en savoir plus et commencer à pratiquer la Médecine Traditionnelle Chinoise en apprenant les gestes qui soignent, depuis chez vous et dès maintenant lisez cet article sur la page suivante => La Médecine Traditionnelle Chinoise : Un point – Un geste – Une plante

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